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Par Tyron29 le 23 Avril 2012 à 13:26
Après une récente observation d'OVNI dans le Maryland aux États-Unis, d'étranges hommes en noir ont été enregistrés par des caméras de sécurité dans un hall d'hôtel !
Les MIB en mission ?Souvent considérés comme des agents très spéciaux du gouvernement américain - même s'ils opèrent un peu partout dans le monde entier, notamment en France comme semblerait le montrer certains témoignages - les MIB interviendraient pour des missions spéciales.Les deux hommes filmés vêtus de noir, à la peau très pâle et portant un chapeau old fashion auraient ainsi été chargé d'interroger le témoin d'un phénomène OVNI qui eut lieu le 22 février à Gaithersburg (Maryland).Leur étrange apparence a effrayé le personnel en service ce jour-là.Selon les employés qui ont parlé aux deux hommes, ils étaient grands, chauves et complètement imberbes (pas même de sourcils ou de cils), avaient une peau extrêmement blanche, se ressemblaient comme deux gouttes d'eau et leurs yeux ont été décrits comme « si grands et si bleus, qu'ils étaient hypnotisants ...»Cette vidéo serait-elle la première preuve de l'existence des MIB ?Avaient-ils pour mission d'effacer toute trace de contacts extraterrestres ?Il faut bien avoir conscience que cette affaire relance les débat sur les men in black, qui ne sont que des personnages de SF, jusque maintenant...http://www.besoindesavoir.com/article/983395/retour-des-vrais-men-black
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Par Tyron29 le 20 Décembre 2011 à 15:13
La sortie de MIB 3, en 2012, met de nouveau la lumière sur ces hommes de l'ombre qui ne sont pas du genre à aimer la bronzette...
Depuis les années 1950, ces étranges hommes en noir (Men In Black - MIB) seraient effectivement chargés d'empêcher la divulgation de toute information relative aux phénomènes OVNI.Qui sont-ils vraiment ?Des extraterrestres ou des agents du gouvernement américain ?Les premières réponses furent rapides : il s'agirait d'agents du gouvernement américain - que certains qualifient d'extraterrestres - chargés d'étouffer les affaires d'OVNI trop évidentes..Depuis quelques années, l'image des MIB a nettement changé : il faut dire que Will Smith et Tommy Lee Jones incarnent des personnages plutôt sympathiques dans une intrigue plus proche de la comédie que de la science-fiction alarmiste. C'est effectivement en 1997, que le 1er opus de la série des Men In Black est sorti au cinéma : deux agents très spéciaux tente de réguler l'activité des extraterrestres sur notre bonne vieille planète...La fiction plus cool que la réalité !En France, rares sont les experts qui parviennent à décrypter ce phénomène ; parmi ceux-ci, Joel Mesnard est l'un des plus éminents. Et il rappelle dans son livre "Men In Black" que voir ces hommes mystérieux relève d'une expérience borderline qui se déroule généralement après une ou des observations(s) d'OVNI... Mais l'expert français tient à souligner qu'il n'y a jamais eu des preuves concrètes d'un quelconque rapport de causalité entre les OVNI et les Hommes en Noir.Quant à Bernard Bidault, que l'on peut également classer dans la catégorie des ufologues experts en la matière, il affirme avoir rencontré en 1976, des MIB dans la région parisienne... en pleine journée : trois hommes en voiture l'ont suivi avant de se volatiliser spontanément.Men in Black 3 plébiscité en Mai 2012 ?Men in Black 3 sera une nouvelle fois réalisé par le talentueux Barry Sonnenfeld (La Famille Adams, Wild Wild West).Le tournage du film a débuté en Novembre 2010, avant de connaître quelques problèmes en lien avec le scénario, ce qui aurait nécessité de nombreux remaniements en pleine production.C'est en 2011, que s'est tourné l'essentiel du film, qui aura pour sujet principal un voyage dans le temps avec l'agent J !Sa mission ? : revenir dans les années 1960 afin d'éviter au jeune agent K qu'il ne se fasse assassiner par, Boris, un personnage patibulaire, ce qui déclencherait une chaîne d'événements aboutissants à la fin du monde.*
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Par Tyron29 le 10 Janvier 2008 à 12:59
QUI SONT CES HOMMES EN NOIR ?
Il n'y a pas que les ovnis, il y a aussi les sinistres Hommes en noirs, qui se manifestent un peu partout dans le monde. Un phénomène déroutant, où l'on trouve des Cadillac démodées, ou d'autres voitures anciennes, des pantalons bien repassés et une ambiance digne des meilleurs films noirs américains
Moi je suis allé au fond du fantastique et j'ai trouvé la réponse. Pour Albert Bender, le directeur de l'international des ovnis, dans les époques 80, un groupe amateur américain de recherches sur les OVNIS, cette découverte aurait pu bouleverser lhumanité. Seulement, juste après sa découverte, il a reçu la visite de trois sinistres personnages, tout de noirs vêtus, qui lont averti quil devait « oublier ». Il a été assez impressionné pour oublier, lui qui clamait déjà, « Je sais ce que sont les ovnis ! » Son intention était de publier ses découvertes dans son magazine (Revue de l'Espace). Il y réfléchissait quant il reçut cette troublante visite.
Bender était allongé dans sa chambre à coucher en train de somnoler, quand il a remarqué trois visages dans la pièce. Les trois visages sont devenus plus clairs et les détails de leurs vêtements lui sont apparus. Ils étaient habillés en noir, comme des prêtres. Une seule différence : ils portaient des chapeaux d'un genre démodé, qui masquaient en partie les traits de leur visage. Les yeux des trois hommes se mirent soudain à s'illuminer, comme des ampoules électriques, et les trois visages firent de même. Alors ils convergèrent tous sur moi. La douleur au-dessus de mes yeux devint presque insupportable. Ils semblaient brûler de l'intérieur. Ce fut à ce moment que je sentis qu'ils m'adressaient un message par voie télépathique. Ces étranges visiteurs ont alors confirmé à Albert Bender que ses spéculations sur la vraie nature des OVNIS étaient absolument justes. Ils lui ont même fourni des détails supplémentaires. L'amateur d'OVNIS en sera si terrifié qu'il n'aura de repos avant d'avoir satisfait leur demande ; faire cesser la publication de son journal et dissoudre son association. Les Hommes en noir lui demanderont finalement de ne révéler la vérité à personne et de le jurer sur son honneur de « citoyen des Etats-Unis »
Cette histoire n'a été connue que bien des années plus tard. Elle est, malgré les apparences, d'un intérêt capital pour les enquêteurs, sur le problème des OVNIS. Car elle n'est pas la seule de ce genre ! D'autres personnes ont ainsi été contactées par des hommes en noirs, dans des pays aussi différents que les Etats-Unis, la Suède, la Grande-Bretagne, le Mexique, et aussi la France. De nombreux détails de ces récits correspondent à la description donnée par Albert Bender. Dautres ne correspondent pas du tout. En fait, ces visites de mystérieuses entités vêtues comme des curés, en civil, sont inquiétantes et posent le problème de savoir s'il s'agit d'une projection mythique ou de la réalité. Le témoignage classique sur la visite de ces Hommes en noir fait état d'un scénario relativement immuable. Peu après avoir vu un OVNI, le témoin reçoit la visite d'un enquêteur. Souvent cette visite est d'autant plus surprenante quelle survient très peu de temps après l'apparition de l'ovni, alors même que les autorités et la presse nont pas encore été averties. En général, l'enquêteur n'est pas seul. Trois est le chiffre avancé par plus grand nombre de témoins. Ces enquêteurs agissent comme de vrais policiers et semblent déjà au courant d'une quantité incroyable de détails aussi variés que le nom de la personne, les circonstances dans lesquelles elle a aperçu l'ovni, les témoins présents, etc.
Les trois hommes semblent venir dans une grande voiture noire, presque toujours une Cadillac, mais d'un modèle périmé. Curieusement, la voiture paraît neuve, sans taches parfaitement entretenues, à l'intérieur comme à l'extérieur. Si les témoins a eu le temps de noter le numéro d'immatriculation, celui-ci est généralement faux. Les visiteurs enquêteurs sont presque toujours des hommes. On rapporte très rarement la visite d'une femme. Leur apparence est strictement conforme à l'idée que se font les imaginations populaires des agents secrets, complet noirs, cravates noires, chapeaux noirs, chaussures et chaussettes. Par contre, leurs chemises sont d'un blanc immaculé, et les plis des pantalons impeccables. Ces messieurs ont l'air de sortir d'une boutique spécialisée dans la vente de vêtements de deuil. Il arrive qu'on décrive le visage de ces hommes en noir comme ayant quelque chose d'étranger. On leur prête ainsi une langue orientale, avec des yeux légèrement bridés. S'ils n'ont pas la peau noire, leur teint est plutôt mat.
Par contre, certaines ombres de leur visage sont étranges et on a signalé des Hommes en porteurs d'une sorte de maquillage. Ces Hommes en noir ne sourient généralement pas et ont des traits relativement inexpressifs. Leurs mouvements sont raides et maladroits, et leur comportement comme emprunté ; s'ils ne dégagent aucune hostilité directe, ils manquent totalement d'amabilité et laissent percer une froideur sinistre. Certains de ces hommes en noir se présentent parfois en uniforme de l'US Air Force ou d'autres corps de l'Etat. A l'occasion, ils exhibent une carte qui peut passer pour officielle. Leurs noms, évidemment, sont faux.
Le contact peut prendre la forme d'un simple interrogatoire ou d'une mise en garde déguisée. Ces visiteurs donnent souvent l'impression de bien connaître ce dont ils parlent et, en fait, de déjà posséder les réponses aux questions qu'ils posent. Ils parlent avec une élocution parfaite et une grammaire presque trop bonne pour être honnête. Selon les témoins, les dialogues engagés avec les hommes en noir sont d'ailleurs dans le plus pur style des films policiers américains, quand le policier gentil commence à s'énerver : « Encore une fois, M. X , J'ai peur que vous n'avez pas été honnête. Ou bien, toujours dans ce genre onctueux, mais plein de menaces, qu'affectionnent tant les scénaristes d'Hollywood : M.X , il ne serait pas très avisé de votre part de poster en rapport sur les OVNIS. » La visite se termine invariablement par une mise en garde : celle de ne rien révéler de l'incident à qui que ce soit. Celle, aussi, d'abandonner les recherches en cours (dans le cas où le « visité » est un enquêteur sur les problèmes d'ovnis). Et les Hommes en noir disparaissent aussi rapidement qu'ils sont entrés. Il existe bien d'autres détails troublant à propos de ces visites d'Hommes en noir.
Est-il possible de savoir quel mystère se cache derrière ces visites faites dans le seul but d'intimider ?
J'ai moi-même connu le contact avec ces hommes au mois d'août 1971 à Villiers-sur-Marne (Val de Marne), cela après mon retour sur le Pic Combeillon, sur le trésor de MAURES avec une affaire d'ovni, une histoire que mon ami Guy Tarade m'avait confié. A leur contact je me suis aperçu qu'ils ne portaient jamais de métal sur eux, pas de montres, de bijoux, bracelets, de chaînes, pas de boucles aux chaussures, pourquoi ? Voilà encore une autre question à répondre !
HOMMES EN NOIR : TROIS TENEBREUSES AFFAIRES
PREMIER AFFAIRE
Le cas le plus typique des apparitions de ces Hommes en noir est celui de Robert Richardson, de Toledo (Ohio), aux Etats-Unis. Une nuit de juillet 1967, il rentre en collision avec un objet inconnu qui lui barrait la route. Il en avertit aussitôt un organisme officiel de recherches. A la police qui l'accompagne sur les lieux après lincident, il ne peut que relater son aventure. Il roulait à faible vitesse quand il a vu, dans ses phares, un étrange objet lui barrer la route. Incapable de s'arrêter à temps, il la percuté de plein fouet. L'objet, lui a disparu aussitôt. La police ne relèvera que les traces de la voiture de Richardson. Pourtant, quelques jours plus tard, revenu seul sur les lieux, celui-ci trouvera un morceau de métal, qu'il estimera provenir d'un ovni Tout commence alors. Le lendemain, un peu avant <st1:time hour="12" minute="0" w:st="on">midi,</st1:time> deux hommes se présentent au domicile de Robert Richardson et l'interrogent pendant dix minutes. Ils ne se présentent pas et se contentent de la questionner. Ils repartent ensuite dans une Cadillac noire, d'un modèle vieux de quinze ans. Le numéro, noté par Richardson, se révèlera être un faux. Une semaine plus tard, trois hommes se présentent encore au domicile de notre homme.
Ils sont habillés en noir. Leur peau est également noire. La conversation s'engage, dans un anglais teinté d'accent. Les trois hommes tentent de persuader Richardson qu'il na pas eu d'accident. Ils lui réclament ensuite le morceau de métal qu'il a retrouvé sur la route. Quand il leur répond qu'il est dans un laboratoire officiel pour analyse, les trois hommes menacent et lancent : « Si vous voulez que votre femme reste aussi jolie quelle l'est actuellement, vous feriez mieux de nous rendre ce morceau. » Normalement, personne n'était au courant de l'accident nocturne de Robert Richerdson, hormis la police et l'organisme officiel de recherches sur les ovnis. On peut donc se demander qui étaient ces deux groupes de visiteurs et pourquoi ils tenaient tant à récupérer une « pièce à conviction »
DEUXIEME AFFAIRE
Après une partie de chasse, un soir de novembre 1961, Paul Miller et trois de ses amis reviennent chez eux, à Minot (Dakota du Nord). Ils aperçoivent soudain dans un champ voisin, une sorte de « silo lumineux » en train d'atterrir. Ils s'approchent, croyant voir un avion en difficulté, et ils découvrent deux humanoïdes. Pris de panique, Paul Miller ajuste l'un deux et tire, blessant, semble-t-il, la créature, avant de s'enfuir. Les quatre amis décident de ne parler de l'incident à personne. Pourtant, le lendemain matin, trois hommes vêtus de noir se présentent au domicile de Miller, juste avant qu'il ne parte au travail. Ils se disent envoyés par le bureau gouvernemental, sans d'ailleurs pouvoir le prouver. Ils affirment être au courant de l'incident par un « rapport ». Apparemment, ils connaissent tout de Miller : son travail, ses loisirs, ce qui s'est passé la veille. Ils posent leurs questions comme s'ils en connaissaient les réponses. Mais ils ne disent rien de l'humanoïde blessé. Par contre, ils semblent fascinés par les vêtements de Miller, qu'ils cherchent manifestement à regarder de plus près. L'incident laissera une telle impression de malaise au chasseur qu'il n'osera pas en parler avant plusieurs années.
TROISIEME AFFAIRE
Le docteur Herbert Hopkins est un médecin réputé. Agé de cinquante-huit ans, il est en pleine possession de ses moyens. En septembre 1976, alors qu'il travaille sur un cas d'apparition d'ovni, dans le Maine, au Etats-Unis, il reçoit un coup de téléphone. Un homme, qui se présente comme vice-président d'une association de recherches sur les ovnis, demande de lui parler. Le docteur accepte. Pour guider son visiteur, il descend allumer les lumières extérieures de la maison. C'est alors qu'il voit un homme en train de monter les marches. C'est celui qui vient de téléphoner. Premier mystère : comment a-t-il fait pour accourir aussi rapidement, d'autant qu'il n'y aucune voiture garée sur le parking de la maison ? L'homme est habille en noir : costume, chapeau, cravate et souliers. Sa chemise est immaculée. Tout, sur lui, a l'air parfaitement propre et très bien repassé. Deuxième étrangeté : quand il retire son chapeau, l'homme est glabre ; il n'a ni cheveux, ni sourcils, ni même de cils. De plus, sa peau est très pâle, alors que ses lèvres sont rouge vif.
Quelques instants plus tard, le docteur Hopkins s'apercevra qu'il s'agit d'un maquillage et que l'homme porte comme un rouge à lèvres. La conversation s'engage librement. On parle d'ovnis. Plus le temps passe et plus l'intensité du discours de l'Homme en noir diminue. Il va finir par se lever, un peu comme s'il avait les jambes très faibles, et il dira : « Mon énergie diminue, je dois partir maintenant. Au revoir ». Avant de partir, il affirmera au docteur que deux pièces de monnaie se trouvent dans ses poches. Cest le cas. Par une sorte de suggestion hypnotique, l'Homme en noir en fera disparaître une, non sans affirmé : « Ni vous, ni quiconque ne reverra cette pièce sur cette planète ». Titubant légèrement, l'Homme gagnera la sortie et s'enfoncera dans l'obscurité. Le docteur apercevra une lumière très vive sur la route, une lueur plus blanche que celle des phares d'une voiture.
On ne retrouvera aucune trace de l'engin.
Quelques jours plus tard, Maurenn, la belle-fille du docteur, devait recevoir une visite au moins aussi étrange. Un couple, cette fois ! L'homme et la femme paraissaient âgés d'une trentaine d'années, et ils portaient des vêtements démodés. La femme avait un air bizarre, avec sa poitrine tombante et ses hanches curieusement faites. Tout deux marchaient à petits pas, comme s'ils avaient peur de tomber. Pendant tout l'entretien, qui portera sur des questions personnelles et sur la vie quotidienne, l'homme ne cessera pas de « câliner » sa compagne, non sans demander à Maureen et à John, son mari, si c'était bien ainsi que cela se faisait . Il finira d'ailleurs par poser des questions très particulières sur l'intimité de Maureen. L'entretien cessera brutalement et les deux êtres partiront, sans même dire au revoir à ceux qui les avaient accueillis.
Comment expliquer ce genre de visites ?
Depuis le début de ce siècle, il semble que ce genre de personnages devient moins fréquent dans le monde. Il semble bien que les visiteurs utilisent une gamme diversifiée de véhicules :
Années 60 et 70, utilisation de Cadillac, Plymouth, Limousine noires aux USA.
Fin des années 60, une Volkswagen au Brésil.
Années 70, une Mustang rouge en Espagne.
Années 50, une 2CV en France.
Années 70, une R 16, France Troyes.
Années 80, une Volkswagen bleue en France, près de Melun.
*
Ref: The UNIX Pained, N° 39
Jacques Bergier
The Brother from Another Planet
Space Review
Aux confins de lUnivers, 474, 475, 486, 487
la taverne de l'étrange- 10 janvier 2007
4 commentaires -
Par Tyron29 le 26 Mars 2006 à 18:27
Si les observations d'ovnis sont légions, le phénomène souffre d'un problème majeur : l'absence quasi générale de preuves matérielles. Pourtant, des photos sont prises, des débris sont ramassés mais ils disparaissent, volés ou emportés par de soi-disant agents du gouvernement qui ratissent large après des contacts rapprochés. Seulement voilà, leur comportement atypique, leurs choix vestimentaires rétro, leur visage inexpressif les classent d'emblée dans les manifestations de l'étrange. On les a appelés les Men in Black ( M.I.B). Un film du même nom a même été tiré des différents témoignages de leur existence. Derrière le scénario hollywoodien, une réalité ne cherche-t-elle pas à se dire ?
Le 3 mai 1975, Carlos de los Santos Montiel est aux commandes de son avion Piper lorsqu'il s'aperçoit qu'il est accompagné par deux ovnis, un de chaque côté, tandis qu'un troisième lui fonce dessus et endommage la carlingue. Les commandes de son avion ne répondant plus, il croit sa dernière heure arrivée mais curieusement il continue à voler et se pose sans problème. Les radars de Mexico ont enregistré toute la scène et son aventure a aussitôt un grand retentissement médiatique. Il est même invité à participer à une émission de télé à laquelle il se rend en toute tranquillité. Sur le trajet des studios, deux limousines noires l'encerclent et quatre hommes en noir descendent et s'approchent de sa voiture : « Si tu veux rester en vie ainsi que ta famille, ne parle jamais de ton observation ! » lui dit l'un deux d'une façon si persuasive que Carlos fait demi-tour aussitôt et rentre chez lui. Quelques semaines plus tard, le célèbre Dr Allen Hynek, fondateur du CUFOS, demande à le rencontrer. Carlos accepte et là encore, alors qu'il est en chemin, il se fait aborder par un M.I.B qui lui répète la menace précédente. L'entrevue neut jamais lieu.
Le docteur Hopkins, qui s'occupait psychologiquement d'un jeune abducté (enlevé), D. Stephens, reçut un soir une visite étrange quelques secondes après un coup de fil lui annonçant la venue du vice-président de la New Jersey UFO Research Organization. L'homme qui se présenta était entièrement vêtu de noir de la tête aux pieds mais ce qu'il y avait de plus choquant, c'était la peau de cet homme : particulièrement blanche, avec un aspect plastique et dépourvue de poils : ni cils, ni sourcils, ni barbe même fraîchement rasée. Par contre, ses lèvres d'un rouge vif s'effacèrent après qu'il les eut essuyées avec le dos de la main. Le visiteur interrogea le docteur sur le cas du jeune Stephens et l'écouta un long moment sans faire le moindre commentaire. Peu après l'homme en noir fit disparaître une pièce de monnaie qui se trouvait dans la main du docteur et l'informa que le coeur de Barney Hill ( un des plus célèbre abductés des U.S.A ) avait disparu de la sorte car « il en savait trop ».
Puis l'homme en noir ordonna de détruire toutes les bandes magnétiques concernant le cas Stephens ainsi que tout ce qui avait trait aux ovnis. Peu à peu, le rythme avec lequel l'homme s'exprimait ralentit. Il commenta « Mon énergie diminue », se leva et quitta l'appartement du docteur en marchant très lentement. Celui-ci, fort impressionné par la visite qu'il avait reçue, effaça aussitôt les bandes magnétiques en question. Le cas du docteur Hopkins n'est pas isolé, de nombreux témoignages relatent la venue intempestive de ces hommes en noir peu après une observation d'ovni et plus encore après la récolte d'une preuve de leur passage.
On cite même une première intervention de l'un deux en mars 1880 après l'observation du fameux « dirigeable » qui traversa le ciel du Nouveau-Mexique et laissa tomber par dessus bord quelques objets rapidement récupérés par un homme qui en offrit une somme tellement énorme que ces derniers lui furent cédés sans problème. Les homme en noir ne se contente pas de faire table rase de toute preuve, ils réduisent au silence ceux qui en savent trop. On les sait à l'origine de la fermeture de plusieurs bureaux dinvestigation sur les ovnis après que leur dirigeants a reçu leur visite. Il en fut ainsi du Flying Saucers Investigations et du Flying Saucers Bureau en 1953.
Albert K. Bender, son créateur, fut visité par trois hommes en noir qui lui révélèrent la vérité sur les ovnis et firent appel à son civisme de citoyen américain pour cesser toute activité. Le dernier numéro de la revue « Space Review » qu'il éditait sortit peu après, indiquant à ses lecteurs quil était interdit en haut lieu de connaître la vérité sur les ovnis. Dix ans plus tard, A. Bender publia un livre, « The flying saucer and the three men », dans lequel il racontait la fameuse visite des hommes en noir mais ses dires contredisaient tout à fait ce qu'il avait laissé entendre à l'époque. Mais les Men in Black ne serait pas qu'impressionnants et désagréables, ils seraient aussi parfaitement malpolis si lon en croit l'aventure vécue en 1975 par un couple du Minnesota quà rapportée le docteur Allen Hynek.
Un couple roulait en direction de la ville lorsque l'homme voulut s'arrêter à une cabine pour passer un coup de fil. Il stoppa devant un téléphone lorsqu'une cadillac noire lui coupa la route. Un homme en jaillit et pénétra dans la cabine le premier. Le témoin reprit sa voiture et s'arrêta peu après devant une seconde cabine mais la même chose se reproduisit. Passablement énervé, il repartit aussitôt et s'arrêta devant une troisième cabine, espérant que cette fois il parviendrait à donner ce coup de fil qui devenait urgent. A sa grande surprise la cadillac noire lui coupa à nouveau la route et l'homme se jeta sur le téléphone. Le couple releva la plaque minéralogique qui s'avéra bien sûr être fausse et prit en chasse la voiture mais bientôt celle-ci s'éleva dans les airs et disparut !!!
Le 30 novembre 1987, à l'aube, sur I'lkley Moor, dans l'Ouest du Yorkshire, en Angleterre, un ancien policier, Philips Spencer, s'apprête à prendre une photographie du village de Menston. Soudain il aperçoit une « entité entourée d'une lumière verte » à une certaine distance devant lui. Ensuite, il ne se souvient plus de rien : il se réveille à Menston, étourdi et désorienté. Aussitôt, il fait développer sa pellicule. Sur l'une d'elles figure la fameuse « entité ». Désemparé, Spencer décide de s'adresser à un ufologue. Il tombe sur l'adresse de Jenny Randles, spécialiste dans ce domaine, à qui il écrit une lettre décrivant ce qu'il lui est arrivé. Celle-ci le met en rapport avec un autre chercheur, Peter Hough, qui suggère à Spencer de se soumettre à une enquête approfondie. Philips Spencer accepte de collaborer, et environ six semaines plus tard, il reçoit la visite inattendue de deux hommes qui prétendent être des agents des services de renseignements de la Royal Air Force. En lui montrant, rapidement et de loin, leurs laissez-passer officiels, ils déclinent leurs noms : Jefferson et Davis. Puis ils lui expliquent que leur mission consiste à récupérer la photo que Spencer a prise à Ilkley Moor. Mais celui-ci a déjà remis la photo à Peter Hough. Mécontents, les visiteurs repartent bredouilles. Comment ces étrangers connaissaient-ils l'existence de cette photographie ?
Spencer n'en avait parlé quà sa femme, à P. Hough, à J. Randles et à Arthur Tomlinson, autre ufologue enquêtant sur cette affaire. Informé de la mésaventure de Spencer, Hough contacte les services de renseignement de la Royal Air Force pour obtenir confirmation de l'identité des visiteurs. On lui répond que personne de ce nom n'existe et qu'aucun membre des services en question ne s'est rendu chez Spencer. Devant ces faits troublants, Hough parvient à la conclusion que Spencer a été la victime d'un des « sous-produits » les plus curieux du phénomène ufologie moderne : une visite des « hommes en noir ».
Dans le monde entier, des ufologues recueillent d'innombrables récits analogues, récits de visites effectuées par des Hommes en noir dont le seul but semble être d'inciter au silence les personnes concernées. Si l'on étudie le phénomène de plus près, on constate qu'il existe deux types de visites d'Hommes en noir : en effet, si ceux-ci prétendent toujours posséder une identité humaine, dans certain cas, cette identité semble au premier abord plausible- ce n'est qu'après vérification que l'on s'aperçoit que l'identité déclinée était fausse et que ces hommes ont une connaissance inexpliquée de certaines informations. Dans l'autre cas, au contraire, leurs apparitions foisonnent de détails invraisemblables.
Par ailleurs, un certain nombre d'ufologues sont convaincus que les gouvernements cherchent à empêcher la population de découvrir la vérité sur les ovnis. Dans cette hypothèse, les Hommes en noir feraient partie d'une conspiration gouvernementale, fomentée par les services secrets et destinée à manipuler les témoins d'apparitions dovnis et les enquêteurs. La principale faiblesse de cette théorie réside dans le fait que les vagues menaces proférées par les Hommes en noir ne sont jamais mises à exécution. En effet, ceux qui ont refusé de se conformer à leurs instructions n'ont jamais plus été inquiétés par la suite. D'autres personnalités cherchent une explication psychologique au phénomène des MIB.
L'ufologue Alvin Lawson note que toutes les personnes à l'allure étrange liées aux affaires d'ovnis semblent correspondre aux archétypes qui, selon le psychologue Carl Jung, sont enfouis dans l'imagerie inconsciente de chacun. En effet, de nombreux récits populaires évoquent des hommes vêtus de noir qui, périodiquement, sortent de leur monde souterrain pour rendre visite aux vivants. Selon certains chercheurs, les Hommes en noir ne sont que la version contemporaine de ces figures mythologiques.
Mais a quoi ressemblent-ils ces M.I.B ?
Grands, la peau mate « olivâtre » ou très blanche et maquillée grossièrement, le visage anguleux, leurs yeux sont noirs et leur regard hypnotique est en général caché derrière des lunettes noires. Ils se signalent surtout par leurs habitudes vestimentaires un peu rétro et leur goût pour les limousines années 60, noires évidemment. S'ils s'expriment dans la langue de leur interlocuteur sans faire la moindre faute, leur débit est saccadé, monocorde, les mots sont comme juxtaposés les uns aux autres, comme on attendrait d'un ordinateur mais qui ne serait pas branché sur le secteur et aurait besoin périodiquement de se recharger (en prenant des petites pilules vertes).
Mais d'où viennent-ils ?
Si leurs méthodes font penser à celles de la CIA et si leur présence et leurs objectifs pourraient cadrer avec ceux d'une des agences sensibles du mille-feuille gouvernemental américain, leur côté un peu mécanique et rétro les range définitivement dans les personnages « non-identifiés », voire dans les EBE ( entité biologique extraterrestre).
Même si leur existence prend sa source dans l'imaginaire de la science-fiction et notamment dans le récit d'Edmond Hamilton en 1932, « Space Rocket murders », et quelle a été popularisée par le film « M.I.B », la vitesse avec laquelle ces personnages ont envahi les écrans cinématographiques et publicitaires laisse à penser qu'ils relèvent d'une réalité connue seulement par l'inconscient qui a trouvé ici, enfin, sa représentation.
La taverne de l'étrange- 25 mars 2006
Coming soon :
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