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Par Tyron29 le 29 Août 2019 à 17:09
Tout commence avec la mort par pendaison de William Kidd, dit Capitaine Kidd, en 1701 à Londres. Celui que certains considèrent comme l’un des plus grands pirates que la Grande-Bretagne ait jamais connu avait écumé les mers du monde entier. Selon la légende et de sérieux indices, il aurait enterré son trésor sur l’île Oak au Canada. Un petit bout de terre de 1,600 m de long sur 800 m de large.
A l’été 1795 trois adolescents, Daniel, John et Anthony, sont étonnés depuis le littoral par de la lumière se trouvant sur une petite île à quelques kilomètres du continent en Nouvelle-Écosse, au Canada. Précisément l’ile Oak. Ils s’y rendent, et trouvent une poulie de bateau accrochée à un arbre. Dessous ils remarquent que la terre est un peu affaissée sur la surface d’un disque, comme si un trou avait été fait puis comblé. Ils creusent et une fois à 3 mètres de profondeur, tombent sur une plate-forme en bois. Puis encore 3 mètres et à nouveau une plateforme. Ainsi de suite jusqu’à neuf mètres de profondeur. Mais ne découvrant rien de plus ils abandonnent les lieux.
En 1804 un entrepreneur du nom de Siméon Lynds fait des travaux sur l’île. Ses ouvriers découvrent le trou avec ses plateformes. Ils creusent plus profondément, jusqu’à atteindre 27 mètres de profondeur. Là ils butent sur une pierre rectangulaire. Cette pierre présente des signes gravés indéchiffrables. Ils poursuivent et à 33 mètres l’eau inonde le puit. Pendant des semaines ils vont écoper avec des seaux et des pompes pour tenter en vain d’abaisser le niveau d’eau. Le trou est protégé par un système de défense. Des canaux d’inondation font qu’à chaque fois qu’un certain seuil est franchi le puits se remplit d’eau, empêchant de progresser. A son tour Siméon Lynds se décourage et décide d’arrêter de creuser.
Quarante années passent. Ayant eu vent de l’existence de ce trou les équipes de la Truro Company se rendent sur les lieux. Ils forent et trouvent des objets : des maillons en or d’une montre gousset et des fibres de coco datées « du VIe ou du VIIe siècle ». En 1850, la société creuse un autre trou mais il s’inonde comme le premier. Ils abandonnent.
C’est alors qu’en 1866, un professeur d’université d’Halifax, James Leitchi indique avoir décodé le message sur la pierre rectangulaire. Selon lui, il est le suivant : « 13 mètres plus bas sont enterrés 2 millions de livres ». 13 mètres c’est-à-dire à 40 mètres de profondeur.
Dès lors différents explorateurs se rendent sur les lieux, certains de découvrir le fameux trésor. Parmi eux, en 1909, le jeune Franklin Roosevelt, futur président des États-Unis.
Mais rien. Plus rien jusqu’en 1971. Le propriétaire de l’île se lance alors à son tour dans des recherches. Il parvient à creuser jusqu’à 60 mètres de profondeur et affirme avoir découvert des restes humains. On dit aussi que des coffres auraient été trouvés mais impossibles à extraire du trou.
Aujourd’hui après plus de 200 ans de fouilles, l’île est un véritable bourbier. Que cache ce fameux trou appelé « Money Pit » ? Pour certains il s’agit d’un butin de pirates, pour d’autres des documents secrets. Mais pour beaucoup c’est un simple puits, et la pierre gravée n’est qu’un mensonge.
À ce jour, finalement très peu d’objets confirmant la thèse de la présence d’un trésor ont été remontés. En tout et pour tout quelques chaînons de fer datant du 18ème siècle, une paire de ciseaux d’origine espagnole vieille de 300 ans et des monnaies de cuivre.
Mais le mystère n’est pas épuisé. Le trou fait depuis trois ans l’objet d’une télé-réalité « La malédiction d’Oak Island » diffusée sur la chaîne History aux États-Unis. Si jusqu’à aujourd’hui rien de plus n’est sorti du trou la quête elle se poursuit.
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Par Tyron29 le 26 Janvier 2019 à 13:37
La rivière Baksan près de Terskol - Kabardino-Balkarie .
Arthur Zhemukhov a découvert dans la gorge de la rivière, un trou d’homme rectangulaire taillé dans la roche.
En septembre 2012, l'association publique de recherche scientifique Kosmopoisk y a mené sa troisième expédition d’exploration de la cavité.
Sans des compétences d'escalade, il est impossible d’y pénétrer.
D'abord, vous devez passer dans un trou de 40 sur 120 cm, puis descendre à l’aide une corde le long d'un axe vertical étroit, formé par deux dalles de pierre parallèles.
Après 9 mètres, le premier coude : le conduit va sur le côté puis se décompose.
Déjà, le silence absolu : de l'extérieur ne pénètre aucun son.
Débouchée du conduit à 17 mètres - Vue de dessous
A 23 mètres de profondeur, un nouveau coude : le « col de la bouteille ».
Puis à 42 mètres, vous débouchez dans une grande salle, que les chercheurs ont appelé « le flacon ».
Débouchée et descente dans « le flacon ».
Arrivée au fond du « le flacon ».
Pour atteindre le fond de la cavité, vous devez descendre plus de 78 mètres et cela prend plus d'une heure.
« La première chose qui attire votre attention est que les murs de l’ensemble de la cavité sont à l’évidence d'origine artificielle », explique Vadim Chernobrov, coordinateur de l'association Kosmopoisk.
« Ils sont composés de blocs en pierre lisse, soigneusement polis ».
Les parois sont rectilignes, lisses et polies.
Les joints entre les blocs sont précis et sans mortier.
« Il est facile d’en calculer la masse : chacun pèse environ 200 tonnes. Et comment les manœuvrer pour composer avec précision une telle structure est totalement incompréhensible. Et en ce sens que c'est fait par l'homme, j'ai peu de doute ».
Le même avis est partagé par Viktor Kotlyarov, historien étudiant la région :
Viktor Kotlyarov
« Lorsque nous avons montré des photos de cette cavité aux géologues, y compris des géologues étrangers, la plupart étaient inclinés penser à une origine artificielle.
En tout cas, tous étaient unis dans le fait qu'ils n'ont jamais vu quelque chose comme ça ailleurs. Il n'y a pas de structure souterraine analogue dans le monde ».
« Dans la cavité, les chercheurs ont trouvé une colonne « flottante » : un mégalithe est attaché au mur par un seul bord, ce qui fait qu'il semble suspendu dans l'air.
Malheureusement, il n'y avait aucune trace de présence humaine ou de restes organiques ».
« Le séjour d'une personne ou d'autres êtres vivants dans cette structure n'a pas été envisagé initialement.
Cette construction souterraine n'a pas été conçue comme un habitat, mais avait d'autres fonctions » a déclaré Vadim Chernobrov.
Vadim Chernobrov
« Selon notre version, cette cavité est une structure technique, qui a servi de sorte de résonateur, un convertisseur d'ondes et de radiations de nature inconnue.
Son âge est d'environ 5 mille ans. En termes de taille et de fonctionnalité, la cavité de la gorge de Baksan est comparable à la grande pyramide égyptienne ».
« Les chercheurs pensent que cet objet n'était très probablement pas souterrain auparavant.
Il était situé à la surface, attaché à la colline. Ainsi, cela peut expliquer pourquoi un des murs de la chambre « le flacon » est inégal, cahoteux, c'est un fragment de roche naturelle, et l'autre est lisse, poli et a été érigé par des constructeurs inconnus ».
« Pendant plusieurs millénaires, la structure géante a été couverte de terre, de sable et de débris de roche, les arbres ont poussé dessus. Et des blocs de pierre, autrefois situés en dehors de la colline, se sont retrouvés à l'intérieur.
La cavité de la gorge de Baksan peut également être déterrée, bien qu'il soit difficile d’imaginer ce qu'il faudra mettre en œuvre ».
Dès le moment où le public a appris l’existence de la mystérieuse cavité de la gorge de Baksan, il n'y a pas eu pénurie de versions sur son but.
Il a été supposé qu'il s'agissait d'un lieu d'inhumation pour des déversements d'animaux infectés, un bac de stockage de nourriture, une habitation aryenne, une structure de fortification, un repaire d'hommes des neiges...
Certains des explorateurs qui sont descendus dans la cavité ont entendu des hurlements, des bruissements et même des chuchotements, ce qui, si on le souhaite, peut être confondu avec une langue ancienne inconnue.
Mais il n’a été trouvé aucun reste ni trace d’une quelconque présence ou même occupation. Et cela réfute toutes les hypothèses farfelues ci-dessus.
Les chercheurs sont enclins à la version que cette construction d'une forme inhabituelle, conservée à l'intérieur de la roche, pourrait faire partie d'une structure plus globale.
Des légendes anciennes du Caucase du nord, qui se transmettaient de génération en génération, parlent de villes souterraines et de grottes.
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Par Tyron29 le 14 Janvier 2019 à 08:22
Les mystérieuses statues de l'île de Pâques font partie des sculptures les plus célèbres au monde. Ces sculptures de roche volcanique font de l'île du Pacifique l'un des endroits les plus mystérieux de la planète, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Mais pourquoi ont-elles été placées à cet endroit par la population autochtone? Les scientifiques pensent avoir enfin percé ce mystère.
Une nouvelle étude indique que les monolithes de pierre qui parsèment l'île lointaine du Pacifique ont peut-être été placés pour permettre aux habitants de... boire de l'eau. En effet, un grand nombre d'entre eux ont été construits sur d'anciennes plates-formes situées à proximité des ressources en eau douce, selon l'étude publiée dans la revue Plos One ce jeudi. La découverte pourrait permettre aux scientifiques d'en savoir davantage sur la civilisation qui a occupé l'île plusieurs siècles durant, et comment elle a survécu dans un environnement aux maigres ressources.
"Pas un rituel étrange"
"Ce qui est important, c'est que nos recherches montrent que les emplacements des colosses ne résultent pas d'un rituel étrange, mais sont intégrés dans la vie de la communauté", déclare au Guardian Carl Lipo, professeur d'anthropologie à la Binghamton University et co-auteur de l'étude.
Les peuples autochtones de l'île de Pâques, appelés Rapanui, ont construit près de 1.000 statues anthropomorphes du XIIIe siècle jusqu'à ce qu'ils entrèrent en contact avec des explorateurs européens au XVIIIe siècle. Mais le but des statues, connues sous le nom de moaîs, et des plates-formes sur lesquelles elles se tiennent, ou ahu, a longtemps dérouté les scientifiques.
Que d'eau... que d'eau!
Une équipe de scientifiques a analysé les emplacements de 93 ahu et les a liés à trois facteurs qui ont déterminé le conflit entre les zones habitées: l'agriculture, les lieux de pêche et la présence d'eau douce. Ils ont constaté que les ahu correspondaient à des endroits où l'eau s'infiltrait puis atteignait l'océan, plus précisément des endroits où des roches poreuses rencontraient l'océan.
À marée basse, un ruisseau d'eau douce se forme dans la mer. L'eau salée était été donc potable et a été consommée par les habitants. L'étude démontre que la population "dépendait en grande partie d'eaux saumâtres et buvait en réalité l'eau du Pacifique".
"Dans les endroits où l'on trouvait d'énormes quantités d'eau douce se trouvent d'immenses statues", souligne Carl Lipo. C'est pourquoi les auteurs de l'études pensent également que la taille des moaîs et ahu indique la quantité et la qualité de l'eau à l'emplacement où ils se trouvent.
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Par Tyron29 le 16 Octobre 2018 à 18:27
Dans les ruines de Ollantaytambo près de la ville de Cuzco au Pérou, les Incas construisirent une fontaine qui, même aujourd’hui est un véritable casse-tête pour les ingénieurs en hydraulique.
En effet, cette merveille, est une énigme qui montre à quel point ces peuples du passé maîtrisaient des techniques qu’il nous est impossible aujourd’hui, de réaliser.
Par une simple action du doigt le débit de l’eau diminue considérablement, et lorsqu’on y jette ensuite quelques gouttes sur le filet d’eau, la fontaine se remet aussitôt à couler avec force. Fut-elle construite pas les Incas avec une science qui leur venait de lointains ancêtres, ou bien la découvrirent-ils sur ce lieu ? Quoi qu’il en soit la petite histoire nous dit qu’elle fut réalisée pour le bain d’une princesse. La légende de la fontaine d’Ollantaytambo raconte l’amour d’une jeune princesse et d’un commandant du roi incas qui durent s’enfuir en cette région pour vivre leur passion.
Cette princesse aimait se laver à cette fontaine, mais malheureusement, le roi furieux retrouva les amants et fit tuer le général, puis mettre en prison à vie sa fille. La fontaine incas est à la hauteur de la légende.
Elle est dite magique et reste un lieu très touristique.
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Par Tyron29 le 14 Décembre 2017 à 13:45
Les habitants des îles de la Madeleine, un archipel rattaché au Québec, sont des descendants de naufragés qui ont échoué sur cet archipel au 18 ème et 19 ème siècle.
C’est l’histoire de Peter Alexander Tager, de la famille Brophy et de Robert Best que raconte la BBC. Tous, il y a plusieurs siècles de cela, ont embarqué dans un bateau pour traverser l’océan Atlantique entre l’Europe et le Canada, pour différentes raisons, mais ont connu un destin similaire : leurs bateaux se sont échoués sur les îles de la Madeleine.
A cette époque, il n'y avait pas de phare sur les côtes, et les étaient cartes peu précises. Nombreux sont ceux qui ne soupçonnaient même pas l’existence de cet archipel en forme d'hameçon, constamment battu par les vents, situé au beau milieu du golfe du Saint-Laurent. Si bien que pendant le 18ème et le 19ème siècle, 500 à 1.000 bateaux y auraient fait naufrage, affirme la BBC. «Une fois, 48 bateaux ont coulé lors d’une tempête», explique Charles Cormier, un garde-côte qui s’est installé sur l’île par passion pour les épaves.
Les descendants des naufragés demeurent toujours sur ces îles auxquelles ils sont attachés, malgré les difficultés qu’ils connaissent. Ensemble, ils forment une petite communauté de 550 personnes originaires du Royaume-Uni, des anglophones qui protègent leur identité dans un territoire majoritairement francophone. Nancy Clark, 32 ans, est la descendante d’un survivant : «Nous sommes une si petite communauté, il est probable que chacun de nous, ou presque, soit lié à au moins une personne qui s’est échoué ici».
Ces anglophones se sont séparés en trois communautés : à Grosse-Île et Old Harry dans le Nord, et l’Île-d’Entrée, une petite île située au Sud de l’archipel. Les habitants y partagent souvent le même patronyme : ainsi, les noms de famille «Clark» ou «Dunn» sont courants à Old Harry, tandis que c’est la variante «Clarke», avec un «e» qui prédomine à Grosse-Île.
Des maisons construites avec des restes d'épaves
Certaines maisons de l’île (peinte de couleurs sombres pour les anglophones, et de teintes plus criardes pour les francophones), sont construites à partir de planches issues des navires qui ont fini leurs routes sur les côtes houleuses de l’archipel. La maison de Rhoda Clark, la grand-tante de Nancy, ainsi que l’église, toutes deux situées à Old Harry, ont été construites à partir de morceaux d’épaves.
La plupart des restes des navires ont été entraînés au fond de l’océan avec le temps, mais quelques épaves restent visibles, comme celle du Corfu Islands (dessus), qui s’est échoué en 1963. «Tout le monde a été sauvé», affirme Charles Cormier. «Le bateau transportait des tonnes de peinture verte. Les habitants l'ont prise, et s’en sont servi pour leurs maisons. C’est la raison pour laquelle tant de maisons sont vertes».
L’archipel est désormais menacé par la montée des eaux : selon l’Université du Québec à Rimouski, 70% des côtes risquent d'être submergées. Certains habitants ont déjà dû déplacer leurs maisons. Pour se protéger de futurs naufrages, les côtes des îles de la Madeleine sont maintenant pourvues de six phares, construits à partir de 1870.
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