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Le mystère des lignes de Nazca enfin élucidé ?
Des archéologues estiment avoir percé le mystère qui entoure les géoglyphes de Nazca grâce à des images prises depuis l’espace, rapporte le journal britannique Daily Mail. Découverts en 1927...
Des archéologues estiment avoir percé le mystère qui entoure les géoglyphes de Nazca grâce à des images prises depuis l’espace, rapporte le journal britannique Daily Mail.
Découverts en 1927 dans le sud du Pérou, les géoglyphes de Nazca représentent de grandes figures d’animaux stylisés et des lignes parfaitement droites, qui s’étendent sur plusieurs dizaines de kilomètres dans un désert à perte de vue, rappelle le quotidien en guise de préambule.
Jusqu’alors, l’origine de ces prouesses techniques pour le moins étranges, réalisées il y a environ 3.000 ans, demeurait un mystère absolu qui n’avait de cesse de passionner les chercheurs chevronnés et les simples amateurs d’anciennes civilisations.
Aussi impénétrable qu’elle puisse paraître, cette énigme aurait toutefois été résolue. Du moins, c’est ce qu’estime une équipe d’archéologues, sous la houlette du docteur Rosa Lasaponara, de l’Institut pour la surveillance et la recherche environnementales (Italie).
Selon les scientifiques, les géoglyphes de Nazca auraient fait partie d’un réseau d’aqueducs très ramifié, dont les vestiges, connus sous le nom de Puquios (source, en quechua), ont été préservés jusqu’à nos jours.
Bien que certains chercheurs affirment que le Puquios n’a rien à voir avec la civilisation Nazca, Mme Lasaponara ne partage pas ce point de vue, tout en soulignant que les géoglyphes « faisaient partie intégrante d’un système hydraulique très sophistiqué qui facilitait de façon considérable l’approvisionnement en eau potable ».
« Grâce au Puquios, les habitants de cette région avaient accès à une source d’eau potable durant toute l’année », explique la chercheuse.
Quoique la civilisation Nazca n’ait pas laissé de traces écrites de son ascension fulgurante et de son déclin pas moins spectaculaire, le niveau de maturité technologique dont elle faisait preuve avait permis à ses bâtisseurs de réaliser de telles prouesses techniques », concluent les archéologues.
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