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Par Tyron29 le 5 Juin 2021 à 11:41
Au mois de juillet 2006, une jeune femme était partie en retraite spirituelle dans le Colorado, dans l’ouest des États-Unis. Sur place, elle a vécu une expérience paranormale déconcertante …
Un jour, elle avait décidé de faire une randonnée seule dans une forêt de la région. Tout se passait pour le mieux jusqu’à ce qu’elle bascule dans une sorte d’univers parallèle. Elle raconte :
« J'ai marché peut-être cinq pieds hors du sentier pour jeter un coup d'œil à un panneau aux couleurs vives attaché à un arbre qui donnait le nom de la forêt nationale dans laquelle je me trouvais. J'ai lu le panneau. Je me suis retourné pour reprendre mon chemin. Seulement, ce chemin avait disparu. Je me suis retrouvé dans un endroit complètement différent. Comment cela pouvait-il être possible, me suis-je dit, et puis bien sûr, on commence à paniquer quand les choses tournent si mal. J’ai réussi à me calmer et j'ai fait le tour de la zone en essayant de retrouver le chemin, ou un moyen de reprendre la bonne direction, mais le sentier n'était plus là. Je m’étais assurée de ne pas m'éloigner de la petite zone dans laquelle je me trouvais, mais je cherchais toujours une issue. Je suis revenue sur mes pas pour trouver l'arbre avec la pancarte du parc national aux couleurs vives afin de me réorienter, mais il n'était plus là non plus.
Alors que je marchais dans la direction d'où je venais, il y avait une clôture en fil de fer barbelé tout autour. J'ai commencé à ressentir ce que je ne pouvais décrire que comme un sentiment très effrayant d'être observé et la panique s'est réinstallée en moi. Je savais que je ne devais pas paniquer et que je devais rester là où je me trouvais. J'avais l'impression qu'il y avait une énergie qui essayait de me faire aller dans une certaine direction, mais mon instinct, mon moi intuitif, me disait de ne pas y aller. Puis j'ai pensé appeler le 911 ou mon mari qui était à 30 miles de là. Je ne sais pas si j'aurais pu les joindre, mais encore une fois, mon instinct m’en a persuadé du contraire. Puis au loin, j'ai commencé à entendre les voix de gens qui parlaient. J’ai pensé à appeler à l’aide, car je supposais que si je pouvais les entendre, ils m’entendraient. Alors j'ai crié à l'aide, aussi fort que possible.
J'ai ensuite commencé à avoir ce sentiment terrifiant que le son de ma voix n’avait aucune portée. Rétrospectivement, la meilleure façon dont je peux décrire ce qui se passait, c’était que je me trouvais dans une boîte de Pétri en train d'être observé et que le son de ma voix était étouffé. Je me suis dit à ce moment-là : ‘C’est ainsi que certaines personnes disparaissent’. C’est là que j’ai su que je devais absolument trouver une issue. Je me suis immédiatement mis à courir. Il y avait un champ devant moi alors j'ai commencé à courir en direction du centre de yoga. Les herbes devenaient de plus en plus hautes pendant que je courais et elles étaient même plus grandes que moi par endroits. C'était un été très sec et chaud au Colorado, mais ce champ ressemblait à un marais ou une tourbière avec des creux et des trous. Je m'enfonçais, comme dans du sable mouvant, alors que je courais et, à un moment donné, je me suis tordu la cheville. J'avais l'impression de me déplacer au ralenti, bien que je courais aussi vite que possible.
Finalement, je suis arrivé à un sentier juste à côté de l'installation. Je me suis assise sur une chaise au bord d'un petit lac qui se trouve sur la propriété. J'étais vraiment dans un état étourdi et confus quant à ce que je venais de vivre. Surtout, j'étais incroyablement reconnaissante d'être assise là. Je me souviens aussi que mes yeux me brûlaient douloureusement, comme si j'avais été aspergée par une sorte de produit chimique. Pendant des jours, ils étaient assez rouges et me brûlaient constamment. »
Combien de personnes, sur Terre, ont vécu des expériences semblables ?Est-ce que des personnes sont restées, malgré elle, « coincer » dans cet autre monde ? Est-ce que ces phénomènes sont, en partie, responsables des milliers de cas de disparitions inexpliquées qui surviennent chaque année ?
Qu’en pensez-vous ?
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Par Tyron29 le 2 Décembre 2015 à 08:58Les univers parallèles ou les voyages dans le temps sont-ils une réalité ? La plupart d'entre nous seraient d'accord pour dire qu'il ne s'agit là que de la fiction. Et pourtant, il existe une histoire très étrange qui eut lieu en 1954 au Japon.Au mois de juillet 1954, un homme, à l'apparence plutôt ordinaire, arriva à l'aéroport de Tokyo. Seulement, en regardant son passeport, les douaniers remarquèrent quelque chose de vraiment inhabituelle. Il y était écrit que ce mystérieux touriste était originaire d'un pays totalement inconnu appelé « TAURED ». Le document était apparemment authentique. Étonnés, les autorités demandèrent à l'homme de leurs montrer, sur une carte du monde, la localisation de ce pays. Sans hésiter, il pointa du doigt un endroit situé à proximité de la principauté d'Andorre, un petit pays coincé entre la France et l'Espagne. Remarquant que son pays ne s'y trouvait pas, il commença à s'énerver et avait l'air confus. Plus surprenant, l'homme certifia n'avoir jamais entendu parler d'Andorre. Il affirma que son pays existait depuis plus de 1000 ans.D'ailleurs, comme l'indiquait son passeport, il avait déjà visité de nombreuses villes dans le monde, dont Tokyo, sans aucun problème. Les autorités étaient très perplexes comme aux dires de l'homme et décidèrent, le temps de faire la lumière sur cette affaire, de le placer dans une chambre d'hôtel soigneusement protéger par deux gardes placés juste devant la porte à l'extérieur. Lors de l'enquête, ils apprirent que la société dans laquelle l'homme prétendait travailler n'avait jamais entendu parler de lui bien qu'il possédait des documents prouvant le contraire. Quelques temps plus tard, les autorités entrèrent dans la chambre d'hôtel et constatèrent que l'homme s'était littéralement volatilisé. La police arrivée sur place certifia qu'il était impossible qu'il ait pu s'échapper par la fenêtre ou même franchir la porte. L'homme provenait-il d'un univers parallèle ? C'est la théorie la plus souvent admise dans cette curieuse affaire …
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Par Tyron29 le 3 Septembre 2015 à 18:07
MATRIX
OU LE MYTHE DE L’ELU
Réveille-toi Neo… Suis le lapin blanc. Comment un jeune informaticien, pirate à ses heurs, peut-il en arriver à croire que son écran l’appelle et lui transmet des messages ? Le succès de Matrix ? Des univers parallèles qui se croisent sans cesse, à la recherche d’un « élu » qui ne sait finalement pas très bien qui il est ! Le point sur la dimension ésotérique de cette trilogie avec Patricia Chirot.
-LE LAPIN BLANC D’ALICE…-Le héros de Matrix s’appelle John Anderson : un nom banal pour un jeune homme discret à la vie quotidienne sans éclat. L’un d’entre nous, en, somme… John travaille dans une entreprise où règnent la compétition et le pouvoir ; chez lui, il pirate des logiciels qu’il vend à des clients louches. Alors John rêve, où plutôt, il croit rêver. Toujours le même rêve ou il se sent appelé. Comme certains d’entre nous ? Jusqu’au jour où son écran d’ordinateur l’interpelle, semblant déchiffrer ses pensées et ce qui va advenir dans son environnement. Le lapin blanc d’Alice au Pays des Merveilles… c’est lui qu’il doit suivre. Ce lapin détient le secret du passage dans un autre univers. John Anderson nous ressemble avec une facette honnête et une autre, secrète, qui se plaît à contourner les règles. Cependant, le moment vient où notre double identité chancelle et où le vrai personnage doit émerger. Mais quel est-il ?-… ET LE MYSTERIEUX MR SMITH-John est traqué par un homme qu’il ne connaît pas et qui semble tout savoir de lui. Un homme banal, ce Monsieur Smith… mais terriblement dangereux, et capable de traverser la matière. Et qu’y a-t-il derrière cette frontière ? La désolation d’un monde à l’agonie. Alors à quoi sert-il de changer d’univers, si c’est pour retrouver un enfer similaire à celui que l’on quitte ? Pourtant, dans cet autre milieu… John y rencontre un être nouveau, une autre facette de lui-même. L’insaisissable Mr Smith montre que la soif de pouvoir ne connaît aucune limite et se joue des conventions posées par les consciences bien pensantes. Notre civilisation se retrouve aujourd’hui talonnée par ses mensonges et son désir d’assujettir autrui. Notre monde est exsangue, au bord de la faillite.-NEO… OU NOE ?-Le lapin blanc d’Alice invite à franchir un miroir qui offre une vue inversée du monde connu. John s’appelle désormais Neo, ce qui en grec signifie « nouveau ». Et ce nom inversé donne « Noé » ! L’Ancien Testament relate l’histoire de ce Noé qui repeupla le Terre sinistrée, et la rendit neuve comme aux premiers temps du monde. Le monde de Neo est en ruines et son défi n’est pas de les transformer en merveilles. Les dés ont été jetés et les hommes ont irrémédiablement endommagé la planète. Non, John Anderson doit oublier son identité ancienne pour endosser celle qu’il a méritée. Car Neo est enfin éveillé et il doit connaître le secret de sa naissance. Une ligne de démarcation est alors franchie, et pour la première fois l’homme que nous sommes comprend qu’il se meut dans un monde qui lui ressemble : un univers de guerre et de mort. Ce savoir seul peut nous libérer afin que nous puissions entrer dans une nouvelle dimension.-FILS DE LA MACHINE…-Neo n’est pas un humain : il rêve au sein d’une machine qui se nourrit de son énergie. Il n’est qu’un numéro saturé des images inculquées par sa mère-machine. Et après de longues années, il va enfin se séparer de ce milieu nourricier qui le drogue, et effectuer sa naissance dans le monde réel. Neo gardera toute sa vie les traces physiques de son asservissement, sous forme de trous où passaient des cordons d’alimentation de rêves et de succion d’énergie vitale. Qu’importe ! Il doit maintenant passer à l’action. Le temps presse, car le monde bascule dans une virtualité qui signifie que les machines l’emportent sur les humains. Ses nouveaux compagnons de route lui font intégrer un vaisseau, à l’image de Noé qui construisit son navire. Le responsable, Morpheus, porte le nom du Dieu grec du sommeil. Un autre monde virtuel ? Peut-on faire confiance à quelqu’un ainsi nommé ? C’est oublier que Morpheus est le frère de Thanatos… le dieu de la mort.Neo est en réalité un zombie, qui vit par ordinateur interposé… un état que nous sommes nombreux à connaître. Il en est esclave, il se fait voler son énergie vitale. Prisonniers de nos valeurs, de nos envies, de notre soif de consommer, de nos fantasmes, nous peinons à nous sevrer de cette dépendance mortifère pour faire émerger nos capacités d’autonomie. Neo n’est pas plus informaticien que pirate, il est comme nous, une créature qui tente de découvrir ce qu’elle est. Le temps vient de comprendre ce que nous ingérons et comment nous acceptons de nous laisser vampiriser par nos mondes virtuels.-… PAS ENCORE HUMAINS-Car Morpheus recueille les « nouveau-nés » à l’instant où ils s’éveillent de leur léthargie virtuelle. Il met fin à leur existence végétative pour les mener à une difficile naissance, et à la douloureuse découverte de leur état d’esclave. En tant que fondateur d’une nouvelle communauté de « réveillés », Morpheus est un ennemi pour Mr Smith, mais il se sait fragile et isolé. Qui continuera son œuvre après lui ? Il lui faut étendre son action, même si son propre entourage le prend parfois pour un idéaliste. Morpheus brise les consciences pour les déconditionner ; il croit en un mythe qui le maintien actif : celui de l’Elu.Sortir de ce sommeil de mort, c’est voir autrement. Neo découvre qu’il s’est inventé un monde, des règles, une cohérence… qui reposent sur les décombres d’idées mortes depuis longtemps, car elles n’ont plus été incarnées dans un être digne de ce nom. Morpheus représente ce principe de brisement du sommeil. Il pressent qu’un homme est promis à désenchaîner ses semblables, pourvu qu’il découvre ses véritables pouvoirs. Une question se pose alors : la force qui pousse à la vérité sera-t-elle assez puissante pour déraciner le simulacre de civilisation qui s’est instauré sur des mécanismes d’asservissement des hommes ?-UN ELU QUI DOUTE…-« Tu es l’Elu » ; Neo est à peine remis du choc de sa « naissance » qu’il doit endosser un manteau et des lunettes qui lui confèrent un terrible statut : celui de sauveur de l’humanité. Les héros de la plupart des histoires accueillent en général très bien cette responsabilité ! Passé le moment grisant de découvrir de merveilleux nouveaux pouvoirs sur la matière qu’il domine, Neo se met pourtant à douter. Il se sent un être démuni, sans passé ni avenir. Dans ce désarroi, il lui manque un avis : celui de l’Oracle, dont tous s’accordent à reconnaître l’infinie sagesse. Quelle révélation excitante ! Neo se gave de ces nouvelles possibilités qui lui paraissent illimitées. Il vole dans le ciel, qu’il contemple pour la première fois. Son manteau le protège des autres, de ceux qui en sont restés à un stade ordinaire. Les lunettes de Neo et de ces compagnons procurent le regard qui dévoile les causes derrière les apparences.Neo signe ainsi son appartenance à un nouvel ordre. Nous aimerions tant disposer de semblables capacités ! Et comme il serait agréable de fuir la médiocrité de notre quotidien… Pourtant, une sourde agitation travaille Neo : est-il taillé pour sa mission ? Quels critères ont présidé à ce choix de sa personne ?-… ET UN ORACLE AUX PREDICTIONS AMBIGUES-Curieuse personne que l’Oracle, à l’opposé de tous les clichés de la magicienne : une femme noire âgée qui adore cuisiné ! Mais justement, consulter l’Oracle peut mener à briser les certitudes et les convenances. Elle ne fournit qu’une indication à Neo : il est ce qu’il croit être… L’Oracle ne propose aucune recette de cuisine miracle à Neo, car il doit devenir ce qu’il est dans a véritable nature, et qu’il ignore encore. Il doit comprendre qu’il se trouve face à lui-même et que personne ne peut le contraindre à accepter une vérité toute faite, Neo repart très déconcerté ; il va devoir se livrer à une activité nouvelle pour lui : réfléchir !Finalement, Neo découvre qu’aucun critère tangible ne le désigne comme l’Elu ! Il s’agit d’un mythe qui n’a de valeur que par rapport à lui-même ! Il lui faut donc se décider rapidement : veut-il rester ce qu’il est, c’est-à-dire un être conscient d’être encore sans identité, ou veut-il incorporer le mythe et entreprendre de sauver son humanité encore si fragile ? Il s’agit là d’un choix décisif, qui l’engage complètement. Aucune sagesse ne peut décider pour celui qui se trouve placé à la croisée de ces deux chemins, Neo est seul, tout comme nous sommes seuls.-LA MAGIE DE L’AMOUR-Neo peut cependant compter sur l’appui de Trinity, celle qui l’a découvert. Elle va le sauver d’une mort certaine puis il lui rendra la pareille. Ensemble, ils combattent, planifient leurs actions, se risquent au péril de leur vie. Comme son nom l’indique, Trinity sert Neo de façon triple : elle le mène à découvrir une autre dimension, elle lui permet de renaître, et elle lui donne les moyens d’achever sa mission. Lorsque Neo sera sur le point d’accomplir sa tâche finale d’Elu, sa vie à elle sera terminée. Durant sa longue préparation et son cheminement, Neo n’aura finalement jamais été seul…Un Elu se trouve porté dans sa mission. Lorsque nous choisissons de devenir des êtres humains, d’autres êtres humains nous accueillent… qu’auparavant nous étions impuissants à voir ! Mais aussitôt, nous sommes happés par la nécessité de lutter contre les vieilles sirènes de la facilité, du goût de paraître et de dominer. Le Neo en nous peut œuvrer de façon neuve à condition de rester proche de Trinity, c’est-à-dire de la force qui nous permet, selon trois étapes, de mener à bien notre objectif. Lorsque nous risquons de nous laisser séduire par l’ancien monde, elle frappe à la porte de notre cœur pour nous aider à retrouver la vraie vie. Et elle s’effacera lorsque nous poserons le pas final sur notre chemin.-DEVENIR LE MONSTRE !-L’influence de l’agent Smith grandit à mesure que les pouvoirs de Neo s’accroissent… L’Elu est-il bien le bon ? Les embûches s’accumulent et la communauté est menacée d’une mort certaine. Le combat que nous menons contre les illusions n’est-il qu’un leurre ? A quoi sert de résister ou de s’enfuir, puisque ce monde d’apparences reprend toujours le dessus ? Neo est acculé et doit oser l’impensable : s’incorporer à l’ennemi, devenir lui ! Car finalement, il est apparu en même temps que lui… Neo renonce à sa position en miroir, il se laisse volontairement envahir par le « mal ». La lutte n’a pas de fin, elle exige toujours plus de victimes. Nous ne pouvons nous maintenir dans cette opposition entre ce que nous voyons comme deux mondes. Ils sont liés car nous y contribuons. Le seul moyen de réconcilier la dualité est de réunir ces deux facettes complémentaires. La part de nous qui accepte cette démarche est plus grande que celle qui se complaît dans le paraître, et c’est pour cette raison qu’elle demeure inaltérable.-LA VERITABLE IDENTITE DE L’ELU DEVOILEE-Un programme informatique… c’est ainsi que Neo se découvre. Un programme qui doit anéantir le virus Smith. Cette tâche accomplie, Neo doit se présenter au concepteur de son univers, le programmeur de ce « jeu » informatique qui asservit les êtres. Dans un monde neuf et ensoleillé, une petite fille-nouveau programme comprend que son tour de façonner l’environnement est arrivé, puisque Neo a assaini les bases de la création.Le monde des apparences a disparu en même temps que la lutte. L’Elu s’est offert au service des hommes. Les machines que sont nos désirs prennent leur vraie dimension : elles se mettent aussi au service des êtres qui se meuvent dans un monde réel. Chaque enfant de cet univers est enfin libre de donner forme à son idéal de beauté et de justice dans la sérénité et la joie de vivre.
Source- Le Monde de l’Inconnu n°325 d’avril-mai 2007
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Par Tyron29 le 18 Avril 2012 à 08:40
LE PROJET MONTAUK
CONTRÔLE MENTAL, PHENOMENES PSI & VOYAGES DANS LE TEMPS
Le projet Montauk- mis en place après le démantèlement du programme Phoenix- est régulièrement cité en référence par les spécialistes des « Black Programs », ces expériences menées dans le plus grand secret par les agences occultes du gouvernement américain. La base militaire de Camp Hero aurait ainsi servi tout au long des années 70 et 80 à pratiquer des tests totalement clandestins sur le contrôle mental et les voyages dans le temps. Avec des effets secondaires pas toujours maîtrisés… Nous vous proposons un dossier complet sur cette ténébreuse affaire peu connue du grand public.
A L’ORIGINE : UNE VOLONTE DE CONTRÔLER LES MASSES
Dès la Seconde Guerre Mondiale, et tout particulièrement depuis la guerre froide entre les Etats-Unis et l’Urss, les agences invisibles du gouvernement américain se sont lancées dans une myriade de programmes occultes et souvent totalement illégaux. Certains projets ont étudié les réactions d’un individu sous doses massives de LSD, d’autres se sont penchés sur l’espionnage par clairvoyance ou ont expérimenté les techniques de torture les plus efficaces. Mais un thème revient de manière quasi systématique lorsque l’on étudie les « Black Programs » américain : c’est celui du contrôle mental. Le Graal des cellules secrètes gouvernementales serait donc, selon les conspirationnistes, d’obtenir à tout prix la technologie qui permettrait de manipuler les réactions d’un individu et d’influencer ses actions ou ses décisions. Dans une logique militaire, il est vrai que le contrôle de l’esprit humain représente une forme d’armes absolue, imparable et implacable. Si un pays détenait un dispositif capable de conditionner le cerveau de l’ennemi, il pourrait en effet régner en véritable maître du monde ! Cela explique sans doute pourquoi des dizaines- voire des centaines- de programmes sur le conditionnement mental se sont développés ces soixante dernières années dans la confortable clandestinité des multiples bases top-secrètes de l’armée U.S.
Comme en témoigne le journaliste d’investigation Gordon Thomas dans son ouvrage « Les armes secrètes de la CIA », dans lequel il affirme qu’au cours de la période la plus intensive des « Blacks Programs », 149 projets sur le contrôle mental étaient financés simultanément ! Parmi eux le projet Montauk, un programme opérationnel dès le début des années 70 et installé dans les sous-sols de la discrète base de l’Air Force de Montauk, construite sur l’île de Long Island dans l’Etat de New York. Très actif durant la Seconde Guerre Mondiale, le site est alors semi-désaffecté et offre une couverture idéale pour la cellule opaque de Montauk, qui aménage des laboratoire à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. A l’origine, la mission du projet est claire : poursuivre les phases d’expérimentation scientifique initiées depuis la seconde moitié du XXème siècle sur le contrôle mental.
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CONDITIONNEMENT MENTAL ET ONDES-RADIO PULSEES
En effet, les chercheurs des agences occultes s’étaient progressivement aperçus qu’une certaine fréquence d’ondes hertziennes pouvait perturber sensiblement le fonctionnement cérébral des personnes exposées au signal. Le programme Phoenix, conduit dans les années 60, avait déjà mis en évidence des changements d’humeur et de comportements sur des individus soumis à des micro-ondes et à certaines fréquences d’ondes radio. Certains devenaient violents ou au contraire somnolents, d’autres se mettaient à rire ou à pleurer, d’autres enfin sombraient dans un profond mutisme. Ainsi, des signaux émis sur une fréquence oscillant entre 400 et 425 mégahertz seraient parfaitement compatibles avec un conditionnement mental ! Ce n’est donc pas un hasard si les militaires de Montauk- baptisée depuis Camp Hero- car elle est équipée d’une antenne radar de modèle SAGE, un équipement déjà utilisé pour des expériences de conditionnement. Les premières études réalisées avec un matériel SAGE amélioré par les techniciens du projet Montauk débutent avec un objectif précis : réussir à contrôler les pensées et les comportements d’un sujet en le soumettant à une fréquence d’ondes adéquate. Selon Preston Nichols, qui a écrit pas moins de quatre ouvrages sur le sujet et affirme avoir directement participé au projet en tant qu’ingénieur, les expériences conduites sur la base de Montauk s’avèrent très rapidement fructueuses. La technique de conditionnement mental par ondes radio s’affine, même si entre-temps certains des « cobayes » exposés sont atteints de graves lésions cérébrales liées à une surdose de micro-ondes. Une fois parvenus à modifier sensiblement le comportement d’un seul individu, les techniciens renouvellent l’expérience avec un groupe de personnes de plus en plus important. Les essais sont là aussi un succès selon Nichols, ajoutant que de nombreux habitants des alentours ont été « testés » à leur insu, tandis que des agents gouvernementaux surveillaient discrètement leurs comportements et les éventuels effets secondaires.
Au bout de quelques années, les scientifiques du projet Montauk seraient finalement parvenus à établir un tableau de contrôle complet des émotions humaines, chaque comportement étant identifié par un signal d’ondes prédéfini, chaque individu répondant à une « signature d’ondes » spécifique. La méthode semblait fiable, et les responsables du programme semblent être allés très loin pour s’en assurer : des expériences de conditionnement mental des masses auraient ainsi été ordonnées « sur le terrain » pour démontrer qu’il était possible d’influer sur le taux de criminalité d’une ville entière ou de provoquer dans certaines zones géographiques une recrudescence de suicides et de dépressions. Sur quelles régions américaines ces études ont-elles été pratiquées ? L’histoire ne le dit pas, même s’il est clair que les populations des Etats les plus proches de Long Island, (New Jersey, New York et le Connecticut), ont probablement payé le plus lourd tribut.
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LA CHAISE DE MONTAUK : UN AMPLIFICATEUR D’EFFETS PSY ?
Le radar « SAGE » sur la base de Camp Hero
Devant ces résultats stupéfiants, le temps était venu de passer à la vitesse supérieure ; il est demandé aux techniciens de Montauk de créer un dispositif permettant de contrôler une pensée et de diffuser un signal de conditionnement mental dans n’importe quelle région du monde. En quelques mois, les ingénieurs vont au-delà de leurs espérances, bien aidés selon plusieurs observateurs par une mystérieuse technologie extraterrestre à base de cristaux et de bobines électromagnétiques. Ils mettent ainsi au point une machine capable de capter et de contrôler les pensées d’un individu à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Baptisée « chaise de Montauk » - car l’expérimentateur doit s’asseoir sur une chaise inclinée bardée de capteurs reliés à de puissants ordinateurs » - le dispositif s’avère très vite encore plus puissant que les scientifiques ne l’imaginaient :
« Ca ressemblait à un fauteuil de dentiste, la personne était assise là, avec un casque relié à d’immenses salles d’ordinateurs tout autour. Vous installiez un sujet « psychic » dans la chaise et il créait des pensées électro-magnétiquement dans ce dispositif ; elles pouvaient être amplifiées et conservées dans les ordinateurs afin d’être retransmises » confie Stuart Swerdlow, qui affirme dans plusieurs reportages télévisés avoir été l’un des testeurs de la chaise.
Représentation 3D de la chaise par un artiste
Plus incroyable encore, lorsque des cobayes déjà exposés aux émissions d’ondes du radar SAGE prennent place sur la chaise de Montauk, leurs facultés psychiques sont comme décuplées et d’étranges phénomènes psy se produisent, notamment avec un sujet nommé Duncan Cameron. Preston Nichols dit avoir été témoin d’un incroyable évènement lorsque Duncan était sur la chaise de Montauk, placé en état de conscience altérée : la création de matière par la seule force de la pensée… Il semble que Duncan Cameron soit ainsi parvenu à faire apparaître plusieurs objets dans la base rien qu’en les visualisant dans son esprit. Les objets matérialisés étaient de plus en plus gros : un crayon, une caisse, une jeep militaire jusqu’à… un bâtiment entier ! « Parfois l’objet apparaissait comme un fantôme, parfois il était solide et palpable » précise Nichols, en constatant que la plupart des objets s’évaporaient une fois que Duncan était « débranché » de la chaise de Montauk ; seuls quelques-uns restaient de manière « permanente ». Ce matériel donnait également la possibilité de réaliser des expériences de télépathie – Duncan parvenant à transmettre ses pensées de la base de Montauk à une autre base de l’US Air Force située à plusieurs centaines de kilomètres – ainsi que des phénomènes de télékinésie avec déplacement ou destruction d’objets à distance.
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PREMIERES EXPERIENCES TEMPORELLES
Grisés par une technologie si sophistiquée, les scientifiques de Montauk vont toujours plus loin dans les phases de tests puisque la chaise de Montauk offre la possibilité d’accroître les facultés psychiques des individus et de matérialiser des objets, ils souhaitent désormais l’utiliser pour créer… un vortex temporel ! C’est une nouvelle fois Duncan Cameron qui a pour mission de visualiser un tunnel d’espace-temps afin de le faire apparaître sur la base de Montauk. D’après Nichols, Duncan est ainsi parvenu à créer un portail temporel, maintenu en place par de puissants champs magnétiques. S’ensuivent plusieurs années d’études et de phases expérimentales sur les voyages dans le temps. Assis sur la chaise de Montauk, Duncan réussit à interférer avec des évènements passés et futurs, une des expériences consistant même à revenir à la date exacte de la fameuse expérience de Philadelphie- accomplie en 1943- une opération top-secrète devenue légendaire qui, en cherchant à rendre invisible un navire de guerre sur les radars, a engendré accidentellement un phénomène de téléportation aux conséquences dramatiques (de nombreux membres de l’équipage seraient morts lors de la phase de dématérialisation, d’autres seraient devenus déments en basculant dans une autre dimension). Selon divers témoins ayant assisté à ces scènes dignes d’un film de science-fiction à gros budget, il était possible avec les vortex créés par Duncan d’atteindre d’autres époques, d’autres mondes et d’autres dimensions.
Voici comment Stuart Swerdlow décrit le portail temporel :
« C’est comme un cadre immense… une technologie utilisant un miroir qui crée des fréquences vibratoires, lesquelles peuvent correspondre à des localisations spatio-temporelles, et vous marchiez littéralement en les traversant. C’est ainsi qu’ils téléportaient des gens à partir de Montauk ». Des vortex créés par Duncan auraient en outre relié le site militaire de Camp Hero à une base située sur Mars, où des très anciens artefacts auraient été découverts. Les tunnels temporels étaient également utilisés semble-t-il pour entrer en contact avec certaines civilisations extraterrestres…
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LE MONSTRE DE MONTAUK
En juillet 2008, la ville de Montauk refaisait parler d’elle dans d’étranges circonstances : le cadavre d’une créature non-identifiée venait d’être retrouvé échoué sur la plage de cette modeste bourgade de Long Island ! Le « Monstre de Montauk », qui possède un étrange « bec de dinosaure », a fait couler beaucoup d’encre. Créature marine inconnue ? Animal préhistorique ? Monstre expérimental qui s’est échappé d’un laboratoire secret avant de se noyer (un centre gouvernemental de tests sur les animaux se trouve à proximité, le « Plum Island Animal Disease Center ») ? Si la créature n’a jamais pu être formellement identifiée- le corps ayant été emporté par un mystérieux anonyme avant que les forces publiques n’arrivent sur place- plusieurs paléontologues estiment qu’il s’agirait du cadavre d’un raton-laveur qui se serait décomposé dans l’eau. D’autres spécialistes parlent de la carcasse d’un porc, d’un chien ou encore d’une tortue sans carapace… On ne saura sans doute jamais avec certitude ce qu’était la créature de Montauk.
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PRESTON NICHOLS : UNE MEMOIRE SOUS HYPNOSE
L’essentiel des informations dont nous disposons aujourd’hui sur le dossier Montauk provient de Preston Nichols, qui se dit avoir été le témoin direct des expériences en tant qu’ingénieur en radioélectrique et directeur technique des opérations ; il aurait alors été spectateurs de nombreuses scènes pour le moins… sidérantes. Les souvenirs sur sa participation au programme Montauk ne lui seraient revenus que plusieurs années après le démantèlement du projet, suite à une régression hypnotique. Il affirme avoir subi des lavages de cerveau réguliers entre la fin des années 70 et le début des années 80. Il travaillait alors le jour dans une entreprise d’électronique en contrat avec l’armée, avant de rejoindre la nuit les souterrains de la base militaire de Montauk pour améliorer et moderniser le dispositif d’émission d’ondes du radar SAGE, utilisé dans les expériences de contrôle mental. Le plus surprenant est que Nichols ne semble pas avoir eu conscience à l’époque de sa double vie ; sa mémoire aurait été effacée après chaque mission ! En 1992, Preston Nichols décide de raconter sa version de l’histoire : il s’associe avec l’éditeur Peter Moon de Sky Books et publie (« The Montauk Project- Experiments in Time »). Le livre sera suivi de trois autres ouvrages apportant chacun un nouvel éclairage sur le dossier, et laissant entrevoir une vaste conspiration occulte des agences secrètes visant à contrôler les populations. Preston Nichols, qui dit avoir également travaillé sur des engins extraterrestres capturés par l’armée U.S, est membre de l’USPA (United States Psychotronic Association), un organisme dont les conférences traitent de multiples thématiques comme les médecines alternatives, les études sur les différents niveaux de conscience, les énergies éthériques ou encore… les voyages dans le temps.
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LA FIN DU PROJET : DEUX VERSIONS CONFUSES…
Le projet Montauk s’arrête brusquement, en 1982 ou 1983 selon les sources. Les causes du démantèlement de cette cellule secrète demeurent floues et les versions divergent sur les conclusions à apporter à ce dossier. Pour certains spécialistes des « Black Programs », les scientifiques de la base de Montauk mirent brutalement fin aux expériences de la chaise de Montauk suite à un terrible évènement : une créature inconnue se serait soudainement matérialisée sur le site de Camp Hero, causant d’énormes dégâts matériels et humains. Pris de terreur en voyant que le monstre ne se dématérialisait pas même après avoir coupé l’alimentation électrique, les techniciens n’eurent d’autres choix que de détruire l’émetteur du dispositif pour qu’enfin l’horrible bête retourne dans les limbes. Certains enquêteurs estiment qu’il s’agit d’un acte de sabotage délibéré : un des testeurs aurait fait apparaître cette créature par visualisation pour semer la panique dans la base et mettre fin au programme.
Après cet évènement, les scientifiques survivants et complètement traumatisés auraient rapidement abandonné la base et stoppé définitivement le projet Montauk. D’autres observateurs apportent une version très différente de l’histoire : ils racontent qu’à force de multiplier les expériences de voyage dans le temps, les scientifiques auraient fini par créer des paradoxes temporels pouvant engendrer de graves répercussions sur le fonctionnement du monde. Le dispositif aurait alors été détruit et les failles temporelles ensevelies sous la base militaire, à plusieurs centaines de mètres dans les entrailles de la terre. Quoi qu’il en soit, les responsables du projet Montauk se sont certainement retrouvés face à une complication dramatique pour être contraints de démanteler en quelques semaines un programme aux enjeux si fantastiques. Rendu à la Commission des Parcs de l’Etat de New York en janvier 1986 et ouvert au grand public en septembre 2002, la zone englobant l’ancienne base militaire de Montauk distille toujours un entêtant parfum de mystère.
Les nombreuses entrées bouchées au béton de ce qui semble être un secteur souterrain, les bunkers et les tunnels, vestiges de la Deuxième Guerre Mondiale, ne font qu’ajouter au mythe. Les visiteurs s’engagent dans les allées du parc de Montauk et flânent souvent aux abords de la base radar désaffectée de Camp Hero, espérant y glaner une trace encore perceptible du projet Montauk. Mais si le fameux radar SAGE est toujours en place, on peut imaginer que les agences secrètes se sont assurées avant leur départ d’effacer toute empreinte de leurs sombres activités sur le contrôle mental et les voyages dans le temps.
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Source- Revue Mondes Etrange N°10/janvier 2011 par Benjamin Domis
Quelques liens :
http://www.esoterisme-exp.com/Section_dossier/Terre_creuse/TerreCreuse.php?page=menu11
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Par Tyron29 le 6 Avril 2012 à 12:29
LE VOYAGE DANS LE TEMPS
Utopie fascinante ou une réalité à venir… ?
En août 1901, deux Anglaises, Miss Moberly et Miss Jourdain décident de visiter Versailles pour la première fois. Elles se dirigent ainsi vers les jardins du Petit Trianon, où se trouve le fameux Hameau de la Reine. Elles parcourent les allées ombragées, tout en croisant de nombreux visiteurs. C’est alors qu’elles vont connaître une aventure extraordinaire qui va bouleverser leur vie. En effet, les deux Anglaises vont franchir les barrières du temps et se retrouver à l’époque de Louis XVI et de Marie-Antoinette, en 1789. Puis, un deuxième voyage dans le temps reproduit le même phénomène, lorsque Miss Jourdain retourne à Versailles, le 21 janvier 1902.
Cocteau écrira : « leur aventure est sans doute la plus considérable de toutes les époques et il est dommage que la science répugne à ces phénomènes exceptionnels, car sinon elle en éclairerait considérablement sa lanterne ». « Il paraîtrait, écrit encore Cocteau, qu’une récente découverte apporte la preuve que le kiosque vu par les dames d’Oxford aurait été prévu et jamais exécuté par le jardinier paysagiste anglais de la reine Marie-Antoinette, en 1789. Cela compliquerait l’énigme et lui vaudrait un intérêt nouveau, celui du libre arbitre en tant que possibilités diverses composant la matière fixe que l’espace et le temps nous découlent. Ce qui aurait pu être ou ce qui pourrait être possédant de par ce principe, la même puissance projective que ce qui a été ou que ce qui est ».
Avec cette hypothèse le débat va plus loin, puisqu’il admettrait l’existence visuelle du kiosque décrit avec précision par les demoiselles, que celui-ci ait été ou non matérialisé. Interrogé, paraît-il, sur l’histoire de ces deux Anglaises, Einstein aurait répondu : « Alors, si c’est vrai, elles ont trébuché dans le temps ! ». Ainsi pour lui, on peut « trébucher dans le temps comme on rate une marche d’escalier ». Il peut donc arriver que des personnages du passé viennent ainsi s’égarer dans notre présent et parmi nous. Rappelons que les physiciens en construisant la première bombe atomique ont inventé sans le vouloir la « thermogravure », comme une signature inscrite dans les choses qui témoignent, puisque après le flash inouï d’Hiroshima qu’on a comparé à « dix mille soleils », des ombres ont arrêté le temps. Un soldat a, en effet, laissé son ombre sur le mur.
Ombre d’une vanne portée par la chaleur, trois mois après l’incident, sur un réservoir
De même, les réservoirs de l’usine à gaz de Hiroshima portent toujours les ombres de l’explosion. Bien des auteurs de science fiction ont développé le thème du voyage dans le temps, sans que les physiciens n’envisagent l’éventualité d’un tel voyage, même si la relativité en admet le principe théorique. Selon Einstein, en voyageant plus vite que la lumière, on remonte dans le temps. Il est donc possible d’envoyer des signaux dans le passé. Pourtant, si la physique moderne tient la vitesse de la lumière pour une barrière infranchissable, on a pourtant réussi à faire voyager une particule plus vite que la lumière. La plupart des expériences sur le franchissement de la vitesse de la lumière font appel à l’effet tunnel permettant ainsi à certaines particules subatomiques de passer à travers un mur sans faire de trou. Quelle étrange propriété que celle de l’effet tunnel ! Quand des particules de lumière, des photons, traversent le tunnel, elles voyagent plus vite que la lumière… Comme le déclare un physicien : « c’est comme si l’espace avait disparu dans la barrière ».
Mais la théorie de la relativité débouche sur le paradoxe du voyage dans le futur. C’est pourquoi dès les années trente, le physicien français Paul Langevin imagine un voyageur quittant la Terre avec une vitesse inférieure à celle de la lumière. Le voyageur s’éloigne pendant un an, fait demi-tour et revient. Pour lui, mesuré avec les horloges qu’il possède à bord, le voyage a duré deux ans. A son arrivée, il trouve la Terre vieillie de deux siècles. Il a effectué un bond dans l’avenir. Mais si l’on pense que c’est la Terre qui s’éloigne à une grande vitesse et non pas le voyageur, ce serait dans ce cas la Terre qui resterait jeune, tandis que le voyageur est, en effet, le seul à subir une accélération. Ce paradoxe a été vérifié expérimentalement à plusieurs reprises. Des horloges embarquées à bord d’une fusée ou d’un avion ont, en effet, enregistré des décalages de temps par rapport à celles restées au sol. Une autre expérience a montré que le temps ne s’écoule pas exactement à la même vitesse au sommet d’un gratte-ciel et au rez-de-chaussée d’un immeuble, puisque, nous disent les physiciens, le champ gravitationnel n’est pas tout à fait le même aux deux endroits. La différence a été détectée au moyen d’horloges atomiques capables de mesurer un intervalle d’un mille milliardième de seconde.
Le deuxième paradoxe est celui du temps à rebours, puisqu’il concerne la possibilité théorique d’un voyage dans le passé. Si l’objet (même si on ne sait pas quelle est sa réalité physique) va nettement plus vite que la lumière, il voyage alors dans le passé. Remonte-t-il le cours du temps comme un saumon remonte la rivière ? Inutile de dire que ces questions suscitent de vives polémiques. Cependant comme l’écrit Thomas Hardy, dont la pensée s’applique à ce que nous dit la physique quantique d’aujourd’hui : « Si bien des choses sont trop extraordinaire au point de ne pas être vraie ».
Vue d'ensemble des installations du LHC (Large hadron Collider/Grand collisionneur d’hadrons) du CERN à Genève
En 1995, il y eut une première mondiale, celle de l’antimatière, lorsque neuf atomes d’anti-hydrogène ont été créés au Centre Européen pour la Recherche Nucléaire (CERN) à Genève. Cette antimatière pourrait alors être utilisée comme une source d’énergie fabuleuse ou comme système de propulsion pour des vaisseaux intersidéraux, à l’image du vaisseau de la série « Star Trek ». Par conséquent, commencera l’ère des voyages dans le temps. Un pas décisif vient tout juste d’être franchi, car, des chercheurs ont réussi à téléporter des particules. Alors pouvons-nous jouer à Mr Spock, le héros de Star Trek ? Seulement en considérant que l’on sache déjà téléporter un atome, l’Homme en totalise 10 puissance 30. Mais l’état d’un photon (particule qui compose la lumière) est transmis à des kms, sans aucun support matériel, sans onde. Autrement dit- on a réussi à téléporter l’état quantique d’un photon, c’est-à-dire sa carte d’identité en quelque sorte. Au début des années 80, l’équipe d’Alain Aspect, à Orsay, a montré de manière irréfutable que les particules interagissaient à grande distance, sans l’aide d’aucune « entité cachée ». L’aventure de la téléportation commençait. Donc l’énergie peut voyager sans aucun support matériel, puisque les particules restent corrélées en physique quantique (c’est-à-dire subatomique) à distance. En d’autres termes, photocopier la matière est devenue réalité. Et l’on sait désormais qu’aucune loi physique n’interdit la téléportation.
L’Enterprise de la série Star Trek. Sa spécialité : la téléportation
Dans les années soixante, Star Trek avait popularisé l’idée, pourtant, saugrenue de la téléportation. Alors un jour on pourra sans doute téléporter un homme. Mais : « ce n’est pas vraiment un clone qui réapparaîtrait. Cela ne marche pas comme un fax dont on garderait l’original. Non, dans la téléportation, l’original est obligatoirement détruit. Il faudra donc que l’homme en question accepte de mourir dans un monde pour réapparaître dans un autre, mais dans quel état ? » (Professeur Dan B.Ostrowsky). Il est intéressant de remarquer que le non clonage quantique nous interdit de faire la copie conforme d’une personne. De nouvelles découvertes expérimentales ont relancé le débat sur la possibilité d’un voyage dans le temps. Si la plupart des physiciens restent sceptiques, certains envisagent très sérieusement la possibilité de remonter le temps ou d’aller à l’autre bout de l’univers en un clin d’œil. C’est pourquoi il est légitime de définir l’antimatière comme de la matière qui remonte le temps. La science rattrape la science-fiction avec une cinquième dimension et des univers parallèles. Par exemple, on ne cherche plus la masse manquante de l’univers : on nous dit qu’elle est collée sur un univers parallèle. Ainsi, l’antimatière couramment fabriquée au CERN, remonte le temps. Et il est probable que tout se déroule à l’envers.
Et si voyager dans le temps n’était pas la seule possibilité ? Dans Star Trek, le voyage d’un bout à l’autre de la galaxie a l’air d’un jeu d’enfant, puisque un télé-transporteur dématérialise le capitaine Kirk et le transporte à la surface de n’importe quelle planète. En réalité, le plus étrange, c’est qu’à une vitesse supérieure à celle de la lumière, on remonte le temps. Après tout si nous voyageons à une vitesse proche de celle de la lumière, nous pouvons aller virtuellement partout dans l’Univers en un instant, comme le Vaisseau Enterprise de Star Trek. Seulement voilà, pendant que le voyageur fera l’aller-retour, le temps aura passé beaucoup plus vite sur Terre.
Scène de téléportation sur le vaisseau Enterprise
Il faut rappeler que pour Einstein, la présence d’un corps très massif accentue la courbure de l’espace ce qui, en apparence, « raccourcit » les dimensions pour un observateur donné. Tout se passe comme si les étoiles étaient des billes de métal dispersées sur un drap qui n’est pas trop tendu. Chaque bille déforme le drap autour d’elle. « Plus il y a de billes sur le drap, plus il est déformé et plus la distance d’un bord à l’autre décroît. C’est un peu ce qui se passe dans la réalité : plus une étoile est lourde, plus elle déforme l’espace autour d’elle ». Comme nous l’avons dit les personnages à bord du vaisseau spatial de Star Trek sont « télé-transportés ». Des expériences actuelles laissent espérer que la science rattrapera la fiction. Un chercheur a calculé que s’il y avait un moyen de compresser l’espace-temps juste devant un vaisseau spatial et de le décompresser derrière lui, cela marcherait ! Autrement dit en déformant l’espace-temps, la distance est éliminée et le voyage devient instantané. Mieux, a-t-on affirmé, le temps reste le même, pour les voyageurs et pour les personnes restées sur Terre.
Alors il n’y a pas de « déficit de temps » et le voyage interstellaire devient possible.
*
En octobre 1943, la marine américaine tenta une expérience « top secrète », nommée Operation Rainbow, dans le port de Philadelphie. Les marins du destroyer Eldridge furent soumis à un champ magnétique très puissant qui fit disparaître le navire pendant quelques instants. Or, on apprend que le bouillonnement de l’eau et l’ionisation de l’air environnant entrainèrent des perturbations « dimensionnelles », alors qu’on cherchait seulement à créer l’invisibilité de l’Eldridge en courbant la lumière, afin d’obtenir l’effet de « mirage » désiré !
Alors les marins sont-ils entrés dans la cinquième dimension ?
En janvier 1995, Gunther Mimtz affirma avoir réussi à faire voyager des micro-ondes plus vite que la lumière en transmettant des bribes de la quarantième symphonie de Mozart à 4,7 fois la vitesse de la lumière sur une distance de douze centimètres. A l’appui de sa thèse, il passa une cassette du signal, et les participants purent entendre quelques notes ! Pour cela, Mimtz utilise une machine qui fait appel à l’effet tunnel. Certains physiciens conviennent qu’il est possible qu’il existe des mondes parallèles à « quelques dixièmes de millimètres de nous ». Et certains de préciser « des dimensions temporelles enroulées seraient des machines à remonter dans le temps ». Donc le temps ne se déroule plus : il est enroulé sur lui-même. Autrement dit, on remplace la flèche du temps par une boucle. Rappelons que selon la physique, trois flèches du temps distinguent effectivement le passé du futur : « ce sont les flèches thermodynamique, direction du temps dans laquelle nous nous souvenons du passé et non pas du futur ; et cosmologique, direction du temps dans laquelle l’univers se dilate au lieu de se contracter ».
Il faut également mentionner qu’en 1929, Edwin Hubble fit une découverte cruciale : où que nous regardions, les galaxies lointaines s’enfuient rapidement. En d’autres termes, l’Univers est en expansion. De même, c’est parce que la vitesse de la lumière est limitée dans le vide qu’aucun évènement auquel nous assistons dans l’Univers, nous est contemporain. Comme cela a été dit, d’Andromède par exemple, on pourrait voir aujourd’hui l’éveil de l’humanité sur notre planète. Alors comment faire demi-tour dans le temps ? Le physicien américain John Wheeler avait déjà appelé, dès les années 1960, des wormholes, littéralement des « trous de ver » par analogie avec les tunnels que creusent les vers pour traverser le sol. Dès que l’on trouve un trou de ver, on peut toujours l’utiliser pour réaliser une machine à voyager dans le temps. Car le passage instantané permet de dépasser la lumière. Et les trous de ver amplifient ce phénomène de renversement du temps. Cependant la grande majorité des physiciens estiment que construire une machine à voyager dans le temps est impossible.
La réplique du film « La machine à explorer le temps » de G. Pal en 1960
Les auteurs de science-fiction ont souvent utilisé le paradoxe temporel. C’est le cas du voyageur temporel qui explore son passé familial et remonte dans le temps avant sa propre naissance. Il rencontre son grand-père, l’assassine, alors que celui-ci n’a pas encore eu d’enfants. Mais la contradiction est flagrante. Car le voyageur temporel ne peut donc revenir en arrière dans le temps pour assassiner son ancêtre. Alors la notion même de voyage dans le passé est contradictoire. Cependant des auteurs de science-fiction, tel par exemple H.G.Wells dans « La machine à explorer le temps », permettent à leurs personnages de voyager dans le temps tout en leur rendant impossible de changer le passé.
Selon le professeur Régis Dutheil, il existerait un second univers symétrique au nôtre où les vitesses seraient supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers la notion du temps n’existerait plus puisque l’on pourrait se déplacer d’une manière instantanée dans le passé, le présent et le futur. On retiendra aussi le principe de Mach, qui pourrait s’énoncer comme suit : « la totalité de l’Univers est présente d’une façon ou d’une autre à chacun de ses endroits et à chacun de ses moments ». Ainsi un observateur situé dans n’importe quelle galaxie se croit au centre de l’Univers. Et ce centre est situé partout et nulle part. D’ailleurs en application de ce principe, le pendule de Foucault oriente ses oscillations en fonction de l’Univers tout entier et non de l’environnement terrestre et astronomique local.
S’il paraît prudent d’écarter la possibilité de détection et de contacts extragalactiques, compte tenu des distances incommensurables, il n’est pas interdit d’envisager que d’éventuelles civilisations nous « visitent », au moyen d’un procédé instantané. La distance ne semble pas avoir d’importance, que ce soit de quelques mètres ou par exemple de la Terre à une autre planète d’un autre système stellaire à plusieurs années-lumière, la téléportation doit être instantanée. Mais la téléportation d’organismes vivants est trop complexe. Autre objection : on ne peut pas écarter le risque que l’esprit de l’individu téléporté ne soit pas reproduit ou ne le soit pas entièrement, ou encore ne soit pas conforme à l’original. Alors serait-il possible que des extraterrestres dotés d’un psychisme très supérieur, aient résolu ces difficultés en procédant à des sortes de bilocation, créant instantanément des hologrammes représentant des doubles d’humanoïdes et d’engins d’exploration utilisés sur leurs planètes, par exemples en forme de disques ou de fusées. Rappelons que la bilocation est le fait de se trouver à deux endroits en même temps.
Or sur Terre, la bilocation a été constatée par des témoins dignes de fois concernant saint Antoine de Padoue, Catherine de Sienne, Don Bosco, mère Yvonne Aimée de Malestroit et le padre Pio. En téléportation, le rôle du psychisme serait pratiquement inopérant, tandis qu’en bilocation, c’est lui qui déclencherait l’hologramme constituant un double du sujet dans un endroit déterminé à l’avance. Ici pas de risque de modification du corps ni de l’esprit du sujet lors de la duplication. Pour Freeman Dyson de l’université de Princeton, nous allons déceler un jour une activité extraterrestre. Il s’agira sûrement d’une détection de flux de communications et d’activités liées à la manipulation de matière et d’énergie à l’échelle de plusieurs planètes… Cest pourquoi les voyageurs temporels remplaceraient alors les extraterrestres. Désormais sont privilégiées les variantes comme celles des machines à remonter le temps, la terre actuelle servant de « musée historique » vivant à nos descendants du futur qui reviendraient nous observer subrepticement sans, surtout, interférer avec notre réalité, ce qui mettrait leur propre existence en péril !
Alors si une civilisation avancée pouvait construire une machine à remonter le temps, pourquoi ne pas envisager celle-ci en utilisant des projections astrales pour venir sur Terre, mais tout en reconstituant leurs composants à l’arrivée, à partir d’éléments trouvés sur place ? En résumé, Richard Feynman, prix Nobel 1965 de physique, décrit le positron comme un électron qui recule dans le Temps. D’autres physiciens postulent un univers qui recule dans le Temps par rapport au nôtre. Norbert Wiener, l’inventeur de la cybernétique, envisage la même possibilité. Finalement comme l’écrit le physicien Olivier Costa de Beauregard : « L’univers matériel étudié par la physique n’est pas le Tout de l’univers, mais il masque, démontre et laisse entrevoir l’existence d’un autre Univers, bien plus primordial, de nature psychique, dont il serait comme une doublure passive et partielle ». Enfin d’après Jacques Bergier, il existerait des « maîtres secrets du temps » qui semblent bien être venus du futur pour vivre à notre époque ou aux siècles passés. Et ces dépositaires de la science du futur ont laissé filtrer une partie de leur connaissance supérieure à l’époque qu’ils avaient choisi de visiter.
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Source- Revue Mondes Etranges n°6 de janvier 2010
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