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Par Tyron29 le 15 Juin 2022 à 11:18
Personne n’avait réussi à déchiffrer le "code Dickens", une sténographie utilisée par le romancier de l’époque victorienne pour ses documents personnels et confidentiels, jusqu'à aujourd'hui où un Américain a décodé une lettre de l'auteur anglais datant de 1859.
Charles Dickens, l’auteur de David Copperfield et d’Oliver Twist, est considéré comme l’un des plus grands romanciers de son époque, notamment grâce à ses feuilletons qui étaient publiés dans les journaux anglais. Mais Dickens écrivait aussi en privé, en utilisant une sténographie qu'il appelait "l'écriture du diable", et qui depuis près de 160 ans restait un mystère indéchiffrable.
Ancien sténographe judiciaire, "Dickens a appris un système de sténographie difficile, appelé Brachygraphie, qu'il évoque d'ailleurs dans son roman, David Copperfield, l'appelant un mystère sténographique sauvage", explique The Dickens Code, un site web dédié à la résolution de ce mystère et qui met à disposition des copies de certaines lettres de l’auteur.
Le site ajoute que "Dickens a utilisé la sténographie tout au long de sa vie, mais pendant qu'il utilisait le système, il le modifiait également. Ainsi, les crochets, les lignes, les cercles et les gribouillis sur la page sont très difficiles à déchiffrer". Le projet Dickens Code a donc offert à quiconque pouvait transcrire cette sténographie une somme de 300 livres sterling.
Et c’est finalement un Américain, Shane Baggs, qui n'avait jamais lu un roman de Dickens auparavant, qui est parvenu à déchiffrer l'une des lettres rédigées par l’auteur. Spécialiste en support technique informatique en Californie, Shane Baggs a passé environ six mois à travailler sur le texte, principalement après le travail. Il a déclaré qu'il avait entendu parler du concours pour la première fois par le biais d'un groupe sur Reddit dédié au craquage des codes et à la recherche de messages cachés.
Seulement 70 % de la lettre déchiffrée
Le document décodé est donc une lettre de 1859, adressée au rédacteur en chef du Times, John Thaddeus Delane, où Charles Dickens dit qu'un employé du journal a eu tort de rejeter une publicité qu'il voulait dans le journal faisant la promotion d'une nouvelle publication littéraire, et l’auteur demande à nouveau qu'elle soit diffusée.
Mais seulement 70 % de cette lettre a été déchiffrée, le code Dickens a donc encore du travail à faire et continue de faire appel à des bénévoles, mais sans récompense cette fois-ci.
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Par Tyron29 le 22 Août 2021 à 18:06
Alors que le film Doctor Sleep, la suite de Shining, est sorti dans les salles en 2019, certains fans ont tenu à réexaminer les théories surprenantes qui entourent ce chef-d’œuvre.
L’auteur, Stephen King, n’a pas beaucoup aimé l’adaptation de Stanley Kubrick de son plus célèbre roman, allant même jusqu’à créer sa propre série télévisée de l’histoire en 1997. King avait reproché au légendaire réalisateur Kubrick d’avoir réalisé un film tout à fait personnel de son roman de 1977. Kubrick avait refusé de lire le scénario de King et avait décidé d’en écrire un autre en compagnie de la romancière Diane Johnson.
Selon des théoriciens du complot, le film The Shining est jonché de références aux propres obsessions de Kubrick. Et plus important encore, disent-ils, le film est la confession de Kubrick selon laquelle il avait aidé la NASA à simuler les atterrissages sur la Lune.
Le cinéaste Jay Weidner a réalisé un documentaire, intitulé Room 237, dans lequel il examine les diverses théories du complot entourant The Shining. Il a exposé sa théorie dans un essai intitulé « Secrets of The Shining » ou « How Faking the Moon Landing Nearly Cost Stanley Kubrick his Marriage and His Life ». Il tend à démontrer que la mission Apollo a été simulée par Kubrick en personne. C’est de cet ouvrage que cette théorie, devenue si populaire, tire son essence.
Kubrick était le choix naturel, pour filmer les alunissages, en raison de son film de 1968, intitulé 2001 : L’Odyssée de l’Espace, qui paraissait plus réaliste que la séquence d'atterrissage sur la Lune en 1969. Weidner souligne que Jack Nicholson, vedette de The Shining, a à peu près le même âge que Kubrick et ressemble, physiquement et dans son comportement, au réalisateur tout au long du film. Il fume la même marque de cigarettes. Il se fait pousser une barbe similaire et il a la même expression hagarde que l'on voit sur les photos du réalisateur pendant cette période.
Weidner prétend que Kubrick était perturbé d’avoir participé à la falsification de la mission Apollo 11. Le personnage de Nicholson, Jack Torrance, accepte de s'occuper de l’hôtel Overlook au début du film. Le responsable qui lui confie ce poste rappelle vaguement John F. Kennedy, le président qui a inspiré les missions sur la Lune. Et il est entouré de symboles patriotiques tels que l’aigle et le drapeau. Le bureau du directeur est également décoré de symboles Amérindiens - un rappel que l’hôtel est situé sur un ancien cimetière, tout comme l’Amérique moderne a été fondée sur les ossements de tribus telles que les Sioux, les Cherokee et les Pawnee.
C’est aussi ici que Torrance a eu sa première vision des filles de l’ancien gardien qui sont des jumelles. Notons que cela représente une différence par rapport au roman. Weidner suggère que c'est un symbole des missions Gemini qui ont précédé le programme Apollo. Selon Weidner, Shining renferme plusieurs autres symboles obscurs qui ne peuvent être compris qu’à la lumière des aveux de Kubrick : la tempête de neige qui entoure l’hôtel représente la guerre froide. C’est la rivalité des États-Unis avec la Russie qui a provoqué la course à l’espace.
Il y a aussi plusieurs ours cachés dans les décors de The Shining – qui sont des symboles de la Russie. Dans une scène mémorable, le fils de Torrance, Danny, reçoit un message de la part de la présence surnaturelle qui hante l’hôtel. Alors que Danny se lève après avoir joué avec ses petites voitures sur le tapis de l’hôtel - avec son motif hexagonal en forme de « trépied », le spectateur peut voir qu’il porte un pull avec une fusée spatiale sur lequel est écrit « Apollo 11 ».
« Le public qui regarde le film voit littéralement le lancement d'Apollo 11, juste devant leurs yeux, quand Danny se relève », explique Weidner. « Ce n'est pas le vrai lancement d'Apollo 11, c'est bien sûr le lancement symbolique d'Apollo 11. En d'autres termes, ce n'est pas réel. » Puis Danny se dirige vers la chambre la plus hantée de l’hôtel - la chambre 237. La pièce qui a inspiré l'histoire originale est la chambre 217 de l'hôtel Stanley. Pourquoi le changer en 237 ? Parce que, selon Weidner, la distance entre la Terre et la Lune est de 237 000 miles.
Pendant ce temps, le père de Danny, Jack Torrance, travaille sur un projet d’écriture secret qu’il ne montrera pas à sa femme. Et quand elle finit par le découvrir, elle ne voit qu’une phrase, répétée encore et encore « All work and no play makes Jack a dull boy ». Weidner a remarqué qu’en remplaçant les deux lettres « l » du mot « All » par le chiffre « 1 », cela donnait « A11 », ce qui serait une référence direct à Apollo 11.
Il explique que c'est ce conflit intérieur et cette culpabilité pour avoir menti à la police américaine qui ont poussé Kubrick à écarter Stephen King du film et à le transformer en une confession codée : « Cela explique également pourquoi Kubrick a dû dissimuler toutes ces informations cruciales dans le roman de King », dit Weidner.
« Kubrick voulait que cette histoire soit révélée, mais il craignait également pour sa vie. Kubrick a dû simuler la réalisation du roman de Stephen King afin de pouvoir révéler qu'il était impliqué dans le simulacre de l’atterrissage sur la lune ! »
C’est peut-être aussi une coïncidence extraordinaire que la suite de The Shining arrive au moment même où la NASA a annoncé sa propre suite au projet Apollo – le Projet Artemis …
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Par Tyron29 le 26 Juillet 2021 à 08:36
L'entité semble vivante, capable de se transformer à volonté , de pure énergie !
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Par Tyron29 le 5 Mai 2021 à 08:31
Le syndrome de Cotard est une affection extrêmement rare et particulièrement atypique : les personnes qui en souffrent sont plongées dans un état délirant, jusqu'à penser qu'ils n'ont plus d'organes à l'intérieur de leurs corps !
Cette négation du corps amène le sujet à penser qu'il est déjà mort, bien qu'il soit bel et bien vivant... Un article du NouvelObs rapportait l'étrange cas d'une jeune femme américaine nommée Haley Smith, qui a vécu trois ans en pensant qu'elle était morte.
Le psychanalyste German Arce Ross, qui a déjà travaillé avec des malades de Cotard, est revenu sur ce terrible syndrome.
"Le syndrome de Cotard, aussi appelé "délires des négations", est un phénomène fascinant, qui a été découvert au 19ème siècle par Jules Cotard, un neurologue et psychiatre français.
Il se déclenche dans un contexte anxio-dépressif et touche généralement des personnes âgées, qui sont le plus souvent des femmes. Il peut se manifester de différentes façons. La personnes atteinte par ce syndrome peut tout d'abord nier ses organes. C'est une négation hypocondriaque et délirante de son propre corps et de sa propre vie. Dans ce cas, le sujet est intimement persuadé que ses organes vitaux n'existent pas ou sont en train de pourrir. La personne atteinte peut aussi avoir des troubles du regard. Elle peut par exemple se regarder dans un miroir et ne pas se voir, comme si son image avait été gommée.
Ce n'est pas un problème de vue, mais un problème de vision mentale. Le sujet peut également être atteint d'un délire d'énormité. Dans ce cas-là, il peut croire que son corps devient trop grand pour lui-même, sans que cela ne s'apparente à de la mégalomanie. Enfin, le sujet peut se croire immortel. Il vit déjà comme un mort donc il considère qu'il ne peut pas mourir."
Le psychanaliste ajoute que le travail créatif peut aider à surmonter ce syndrome.
"La création sous toutes ses formes peut aussi aider ces personnes à s'en sortir. Certains artistes, qui n'étaient pas atteints de ce syndrome, mais qui sont passés par une spirale du vide, comme Antonin Artaud ou Van Gogh, ont sus se stabiliser grâce à l'art, à la création."
Source- revue Mondes Etranges
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Par Tyron29 le 21 Décembre 2020 à 09:05
Un Christ du 17ème siècle, représenté dans le tableau "le Christ aux outrages", s'est montré plutôt facétieux et a été à l'origine d'une enquête (juillet 2012) digne d'un roman policier qui a duré presque un mois !
L'alarme qui protège le tableau- gardé à l'abbaye de Chancelade en Dordogne- a en effet sonné chaque nuit, durant des semaines, à la clinique des Lilas... à plus de 500 km de distance. Intrigante, l'affaire de l'abbaye de Chancelade fait beaucoup parler dans cette petite commune de la périphérie de Périgueux, comme dans l'établissement hospitalier.
"Fin juin, plusieurs infirmières excédées m'ont expliqué qu'elles recevaient toutes les nuits, à 1 heure, 2 heures ou 3 heures du matin, des appels anonymes. C'était toujours le même numéro qui sonnait trois fois de suite au standard et était renvoyé dans les offices des infirmiers à chaque étage. Et lorsque l'on décrochait, personne ne répondait au bout du fil" explique la directrice des ressources humaines de la clinique des Lilas dans les colonnes du Parisien.
La DRH prend alors les choses en main, contacte l'opérateur Orange et remonte ainsi jusqu'à l'abbaye de Chancelade. Dans la petite ville périgourdine de 4200 habitants, le responsable informatique, David Gauthier, revient sur l'affaire :
"Après quelques recherches, je me suis rendu compte qu'il s'agissait du numéro de l'alarme du tableau installé dans une vitrine sécurisée de l'abbaye", raconte-t-il.
Un système géré" à distance par une société installée en région parisienne. Il appelle à son tour l'opérateur Orange qui promet d'intervenir.
"Après recherche, le mauvais aiguillage des appels ne vient pas de nous, assure-t-on au service presse de l'opérateur. Deux hypothèses sont possibles : soit il y a eu une manipulation malheureuse sur le standard de l'abbaye, soit il y a eu une erreur à la centrale d'alarme" commente l'opérateur.
Le mystère du "Christ aux outrages" demeure donc. "C'est la première fois que cela nous arrive. C"est sûr que des gens vont y voir un signe" conclut David Gauthier.
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