-
Par Tyron29 le 9 Septembre 2010 à 01:59
CERTAINS Y CROIENT DUR COMME FER…
Si en vous promenant dans la campagne, vous voyez soudain un petit tourbillon de poussière courir à la surface d’un champ ou d’un sentier, ne vous étonnez pas… c’est une fée qui passe !
Et si, dans une clairière vous remarquez, au pied d’un arbre, un hêtre de préférence, un grand cercle où l’herbe semble avoir poussé plus drue et plus verte, songez que c’est là, au clair de lune, que les fées ont donné leur fête, la nuit dernière. Ces croyances, on les trouve curieusement, dans toutes les régions d’Europe, de l’Italie à l’Allemagne en passant, avec une prédilection particulière pour les contrées brumeuses des pays celtes : Bretagne, Irlande, Ecosse ou Cornouailles. Les fées, selon les occultistes, peuvent exister. Ce sont des entités venues d’univers parallèles, la matérialisation d’esprits élémentaires. Un prêtre écossais qui se piquait d’occultisme les décrivait ainsi, en 1691 : « Ces fées sont d’une nature intermédiaire entre l’homme et l’ange… d’esprit intelligent et curieux, de corps léger et fluide, quelque peu de la nature d’un nuage condensé et plutôt visible au crépuscule ».
Selon la tradition, les fées sont des êtres bénéfiques ou maléfiques d’une grande beauté et d’une jeunesse rayonnante ou, au contraire, d’une laideur repoussante, qui président au destin des hommes. Elles hantent les cavernes, les rochers, les fontaines, les rives des lacs, des rivières et des étangs où elles apparaissent, de préférence la nuit, quand il y a à la fois de la brume et du clair de lune et qu’un soupçon de brise peut faire bouger leurs longues robes pâles. Leurs noms varient avec les régions. Ce sont les dames blanches, noires ou vertes, les blanquettes, les bonnes femmes, les filandières, les lavandières, les blanches mains. Certaines ont même un nom propre qui les a fait passer dans la légende comme Ondine, Mélusine, Viviane, Morgane, Berthe la sauvage, Tante Arie, Benefa ou Benohie.
Les fées sont immortelles, mais de puissances inégales. Aussi se livrent-elles des combats acharnés. Elles peuvent se rendre invisible et se changer en animaux à volonté et elles ont une passion immodérée pour la couleur verte… et le hêtre dont le bois, dit-on, servit jadis à fabriquer la croix du Christ. Aussi jamais la foudre ne s’abat-elle sur un hêtre, ni sur aucun des lieux qui sont hantés par les fées. Leur rôle auprès des hommes commence à la naissance. Ce sont elles qui vont visiter les nouveau-nés et leur attribuent plus ou moins de talents, selon leur humeur. Et quand un nouveau-né « sourit aux anges », en réalité c’est aux fées penchées sur son berceau qu’il fait risette. En Bretagne dès qu’un enfant est né on dresse dans un coin de la maison, une table richement garnie pour les fées. Si elles sont satisfaites de ces cadeaux culinaires elles se pencheront avec davantage de bienveillance sur le bébé.
En Grèce c’est le cinquième jour après l’accouchement que les « Mires » font leur visite. Et, là aussi, on les attend avec grande cérémonie. En Normandie on habille parfois les enfants de blanc pendant des années pour les vouer aux « bonnes dames blanches ». Aux environs de la Roche aux Fées près de Rétiers, les paysans rendaient un véritable culte aux fées à cause de leur pouvoir sur les petits enfants. Ils prétendaient que les bonnes dames venaient les visiter en passant par les cheminées. Plus tard, quand les hommes grandissent, les fées semblent moins tendres avec eux. Elles continuent à vivre dans leur entourage. Quand un meuble craque, quand une porte grince, quand un rideau bouge, ce sont elles qui passent, invisibles mais toujours présentes. Pourtant elles aiment jouer des tours aux pauvres hommes. On sait qu’Ondine, la jolie fée des eaux, lorsqu’elle rencontre un beau jeune homme qui cherche son chemin s’offre toujours à le guider. Mais elle l’entraîne dans son repaire et le noie. Et si Tante Arie est une bonne fée du Jura qui distribue des friandises aux enfants à Noël, les lavandières anglaises, elles, font le malheur des voyageurs qui les rencontrent la nuit en plein travail au bord des étangs.
Elles leur demandent de les aider à tordre leur linge et, s’ils acceptent, elles les étranglent avec. Les filandières, ces vieilles fées qui vont toujours par trois, avec leurs quenouilles et leurs fuseaux, ne sont plus guère aimables. Sur leur passage elles jettent des mauvais sorts. Aussi au XVIIe siècle dans l’église de Poissy avait-on pris l’habitude de célébrer chaque saison, une messe en l’honneur des fées pour préserver la région de leur colère. Les neuf fées de l’île de Sein, en revanche, descendantes de druidesses gauloises étaient, elles, la providence des marins. Elles les guérissaient, elles leur prédisaient l’avenir et elles commandaient aux flots de cette passe redoutée de se montrer cléments.
C’est le vendredi que les mauvaises fées sont le plus à craindre. Et surtout si vous portez un vêtement de couleur verte. C’est leur couleur préférée – la fée Morgane, dit-on, tressait inlassablement sa splendide chevelure verte – mais elles ont horreur que les humains se l’approprient. Elles ont, ainsi, poursuivi pendant des siècles de leur jalousie la famille des Graham, en Ecosse, dont le vert était la couleur dominante du clan. Inexplicablement dans les batailles les membres de la famille tombaient sous le coup de balles qui avaient toujours traversé les carreaux verts de leurs tartans. Mais c’est surtout au moment de la mort que les fées, messagères du destin (on prétend que leur nom vient du latin « fatum », destin) se manifestent aux hommes. En Europe presque toutes les grandes familles nobles sont persuadées qu’une fée, une « dame blanche », veille au destin de leur lignée et qu’elle apparaît pour annoncer les malheurs, en particulier les morts prochaines. La maison de Suède a sa dame blanche, les Hohenzollern et les Habsbourg aussi. Et la maison d’Autriche également, la fameuse Sissi, prétendit ainsi avoir vu une femme vêtue de blanc courir dans le parc du château. La reine Marie-Antoinette croyait aussi à l’apparition de la dame blanche toutes les fois qu’un malheur était imminent. Louis XVI partageait cette croyance et la veille de sa condamnation à mort il demanda à Malesherbes, son secrétaire, s’il n’avait pas rencontré la dame blanche dans les environs du Temple. Et comme ce dernier s’étonnait, il lui rétorqua : « Eh quoi, vous ne savez donc pas que, suivant le préjugé populaire, lorsqu’un prince de ma maison va mourir une femme vêtue de blanc erre autour du palais ».
En Irlande, en Cornouailles et en Ecosse les dames blanches deviennent des dames noires et on les appelle « banshees ». Elles aussi apparaissent les nuits qui précèdent une mort soudaine et on les entend pousser des cris atroces qui n’ont rien d’humain, ni même d’animal. Mais, curieusement, seul celui que le destin a choisi ne les entend pas. Georges Langelaan raconte ainsi l’histoire du curé d’un petit village du comté de Clare qui rentrait, une nuit, après une fête, à pied à travers la campagne, en compagnie d’un groupe de jeunes gens et de jeunes filles. Tout à coup d’horribles cris se firent entendre dans les champs qui bordaient l’étroite route. Une jeune fille s’arrêta et s’adressant au prêtre lui demanda, d’une voix tremblante, tout en se signant : « Père vous avez entendu » ? « Entendu quoi ? dit un des garçons de la bande ». Alors tout le monde se regarda en silence. Quelques-uns se signèrent à la dérobée tandis que les cris épouvantables se faisaient à nouveau entendre.
Le lendemain celui des garçons qui n’avait rien entendu se tua en tombant de motocyclette. Les banshees sont, elles aussi, attachées aux grandes familles du pays et leur apparition annonce toujours la mort d’un des leurs… celui qui n’entend pas leurs cris ! Langelaan rapporte encore l’histoire de cette famille de Cornouailles, les Carnsen qui vivaient au manoir de Flasbury, près de Bude. On entendit les cris atroces de la banshee le 5 juin 1901 quand le petit John Carnsen mourut. On l’avait entendu dix ans plus tôt, quand William Carnsen s’était éteint. Et également quand la grand-mère du petit John s’était écroulée, victime d’une crise cardiaque. On devait l’entendre encore deux fois, à quelques mois d’intervalle, quand Marcus Carnsen, puis sa veuve, disparurent tour à tour. Aujourd’hui, pourtant, la banshee du manoir de Flasbury s’est tue. La famille Carnsen a préféré quitter la région. Elle ne supportait plus de vivre en redoutant, chaque nuit, la plainte de la sinistre fée.
source- Nostra n° 184 d'octobre 1975
Tyron- MAJ 11/11/2017
4 commentaires -
Par Tyron29 le 4 Octobre 2007 à 11:25
Enlèvements dhumains par des djinns
Jai entendu de nombreux récits sur lenlèvement dêtres humains par des djinns. Selon un des récits, un arabe, sorti de chez lui pour accomplir la prière du crépuscule, fut capturé par des djinns et disparut pendant des années... Est-ce possible que des humains soient enlevés par des djinns?
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid : Louange à Allah ! Cest possible, mais très rare. Cheikh Abdoullah ibn Djubrine a répondu à la question en ces termes: « Cest possible. Il est bien répandu que Saad ibn Oubada fut tué par des djinns pour avoir uriné dans un trou qui leur servait dabri. A ce propos, les djinns déclarèrent : « Nous avons bien tué Saad ibn Oubada. En lui lançant une flèche qui ne rata pas son coeur. » Du temps dOmar, un homme fut enlevé par des djinns, et il resta quatre ans entre leurs mains, puis il revint et révéla que des djinns idolâtres lavaient enlevé et maintenu en captivité jusquau moment où des djinns musulmans vinrent les envahir et les vaincre. Ce sont eux qui le ramenèrent chez lui. Ce récit est cité dans Manar as-Sabil et ailleurs. (Voir Manar as-Sabil 2/88.) Le récit de lenlèvement de lhomme est rapporté par al-Boukhari (7/445-446), et sa chaîne de transmission est vérifiée par al-Albani dans Irwa (6/150 n°1709).
Islam Q&A
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjidhttp://www.islam-qa.com/index.php?ref=7871&ln=fre
Démons corporels, supérieurs aux hommes mais inférieurs aux anges, les djinns (en Arabie) djinnian en Iran, djinniler en Turquie, d'une taille souvent gigantesque quoique imperceptible à nos sens, cherchent selon les croyances folkloriques musulmanes, à nous tourmenter sans cesse :
Les djinns funèbres
Fils du trépas
Dans les ténèbres
Pressent leur pas ( V.hugo)Ils se déplacent seulement la nuit, recherchent l'obscurité et hantent de préférence les lieux déserts, les cimetières et les sites désaffectés. On les percoit parfois grâce aux sifflements qu'ils émettent et, dans ce cas, il est recommandé de s'enfuir rapidement. Certaines légendes sémitiques les considérent comme les fantômes d'anciens peuples disparus et attribuent à leur chef, Djian, la construction des grandes pyramides d'Égypte et du temple de Baalbek. D'aucuns prétendent qu'ils ont la faculté de se muer, à l'occasion, en loups ou en hyènes. Les djinns prennent un plaisir certain à répandre les maladies, et la folie n'est rien d'autre que la «possession par les djinns». Au féminin, on dit djines ou ginnes, termes peu employés. La croyance en l'existence des djinns est de nos jours encore vivace dans le monde arabe, même si celle des incubes a pratiquement disparu dans le nôtre.
«Un ouvrier du Caire, rapportait le Matin dans son numéro du 15 décembre 1985, a tué sa femme qu'il soupçonnait, après six ans de mariage, d'entretenir des relations illégétimes avec... un djinn, un esprit dont l'existence est admise par la religion musulmane, qui les répartit en bienveillants et malfaisants. Le mauvais génie aurait subjugué la femme d'Abdel Raouf Amhed Ali comme dans le film Hommes et djinns, grand succès sur les écrans du Caire, après la projection duquel l'homme à tuer sa femme...»http://www.blogg.org/blog-47011-themes-le_djinns-93271.html
Peut-on parler aux djinns et les utiliser ?
Questions : Je me suis entretenu avec un homme qui prétend pouvoir parler aux djinns et il ma dit des choses qui me concernant personnellement. Ces gens-là utilisent des termes et des mots extraits du Coran pour dominer les djinns... Quen pensez-vous ? Est-il permis de leur parler ? Qui sont les gens du Livre ? Comment pourrait-je parler avec les djinns et les anges et les voir ?
Réponse : Louange à Allah ! Il est possible de sentretenir avec les djinns. Cependant la révélation de choses cachées, notamment les secrets dune personne, relève de la prétention de connaître le mystère, ce qui est interdit. Ceux qui emploient des termes et des mots extraits du Coran pour dominer les djinns ont souvent recours à des moyens religieusement illégaux. Lemploi des djinns est un privilège réservé à Salomon (psl). Cest pourquoi quand le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) voulut attacher le djinn quil avait maîtrisé au cours de sa prière, il se souvint de linvocation de Salomon et le lâcha. Aussi faudrait-il donner des conseils à ces gens-là. Sils samendent (tant mieux). Autrement, il vaut mieux rompre avec eux et sabstenir de leur adresser la parole. Les gens du livre sont les Juifs et les Chrétiens.
Si léchange de paroles avec les djinns arrive sans une initiative de votre part, rien ne vous empêche de leur parler. Mieux, il est recommandé de les appeler à la religion dAllah et à pratiquer correctement. Ses lois comme on y invite les humains. A cet égard, on ne conseille ni la lecture du livre ni la récitation du Coran car le Coran na pas été révélé pour cela ; il a été révélé pour servir de phare et de voie pour (guider) la vie du musulman qui se conforme à ses ordres et sabstient de ses interdits. Sagissant des anges, il est arrivé au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et à dautres de les voir, et certains saints ont pu leur parler. Cest le cas notamment dImran ibn Houssayn (P.A.a) que les anges saluaient jusquau moment où il se fit soigner à laide dun fer chauffé. Ils cessèrent alors de le saluer, mais quand il abandonna la dite pratique curative, ils recommençaient à le saluer. Allah est le plus savant. Plus d'infos sur les Djinns dans le Coran ici !
http://lnmf.net/modules.php?name=Content&pa=showpage&pid=1
1 commentaire -
Par Tyron29 le 3 Février 2007 à 23:19
Dictionnaire élémentaire de l'Islam
par Tahar Gaïd
L'Islam admet l'existence des djinns, esprits invisibles, qui, comme les hommes, ont été créés pour adorer Dieu : " Je n'ai créé les Djinns et les .hommes que pour qu'ils m'adorent " (S. LI, 56). Ils ont été créés " de feu clair " : " Quant aux Djinns, nous les avons créés, auparavant, du feu de la fournaise ardente " (S. XV, 27). " Il crée les Djinns d'un feu pur " (S. LV, 15). Ils ont des yeux, des oreilles et un coeur ; il est écrit à propos de ceux d'entre eux qui sont maléfiques : " Ils ont des coeurs avec lesquels ils ne comprennent rien ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas, ils ont des oreilles avec lesquelles ils n'entendent pas ", étant réfractaires à la Parole divine comme les infidèles. Il existe des djinns mâles et des djinns femelles qui procréent par conséquent : " Là, ils rencontreront celles dont les regards sont chastes et que ni homme ni djinn n'a jamais touchées avant eux " (S. LV, 56). Il y a de bons et de mauvais djinns. Au même titre que les hommes, ils périront tous et seront ressuscités, ensuite rassemblés au Jour du Jugement dernier.
Quant à l'armée d'Iblîs, elle sera précipitée dans le Feu : " O assemblées des djinns et des hommes ! Des prophètes choisis parmi vous ne sont-ils pas venus à vous, en vous exposant mes Signes, en vous avertissant de la Rencontre de votre Jour que voici ? " (S. Vl, 130). " Je remplirai certainement la Géhenne de Djinns et d'hommes réunis " (S. Xl, 119) D'autres djinns sont au contraire soumis à Dieu. Il y a parmi eux des prédicateurs. Ils iront au paradis comme ceux qui écoutèrent la récitation du Coran faite par le Prophète à son retour de Ta'ïf où il alla prêcher vainement la bonne parole aux habitants de cette oasis et demander par la même occasion leur aide : " Lorsque nous avons amené devant toi une troupe de Djinns pour qu'ils écoutent le Coran et qu'ils furent présentés, ils dirent : " Écoutez en silence ! " et, quand ce fut terminé, ils retournèrent en avertisseurs auprès de leur peuple " (S. XLVI, 29). Les djinns ont en effet leur propre communauté. Ils peuplent les lieux où il y a de l'eau, des endroits inhabités, des maisons en ruines et tout autre endroit désert. La croyance populaire leur attribue une corporalité ; ils peuvent se présenter sous forme d'animaux ou d'êtres humains.
Des djinns exercent sournoisement leur rôle néfaste auprès des hommes comme ils l'avaient exercé également auprès des prophètes. Ils forgeaient des mensonges qu'ils susurraient aux envoyés de Dieu en les enveloppant d'un joli langage : " Nous avons suscité, à chaque prophète, un ennemi : des hommes démoniaques et des Djinns qui se suggèrent les uns aux autres le clinquant des paroles trompeuses " (S. VI, 112). Les païens adoraient les djinns et les associaient à Dieu leur Créateur. Ils voyaient en eux des fils ou des filles du Seigneur : " Ils ont attribué à Dieu les Djinns comme associés, mais c'est lui qui a créé les Djinns. Ils ont imaginé, dans leur ignorance, que Dieu a des fils et des filles. Gloire à lui ! Il est très élevé au-dessus de ce qu'ils imaginent " (S. VI, 100). Selon leur croyance, Satan était le frère de Dieu et les anges des enfantsnés de démons femelles unies au Seigneur : " Ils établissent une parenté entre lui et les Djinns, mais les Djinns savent qu'ils seront réprouvés " (S. XXXVII, 158). Les rationalistes musulmans nient l'existence réelle des djinns. Les Mu'tazilites et à leur suite le philosophe et médecin Ibn Sinâ, l'historien et sociologue Ibn Khaldoun, entre autres, y voyaient plutôt des allégories. D'aucuns considèrent que les djinns sont une allusion à l'existence des microbes.
De telles idées ne sont pas partagées par la majorité de l'opinion musulmane laquelle pour se soustraire aux influences maléfiques de ces démons, préconise de chercher refuge auprès de Dieu en récitant les deux courtes sourates suivantes : " Dis : Je cherche la protection du Seigneur de l'aube contre le mal qu'il a créé ; contre le mal de l'obscurité lorsqu'elle s'étend ; contre le mal de celles qui soufflent sur les noeuds ; contre le mal de l'envieux, lorsqu'il porte envie " (S. CXIII). " Dis : Je cherche la protection du Seigneur des hommes, Roi des hommes, Dieu des hommes, contre le mal du tentateur qui se dérobe furtivement ; contre celui qui souffle le mal dans le coeur des hommes, qu'il soit au nombre des djinns ou des hommes ", (S. CXIV). La croyance aux djinns n'est pas l'apanage de l'Islam. Les peuples anciens, perses, babyloniens, etc. croyaient à ces puissances naturelles. Le christianisme et le judaïsme n'ignorent pas ces phénomènes et beaucoup de leurs adeptes ne manquent pas de conjurer le mauvais sort par des incantations et la confection de talismans. Les Zoraïstes disaient que les démons avaient été créés par celui qui, d'après eux, personnifiait le mal, à savoir Ahriman.
La religion chinoise admet que le monde est habité par des bons et des mauvais esprits. Les Hindous croient aux puissances mystérieuses détenues à la fois par des dieux et des démons. La croyance aux djinns et les superstitions qui s'y rattachent se vérifient de nos jours dans les milieux intellectuellement avancés. Les esprits cultivés n'ont fait que donner aux djinns d'autres appellations telles que génie ou esprit invisible. " La seule différence, dit Cheikh Hamza Boubekeur, entre la croyance ancienne et la croyance moderne aux démons à travers les civilisations, c'est qu'elle est devenue plus discrète, plus libre, plus aimable, plus individuelle, alors que naguère elle était au centre de la vie religieuse des communautés religieuses. "
http://www.archipress.org/batin/gaid/djinn.htm
Ici des photos de faux " djinns "...
10 commentaires -
Par Tyron29 le 9 Décembre 2006 à 20:48
Contes de fées
On trouve des histoires de fées et de « petits êtres » dans toutes les cultures du monde. Ces mystérieux personnages vivent-ils ailleurs que dans notre imagination ? Selon une croyance vivace, les fées seraient les survivantes dune ancienne race de petits êtres. Cette conviction est confortée par les ruines de la citée pré-inca de Sacsahuamàn et dautres vestiges archéologiques « miniatures » similaires dAmérique du Sud. Il nest pourtant pas nécessaire de chercher plus loin quen Afrique contemporaine la preuve quune race dhommes plus petits puisse coexister avec des hommes de taille normale.
Les farfadets, elfes, gnomes, trolls : ce ne sont là que quelques habitants du royaume des fées que la plupart des gens associent simplement aux contes pour enfants. Petits, insolents, serviables, à loccasion menaçants, ce sont des personnages bizarres et merveilleux dun royaume de fantaisie qui ne vit que grâce à linnocence des jeunes années. Pour la plupart des gens aussi, les années qui passent finissent par dissiper lentement mais entièrement toute croyance dans le monde des fées. Toutefois, chez certaines personnes, lâge, au contraire, ne fait que renforcer ces croyances pour les changer en convictions. Et cest une tendance qui saffirme. Parce que le folklore des fées est enraciné dans les traditions gaélique et celtique et quil est étroitement lié aux esprits de la nature. Alors que les idées du new age et le souci de lenvironnement fleurissaient pendant ces dernières années, ces traditions sen sont trouvées renforcées. Certains voyants et médiums prétendent avoir une connaissance spéciale du royaume des fées et des différentes catégories dêtres qui le hantent. Ces êtres sont souvent associés à des éléments particuliers, ce qui mène à identifier des esprits quon appelle « élémentaux » : les gnomes, les sylphes, les salamandres et les ondines, respectivement les esprits de la terre, de lair, du feu et de leau. A lère moderne, les récits de fées tendent à se centrer sur les esprits de la nature, les forces qui sous-tendent la création des arbres, des fleurs et même des animaux. Ces discours évoquent ce que Platon appelait les « formes idéales ».
Jusquà nos jours, le folklore des fées est très respecté dans certains pays, particulièrement ceux où la tradition celtique reste vivace. En Islande, par exemple, la croyance dans les fées est demeurée presque intacte. Une enquête récente a indiqué que 55% des gens considéraient lexistence des elfes comme certaine, probable ou possible ; seuls 10% des gens trouvaient lidée saugrenue. Les Islandais estiment à coup sûr quil faut ménager les esprits de la nature et cela apparaît quand on construit de nouveaux bâtiments ou des routes. Comme pour faire écho à la pratique chinoise du Feng Shui, des médiums sont convoqués pour négocier avec le royaume des fées et sassurer que ces projets seront convenablement menés à terme. Lidée quil existe un royaume des fées en dehors des livres pour enfants provoquera à coup sûr sarcasme et dérision chez plus dun ; mais il est pourtant surprenant quil y ait de plus en plus de gens qui y croient
*** DES TEMOIGNAGES D'APPARITIONS ***
Lun des ouvrages les plus fameux sur le folklore des fées, incluant même des témoignages de première main, fut rédigé au XX ème siècle par lérudit américain W.Y.Evans Wentz. On y trouve ainsi ce récit dun incident survenu en Irlande : « Je nai jamais vu une fée, mâle ou femelle, mais ma mère en a vu une troupe. Elle-même et dautres jeunes filles étaient en train de traire des vaches au crépuscule quand elles virent un essaim de fées tournoyer et se poser sur la prairie en face de la colline. Et, miracle, cétaient les fées elles-mêmes qui avaient le droit de danser et non les enfants des humains ! Des casques en cloche de soie bleue coiffaient leurs têtes, des habits de soie verte couvraient leurs corps et des sandales de fin tissu jaune chaussaient leurs pieds. Leur abondante chevelure brune leur descendait jusquà la taille, et son lustre était celui du soleil doré de lété. Leur peau était blanche comme le cygne sur londe et leur voix était aussi mélodieuse que celle de la grive des bois, et elles-mêmes étaient aussi belles de visage et fines de corps que des images, tandis que leur démarche était aussi légère et majestueuse et leur expression aussi vive que la petite biche rouge des collines. »
En septembre 1991, Richard Freeman, passionné par lunivers féerique, fut invité par un groupe damis en vacances dans le comté de Cornouailles, au sud de lAngleterre. Linvitation était plutôt alléchante : les fées sont attirées par les côtes maritimes mais Freeman savait aussi quelles vivent au rythme de la Terre et quelles se manifestent donc beaucoup moins en automne. Il décida néanmoins de partir pour les falaises ventées qui surplombent la Manche et il neut pas à le regretter Richard Freeman se souvient : « Un soir, nous sommes allés en voiture à Lizard Point pour voir le phare. Il était a peu près 20 heures lorsque nous arrivâmes ; il commençait déjà à faire très sombre. » Les éclairs du phare illuminaient par intermittence la crête des falaises, ce qui donnait au lieu un aspect étrange. Lorsque la voiture atteignit le haut des falaises, un membre du groupe poussa soudain un cri. Le conducteur freina brutalement et Jamie, un jeune garçon qui était assis à lavant, cria avoir vu quelque chose apparaître brusquement dans le faisceau des phares. La voiture immobilisée néclairait pourtant maintenant quune route déserte. Il ny avait aucun signe dune quelconque nature mystérieuse. « Habituellement taciturne, Jamie nous décrivit avec enthousiasme le petit personnage qui lui était apparu. Il était brun, humanoïde et denviron 45 cm de haut. » Le garçon navait pu distinguer aucun détail de ses traits, mais il affirmait que la créature, probablement effrayée par la voiture, avait tourné les talons et était partie en courant vers lescalier de pierre qui dégringolait jusquà la plage. Freeman et le garçon empruntèrent donc à leur tour le chemin dans lespoir dapercevoir la créature, mais sans résultats ; comme si lapparition sétait tout bonnement volatilisée. A supposer que Jamie nait pas été abusé par une illusion doptique due au croisement du phare côtier et des phares de voiture dans la demi-obscurité, qua-t-il vu ? Richard Freeman, qui a enquêté sur de nombreuses affaires semblables dans la région, est intimement convaincu que le garçon pourrait bien avoir aperçu un membre du grand peuple des légendes celtiques : les fées et les lutins.
Robert Kirk était exceptionnel : prêtre épiscopalien des monts dEcosse, il croyait à la réalité des fées. Dans son ouvrage célèbre de 1691, The Secret Commonwealth ( la Communauté secrète ), Kirk enregistra les histoires de fées de sa région. Il les décrivit comme « de nature intermédiaire entre lhomme et lange », avec une apparence physique « comme participant de la nature dun nuage condensé, quon voit le mieux au crépuscule. Leurs corps sont si souples, grâce à la subtilité des esprits qui les habitent, quelles peuvent disparaître à volonté ». La légende veut que Robert Kirk ne mourût pas, mais quil passât directement dans le royaume des fées lui-même, sur une colline près dAberfoyle qui porte toujours son nom. On assure que ce prêtre extraordinaire demeure jusquà ce jour disponible pour tous ceux qui ont besoin de lui.
Edgar Cayce fut lun des plus célèbres voyants du XXème siècle. On lappelait « le Prophète endormi » car, au cours dune carrière de quarante-cinq ans, les quelques 14.000 « enseignements » quil donna furent dictés alors quil était en état dhypnose. Plusieurs de ces enseignements étaient adressés à des gens qui souffraient de problèmes de santé, et le total des diagnostics que donna Cayce était tout à fait impressionnant. Quand il mourut, en 1945, sa liste dattente sétendait sur deux ans. Ses talents psychiques se manifestèrent dès son enfance, quand il jouait au jardin avec une bande damis « imaginaires ». Ces « compagnons de jeu de la nature », comme sa mère les appelait, fut le secret quils partagèrent quand ses camarades décole le tournèrent en ridicule. Ce fut plusieurs années plus tard que Cayce apprit par ses lectures lexistence du domaine des fées, et il fut convaincu dès lors que cétait lexplication de ses expériences denfants.
*** LES ORIGINES CULTURELLES DES FEES ***
Si les régions côtières anglaises ont toujours été le théâtre privilégié de rencontres inattendues, ce peuple ne connaît pas de frontières terrestres ou temporelles. On trouve en effet des histoires de fées ou de « petits êtres » dans toutes les cultures et sur tous les continents. Car si elles ne sont pas à lorigine du folklore et de la légendes, elles en sont les gardiennes tenaces. Le nom que lon donne à ces personnages varie selon les époques et les mythologies populaires. Les romains les appelaient Fata ( les Destinées ), les Irlandais les nomment banshees ( êtres doués de magie ), les Scandinaves les imaginent elfes ( génies de lair ), les Provençaux en font des fadas alors quen Gascogne on les surnomme fadets. Bref, quils soient sylphes, lutins ou farfadets, tous ces êtres ont en commun dêtre réunis par les anthropologues et les spécialistes du folklore dans la vaste famille du « peuple des fées ». Généralement, on les décrit comme des créatures aux traits humanoïdes, mais plus petites que des êtres humains ordinaires. On dit même que ces êtres ont constitué leurs propres sociétés et quils vivent et meurent exactement comme les humains. On les dote aussi de pouvoirs surnaturels qui, dans bien des pays, les font craindre ou vénérer. On peut parfois avoir la chance den croiser un .
*** DE PETITS ETRES SURPRENANTS ***
En 1952, Mme C. Woods était en vacances avec des amis près de Newton Abbott dans le comté du Devon, en Angleterre. La chaleur les poussa à monter sur une proche colline pour trouver un peu de fraîcheur. Souhaitant faire une aquarelle du paysage, Mme Woods redescendit chercher ses toiles. En remontant seule, à mi-chemin de son ascension, elle aperçut un petit être adossé contre un rocher qui la regardait gravir la colline. Elle sapprocha lentement et sarrêta à environ cinq mètres de lui. Là, ils se regardèrent longuement en silence, sans bouger. « Il sest laissé observer. Au début, je me suis demandé ce que cétait. Je ne me doutais pas que je me sois encore approchée. Cétait bel et bien un homme minuscule tout habillé de brun. » Ses notes prises le jour même font état dun petit homme denviron un mètre de haut semblant assez âgé. Vêtu dune sorte de cape et dune blouse brune serrée à la taille par une corde descendant jusquau genou, il était chaussé de simples chaussettes. Après quelques instants, cet « homme » étrange se retira brusquement derrière le rocher. Mme Woods se précipita, fouilla les monticules de pierre alentour, mais la singulière apparition avait disparu. Son récit nest quun exemple de la foule de témoignages recueillis depuis des siècles. Ces récits sont généralement les reflets de légendes perpétuées par les folklores écrits et oraux du monde entier. Mais ces histoires sont-elles le fruit de limagination, comme le croient la majorité des gens épris de rationalité, ou bien peuvent-elles décrire une espèce bien réelle dêtres vivants ?
*** UNE RACE EN VOIE DEXTINCTION ? ***
Tous les continents sont bercés par dantiques légendes décrivant la race de petits êtres vivant en parfaite harmonie avec les humains, mais qui auraient progressivement disparu des lieux peuplés pour se réfugier dans des sites particulièrement préservés et silencieux. Par exemple, les ruines pré-incas de Sacsahuamàn, au Pérou, portent les preuves de lexistence de ces êtres lilliputiens : dans la cité en ruines, on trouve la trace dun réseau étonnamment conservé de minuscules passages, si petits que même un enfant ne pourrait y pénétrer. Les tunnels de pierre, profondément usés, portent les marques dun fréquent passage. Qui utilisait ces tunnels ? Selon les folkloristes et les anthropologues, ces êtres qui avaient édifié des cités prestigieuses ont été peu à peu colonisés par les humains de grande taille. Adoptant lautarcie comme principe de survie, ils se sont réfugiés au confins de la nature pour ne pas totalement disparaître. Avec le temps, ils se sont faits tellement discrets que lorsque par hasard on en voit un, on le prend pour un être surnaturel. Cette explication pourrait être confirmée par le fait que des peuplades vivent encore actuellement en autarcie, comme par exemple certaines tribus de Bornéo volontairement isolées du monde contemporain, mais on voit mal comment cela serait possible sous nos latitudes et dans les lieux que les fées ont la réputation daffectionner. Cette hypothèse quelque peu facile ne justifie donc pas vraiment la réalité de ces êtres et il faut trouver dautres arguments.
*** UNE VUE DE L'ESPRIT ***
Les fées et les lutins représentent un ancien archétype qui existe dans limaginaire humain depuis lapparition de la conscience. En se fondant sur les écrits du psychiatre et psychologue suisse Carl Gustav Jung ( 1875- 1961 ), des chercheurs, tels que le fameux ufologue français Jacques Vallée, lient le phénomène des fées à celui des OVNIS et à dautres incidents « inexpliqués », et soutiennent avant tout que tous ces phénomènes sont dorigine psychologique. De ce point de vue, les fées, les extraterrestres et les autres créatures mystérieuses seraient lexpression ponctuelle dune « image » universelle faisant partie de linconscient collectif. Aussi, les rencontres avec des fées pourraient très logiquement survenir lorsque, par exemple, à la suite dun traumatisme, les témoins naviguent aux frontières de lesprit conscient et de lesprit inconscient. De nombreux chercheurs sur les phénomènes paranormaux établissent un parallèle similaire avec les phénomènes ovnis. Pourtant, de nombreuses apparitions dovnis, vérifiées par des enquêtes officielles, ont été corroborées par des preuves physiques, alors que, pour autant quon en puisse juger, les apparitions de fées restent purement anecdotiques et circonstanciées.
*** LES ZONES FENETRES ***
Laméricain John Keel, qui a largement contribué à la vulgarisation de lufologie dans les années soixante, sest efforcé de situer les portes qui relieraient ce monde inconscient des fées à notre réalité. Ce quil a appelé des « zones fenêtres » délimitent un espace dans lequel des phénomènes comme les esprits de la nature, les animaux mystérieux, les ovnis et les fantômes viennent dune autre dimension qui nest accessible que par le moyen de mystérieux portails transdimentionnels ne souvrant que dans des lieux spécifiques et à des moments donnés. Son expression « zones fenêtres » est aujourdhui entrée dans le langage courant des passionnés de lunivers des fées. Pourtant, malgré la théorie des archétypes qui rendrait chaque phénomène accessible à tous, cette idée ne parvient justement pas à expliquer pourquoi le monde des fées est accessible à certains « élus » alors que dautres en sont définitivement exclus. Dans son ouvrage Unexplained ( « Inexpliqué » ), Jerome Clark rapporte le cas de Sabine Baring-Gould ( 1834-1924 ), historienne anglaise de lépoque victorienne, qui, à lâge de quatre ans, aurait été constamment accompagnée par des « légions de nains denviron deux pieds ( 50 cm ) de haut » que ses parents ne pouvaient pas voir. Theo Brown, une sociologue spécialiste du folklore, sest attachée, jusquà sa mort au milieu des années 1980, à recueillir les récits de rencontres avec des fées et des lutins. Elle a beaucoup écrit sur le sujet et échafaudé des hypothèses sur la véritable nature de ces phénomènes : « Personne ne voit plus les lutins maintenant ; il en est ainsi depuis lépoque du poète anglais Chaucer ( 1340-1400 ) qui rappelle dans ses Contes de Canterbury que très peu de personnes peuvent avoir la chance de contempler les fées. Cest un don qui ne peut pas sacquérir par léducation. »
Pourtant, de toutes ces explications, aucune nest vraiment satisfaisantes car le phénomènes des fées reste un mystère au sens propre du terme. Comme pour dautres phénomènes « inexpliqués », la question de savoir sil sagit dune énigme de lesprit humain ou dune mystérieuse réalité extérieure reste ouverte.
*** A LA RENCONTRE DES FEES ***
Après une trentaine douvrages traitant successivement de la Kabbale ou de lastrologie lunaire, lécrivain français Haziel est lauteur dun livre sur les fées, les reines de la nature, et leurs messagers ( elfes, gnomes, ondines, sylphes, salamandres, lutins, etc. ) Rencontrer la nature vivante, les Fées, paru aux Editions Bussière. Il dénombre notamment les douze fées principales qui ont chacune un pouvoir spécifiques : Mélusine ( la pluie ), Paradis ( lembrasement ), Viviane ( le diamant ), Melior ( le vent doux ), Morgane ( la chaleur ), Urgania ( le quartz ), Holda ( le vent fort ), Esterella ( le fleuve ), Glasting ( lélévation ), Mab ( la roche ), Aril ( le vent porteur ), et Selkie ( la mer ). Autant de prénoms fascinants qui ont charmé écrivains ou musiciens. Dailleurs, la liste dartistes qui revendiquent fièrement avoir été en relation avec les fées est longue. Citons au hasard Conan Doyle, les frères Grimm, Goethe, Wagner ou surtout larchitecte espagnol Antonio Gaudi qui a construit létonnante cathédrale de Barcelone sur les conseils, affirmait-il, de la fée Aril, qui lui aurait indiqué lemplacement idéal, à égale distance des ondines des eaux ( mer Méditerranée ) et des gnomes des montagnes qui entourent la capitale de la Catalogne.
*** LA FACE CACHEE DES FEES ***
Les contes pour enfants pourraient laisser croire que les fées sont bonnes par essence. Pourtant, certaines dentre-elles malignes persécutent les humains. Leurs agissements seraient-ils à rapprocher des phénomènes extraterrestres ? Déesses merveilleuses émergeant des eaux ou de lair, dune douceur et dune beauté surnaturelles ; minuscules créatures ailées et inoffensives, voletant de fleur en fleur et dansant gaiement dans les clairières Nos souvenirs semblent navoir conservé que cette image rassurante, protectrice, du monde des fées. Une image romantique héritée du XIXème siècle, très éloignée des descriptions populaires anciennes dont sinspirent les contes qui ont marqué notre enfance. Si lon examine dun peu plus près le folklore et la mythologie des différents continents, on saperçoit rapidement que, si les fées pouvaient parfois être inoffensives, voire bienveillantes, elles étaient assez souvent hostiles à lespèce humaine. Ainsi en allait-il de ces femmes capricieuses et cruelles, dautant plus malveillantes que leur beauté séduisait les hommes et les conduisait à leur perte ! Telles étaient les sirènes, qui attiraient les marins par leurs chants ensorcelants et faisaient sombrer les navires en provoquant des tempêtes effroyables. Et elles ne sont pas seules à peupler cet univers fantastique.
*** DES ESPRITS RETORS, VOIRE ASSASSINS ***
Les histoires populaires ont représenté un monde parallèle desprits retors, taquins, voire assassins, un monde invisible dont quelques-uns ont pu percevoir le souffle, lodeur, le murmure mais dont on ne pouvait trahir les secrets par crainte des représailles. Autrefois, on attribuait aux elfes les décès inexpliqués, les disparitions, les enlèvements denfants, les infirmités ; les rhumatismes étaient provoqués par les pincements des esprits fâchés contre les humains ; si, en cas de paralysie, on parle encore d« attaque », cest quil sagissait dune « attaque des elfes ». On croyait alors que les têtes de flèches en silex, datées aujourdhui de lâge de pierre, appartenaient aux esprits : leurs blessures étaient mortelles et invisibles. Pour ceux qui croyaient à lexistence de ces créatures surnaturelles, le monde était rempli dune diversité incroyable dêtres, qui reflétaient limagination et la prédisposition des humains à légard du bien ou du mal. De nos jours, occultistes et spécialistes des phénomènes inexpliqués ont tendance à regrouper les fées, gnomes, elfes, korrigans et autres génies sous une appellation commune : esprits de la terre, ou des éléments.
Dans ce contexte, les personnages décrits dans le folklore et la mythologie seraient des manifestations diverses des mêmes champs dénergie cosmique. Daprès certains chercheurs spécialisés dans létude des OVNIS, les apparitions dêtres surnaturels, danimaux mystérieux, de fantômes, voire dextraterrestres, seraient des manifestations différentes dun même phénomène, à savoir la libération dune énergie universelle à létat inerte, qui prendrait une apparence pouvant être appréhendée par la conscience humaine. Le psychanalyste américain dorigine autrichienne, Wilhelm Reich, a acquis la conviction quil existe une énergie cosmique primordiale et inerte qui permettrait de guérir toutes les maladies. Cette énergie se diviserait en deux grands types : lorgone Or ( Orgone Radiation ), force positive et vitale, et lorgone Dor ( Deadly Orgone Radiation ), rayonnement négatif et destructeur. En 1948, Reich fonde lOrgone Institute à Rangeley, dans le Maine, aux Etats-Unis. Il y réalise des expériences dans le domaine de lorgone et de lélectromagnétisme et construit un « accumulateur à orgone », machine dont il espérait quelle serait capable de concentrer lénergie cosmique positive sur les êtres humains. On raconte que, pendant le déroulement de ces expériences, des nuages menaçants se seraient formés au-dessus de linstitut, des personnes travaillant dans le laboratoire et des visiteurs seraient tombés malades, et il se serait dégagé de cette zone une sensation doppression, de malheur imminent. Les arbres et les buissons des environs auraient noirci et auraient fini par périr. Cest alors que Reich affirma avoir réussi à produire de lorgone « négative », à lorigine selon lui des maladies et de la mort des végétaux. Après avoir commercialisé ses « accumulateurs à orgone », Wilhelm Reich fut poursuivi pour exercice illégal de la médecine. Passant outre linterdiction, il fut condamné à deux ans de prison. Cette idée dorgone « positive » ou « négative » rejoint lopposition entre les apparitions supposées inoffensives et celles censées être maléfiques. Quel processus est-il en uvre dans la manifestation dune forme dénergie ou de lautre ? La réponse serait à chercher du côté des préjugés et des attitudes individuelles qui, en sassociant à cette « force cosmique », donneraient aux créatures la forme et le caractère que veulent bien leur conférer ceux qui disent en avoir vu.
*** UNE CHAUVE-SOURIS A VISAGE HUMAIN ***
Un exemple illustre clairement le fonctionnement de ce processus dans un ouvrage du mystique britannique Geoffrey Hodson datant de 1925, Fairies at Work and Play. Il y est question dun esprit protecteur que lauteur aurait « vu » dans une forêt de conifères de la région des lacs, au nord de lAngleterre : « Jeus limpression davoir devant les yeux une créature énorme, rouge vif, qui ressemblait à une chauve-souris ( mothman ? ) et dont le regard intense était fixé sur moi. Je ne peux pas dire quelle ressemblait à un être humain ; elle semblait plutôt sêtre déployée en chauve-souris à visage humain. Dès quelle se sentit observée, elle reprit instantanément sa forme originale et sembla nous défier en plongeant son regard dans le nôtre, puis elle senfonça dans le flanc de la colline et disparut. » Si lon envisage les apparitions de fées comme la manifestation dénergies pouvant emprunter des formes distinctes, on peut alors découvrir des parallèles troublants entre les récits folkloriques sur ces êtres malveillants dautrefois et de nombreux témoignages récents dactivité paranormale. Dans un ouvrage sur les mystérieux animaux de Bretagne et dIrlande, Graham McEwan raconte lhistoire dune créature particulièrement déplaisante qui aurait été vue dans lécole du village de Goodhurst, dans le comté de Kent. Cela se déroule dans les années 1950. Linstitutrice et écrivain Joan Forman décide de passer les premiers jours de ses vacances dété dans son école. Elle sinstalle dans une chambre située dans la partie la plus ancienne de lédifice et se réveille une nuit en découvrant une « chose » qui rampe à gauche de son lit :
« Elle mesurait environ soixante centimètres de long et avait la taille dun grand chat ou dun petit chien. Pourtant, elle ne ressemblait à aucun de ces deux animaux. La créature avait deux énormes yeux adaptés à la vision nocturne, comme ceux dun lémurien, et ce sont surtout ces yeux dont je me souviens. Ils mont frappé par la fixité de leur regard posé sur moi. Il sagit sans doute du regard le plus dégoûtant que jaie jamais eu à subir ; il émanait de cette chose une sensation de malignité et dobscénité extrêmes. » Dans la chambre, un froid glacial règne pendant toute la nuit ; la chaleur revient avec les premières lueurs de laube. En quelques minutes, la vision a complètement disparu. Lhistoire ne sarrête pas là. Quelque temps plus tard, le successeur de Joan Forman dans cette école fait une expérience similaire, mais dans une autre chambre.
*** ENLEVEMENTS COSMIQUES ***
Si le parallèle est évident entre certains récits faisant intervenir des fées et les témoignages actuels de phénomènes paranormaux, les ressemblances avec les apparitions dovnis relatées aujourdhui sont encore plus frappantes. Pendant des siècles, on a parlé denfants subtilisés par les fées, les gnomes ou les elfes, qui les remplaçaient par dautres qui, sils ne mouraient pas, pouvaient prendre laspect dun être desséché ou déformé, maladif, irritable ou dun appétit vorace. Sil sagit là dun moyen commode pour expliquer des malformations ou des handicaps chez un enfant, il nen demeure pas moins que, dans le monde entier, les témoignages de personnages ayant vécu ce type dexpérience sont fréquents, et ce dans des cultures parfois très différentes.
Voici ce que lon peut lire dans lEncyclopédie des Celtes : « Depuis les périodes les plus lointaines, on raconte que des mortels sont enlevés pour être emmenés dans le pays des fées. Les petits captifs, nourris dès leur plus jeune âge comme les fées et soignés par ces entités, finissaient probablement par faire partie intégrante de la communauté. Une autre raison, plus terrible, a également été avancée pour expliquer ces enlèvements. En Ecosse et en Irlande, il semblerait que les fées devaient payer un tribut à lEnfer tous les sept ans et quelles préfèreraient sacrifier des mortels plutôt que des représentants de leur espèce. »
Certains spécialistes ont comparé les traces laissées sur le sol par latterrissage dune soucoupe volante avec les « cercles des fées », rondes ensorcelantes non sans danger pour celui qui passe par là. Si lhumain y pénètre, attiré par une musique sauvage et une danse folle, il risque de devenir à jamais esclave du monde des esprits.
*** NIDS DE SOUCOUPES ET CERCLES DE FEES ***
Le spécialiste français des ovnis Jacques Vallée a publié, en 1972, un ouvrage étonnant, aujourdhui introuvable : Chroniques des apparitions extraterrestres ( Editions Denoël ), en anglais Passport to Magonia. La Magonie est un pays légendaire très populaire au Moyen Age, censé être entre La Terre et le Ciel, où vogueraient des « vaisseaux de nuages » chargés de porter les récoltes ruinées par la tempête ou la grêle et dans lequel résideraient fées, elfes et lutins. Dans ce livre très documenté, Jacques Vallée souligne que, si lon extrait les archétypes fondamentaux des récits des témoins de manifestations dovnis, le mythe de la soucoupe volante paraît coïncider avec la croyance relative aux fées et aux gnomes des pays celtiques. Cest pourquoi il fait le parallèle entre les nids de soucoupes ( ou crop-circles ) aperçus sur le sol après latterrissage dun ovni et les cercles des fées du folklore populaire, traces quelles laissent après avoir dansé dans les champs ; ou entre les descriptions des « passagers des ovnis », venus don ne sait où, et celles des sylphes du Moyen Age ou des elfes des contes de fées : mêmes traits humains, même petite taille ( un mètre en moyenne ), même tête ( plus volumineuse que la moyenne ), même voix cristalline
*** UNE METAPHORE DU BIEN ET DU MAL ***
Aussi tentant soit-il détablir un parallèle entre les enlèvements par des fées et ceux effectués par des extraterrestres, les arguments ne résistent pas à lépreuve du réel. Selon de nombreux chercheurs, il serait plus opportun de considérer les rencontres avec des êtres surnaturels comme ayant un lien avec les mystères de lesprit humain. Dans ce contexte, peut-on accorder un certain crédit aux théories de Wilhelm Reich, si lon considère que la forme que prend lénergie cosmique dépend largement de létat desprit de celui qui fait lexpérience de cette rencontre ? Ces apparitions de créatures bienfaisantes ou maléfiques doivent sinterpréter comme une métaphore des notions de bien et de mal, qui ont de tout temps taraudé lesprit humain.
*
Photo envoyée par Marie
...quand vous agrandissez la photo qui est sur mon blog, l'on voit les " fées", elles semblent être juste sur le rebord du pont, c'est ce que je distingue sur cette photo et j'ai justement fait ce dessin pour montrer ce que je vois sur le cliché.
http://mariemanue.canalblog.com
http://www.burlingtonnews.net/orgone.html
http://www.orgone.org/wr-vs-usa/wr0pph56.htm
http://www.cottingley.net/fairies.shtml
http://www.fees-et-lutins.com/
http://www.boutiquefeerique.com/index.php
http://petites-fees.naturalforum.net/
http://www.coindesfees.fr/accueil.htm
http://www.elfes-bretagne.net/
http://www.mythologie-fantastique.com/pages/accueil.htmlhttp://membres.lycos.fr/lejournaldesfees/pages/p2rossignol.html
La taverne de l'étrange- 18 décembre 2006
8 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique