• L'AFFAIRE JACK L'EVENTREUR : un complot maçonnique !

     

    L’AFFAIRE "JACK L’EVENTREUR ETAIT UN COMPLOT MACONNIQUE"

     

    C’EST-CE QUE REVELA EN 1973 UN HAUT FONCTIONNAIRE…

     

    quartier de White Chapel en 1888

    Londres, ce n’est pas seulement la ville brillante que connaissent les touristes, Hyde Park et ses pelouses, Buckingham Palace et la relève de la garde, Picadilly et ses publicités lumineuses démentielles. Ce sont aussi les bas-quartier, quartier louche de Soho où de nouveaux gangs chinois affrontent la mafia pour s’assurer le monopole du vice, quartier de Whitechapel où vivre, c’est lutter contre la misère et la déchéance, quartier interlope des docks, décor naturel pour un film de Marcel Carné.

     

    sang
     
    Un fantôme hante ces rues sinistres, ces pubs de Wapping Lane ou de Chandlers street à l’odeur de bière aigre, un nom qui fait encore trembler toute la faune qui vit là, marins qui se saoulent consciencieusement le temps d’une escale, dockers attablés devant un verre vide qui attendent que le patron ait le dos tourné pour sortir de leur poche un flacon d’alcool à pharmacie et s’en envoyer une rasade, prostituées dont personne ne veut plus qui entrent se payer un gin pour se récha   uffer l’âme et le cœur, pâles voyous à l’allure de jeunes fauves à l’affût d’un mauvais coup.

     

     

    C’est à Jack the Ripper, celui que nous nommons l’Eventreur, qu’ils pensent tous en frissonnant quand la nuit descend sur ces bas-fonds dantesques, le tueur de femmes impuni, l’une des plus belles énigmes de l’histoire du crime… Eh bien, s’en est fini du secret ! Jack l’Eventreur est enfin démasquer. En 1973, Stephen Knight et une équipe de télévision de la B.B.C. travaillaient à un feuilleton sur le boucher de Whitechapel quand un haut fonctionnaire de Scotland Yard leur proposa de rencontrer un peintre du nom de Joseph Sickert qui semblait détenir quelques informations sur cette affaire. « Je suis le fils naturel de Walter Sickert, annonça à Stephen Knight ce témoin de dernière heure à leur premier entretien. Le jour de mes quatorze ans, mon père me prit à part et, pour libérer sa conscience, me révéla la vérité sur le Ripper. » Le journaliste de la B.B.C. buvait les mots de son interlocuteur. Depuis 1888, tous les scénaristes et les auteurs de romans à quatre sous qui avaient noirci des pages et des pages à faire revivre l’Eventreur n’avaient jamais osé bâtir un tel scénario. Pourtant, cette fois-ci, ce n’était pas de la littérature, mais des faits précis. Incroyables cependant vrai !

    « Tout a commencé, dit Joseph Sickert, quand la princesse de Galles, voulant parfaire l’éducation de son fils, le duc de Clarence, demanda à son père de l’intéresser aux Beaux-arts. Walter Sickert employait parfois comme modèle une jeune fille du nom d’Anne Elizabeth Crook qu’il présenta à son élève. Le jeune aristocrate était fringant, le modèle peu farouche, ce qui devait arriver arriva. En 1885, Anne Elizabeth accoucha d’une fille baptisée Alice et, peu après, épousa clandestinement son séducteur. Des rapports de police parvinrent à la connaissance de la reine Victoria, la grand-mère du duc de Clarence, qui entra dans une colère noire. Quant au premier ministre, Lord Salisbury voyait dans cette affaire une grave affaire une grave menace pour la royauté. Pour comprendre leur réaction devant une idylle somme toute banale pour illégitime qu’elle fût, il est nécessaire de connaître la politique anglaise de cette époque. La reine Victoria, qui a accédé au trône en 1837, est alors âgée de soixante-six ans. Le prince héritier, son fils Edouard, prince de Galles, a lui-même quarante-quatre ans. Il a usé sa santé dans les plaisirs et a failli mourir de typhoïde quelques années auparavant. Or, s’il venait à disparaître, c’est son fils aîné, le duc de Clarence, précisément, qui serait appelé à régner. La reine, tout comme son premier ministre, est parfaitement consciente de la situation politique. La révolution industrielle que traverse la Grande-Bretagne a avisé la lutte des classes. Les premiers syndicats s’agitent. Un fort courant socialiste se dessine et, jusque dans la bourgeoisie, les idées républicaines font leur chemin. Une action officielle, à l’échelle gouvernementale, était pratiquement impossible. Mais Lord Salisbury était un dignitaire de la franc-maçonnerie et décida de mobiliser cette société secrète. Un conseil restreint de maçons de hauts grades fut chargé de s’occuper de l’affaire. Il était composé de personnages éminents, comme le médecin de la reine, Sir William Gull, le chef de la police, Sir Charles Warren et son adjoint, Sir Robert Anderson. Leur action débuta au cours des premiers mois de 1888. Le duc de Clarence et Anne Elizabeth Crook furent enlevés de force du logement de Cleveland Street qui abritait leurs amours clandestines.

    L’héritier du trône fut ramené dans sa famille, mais son épouse de la main gauche, fille du peuple, n’eut pas cette chance. Soumise à une atroce opération du cerveau qui la laissa littéralement idiote. Elle passa le reste de son existence d’asile en asile. Quant à l’innocente petite Alice, elle fut d’abord confiée à une nourrice, Mary Kelly, puis placée dans un orphelinat. « Affaire résolue », pouvait dire Lord Salisbury en se frottant les mains. Hélas ! Non, ce n’en était que le début. Mary Kelly, qui, de déchéance en déchéance, se livrait à la prostitution dans le West End, raconta toute l’histoire à trois de ses amies. Petit à petit, l’idée leur prit d’essayer d’en tirer quelque argent. Elles essayèrent de faire chanter un personnage important, dont Joseph Sickert n’a pas révélé le nom, mais elles n’avaient pas compté avec la puissance que son appartenance à la franc-maçonnerie conférait à Lord Salisbury, en plus de sa fonction de premier ministre. Le conseil maçonnique se réunit à nouveau et la décision fut prise d’en finir avec toute menace. En d’autres mots, de faire passer de vie à trépas les quatre femmes. Sir William Gull, chargé de l’exécution, s’adjoignit un cocher nommé Netley et Walter Sickert. Les unes après les autres, Mary Kelly et ses trois compagnes tombèrent sous les coups des assassins. Ironie du sort, ils assassinèrent par erreur une prostituée qui s’appelait aussi Mary Kelly, mais qui n’était pas la bonne. Ces pauvres femmes furent égorgées, puis éventrées et leurs reins, arrachés, placés sur leurs épaules. Il ne s’agissait pas, comme on le crut à l’époque, de la sauvagerie d’un sadique. Ce supplice, correspondant aux anciens crimes rituels, maçonniques, était en quelque sorte un message adressé indirectement à tous les initiés de ne pas avoir à s’occuper de cette affaire. Que l’on ne se méprenne pas sur ce point.

     jack

    Les franc-maçons du 19esiècle ne commettaient pas de crimes rituels, pas plus d’ailleurs que la plupart de leurs prédécesseurs dans la maçonnerie dite « spéculative ». Cependant, il existait au temps de la maçonnerie « opérative » l’habitude de mettre à mort ceux qui trahissaient le secret des bâtisseurs et d’attirer l’attention des affiliés en les mutilant d’une certaine façon. C’est ce rituel tombé en désuétude que les complices de Lord Salisbury utilisèrent. Les conditions abominables dans lesquelles ces meurtres furent commis émurent l’opinion publique. L’enquête officielle (qui avait de bonne raison de ne pas aboutir) tint la presse en haleine pendant des mois. On crut qu’il s’agissait de l’œuvre d’un seul homme, un désaxé, auquel on donna le sobriquet de Jack l’Eventreur. Un mythe était né. Ironie du sort, le duc de Clarence ne régna jamais et aurait très bien pu conclure un mariage morganitique. En effet, la reine Victoria mourut en 1901 et le prince de Galles monta sur le trône sous le nom d’Edouard VII. En janvier 1892, le duc de Clarence fut emporté en quelques jours par la maladie et c’est son frère, le futur Georges V, grand-père de la reine Elizabeth II, qui devint à son tour prince héritier. Le sort de la petite Alice ne fut guère enviable. A l’âge de dix ans, elle fut retirée de l’orphelinat, où elle avait été placée et où elle était brutalisée, par Walter Sickert qui la fit élever à Dieppe, à l’abri des indiscrets. En 1925, un fils naquit des relations entre le tuteur et la pupille qui avaient pris un tour intime. C’est Joseph Sickert, celui-là même qui a levé le mystère sur la véritable histoire de Jack l’Eventreur. Histoire presque incroyable. Pourtant, Stephen Knight n’est pas un homme à gober le premier bobard venu. Il a passé des mois à vérifier le récit de Joseph Sickert et, plus que jamais, il est persuadé de sa véracité.

    *

    source- Nostra n° 225 juillet 1976

     

    Tyron- Août 2010


    jack
    « En BRETAGNE la mort est de toutes les légendes...VOS FRERES HABITANTS DE L'ESPACE »
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