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    BIENVENUE A BORD DU CODE  607

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    <o:p> par Raymond Terrasse</o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p></o:p>Il était une fois le quatrième secret de Fatima… oui, le conte de fées ( en apparence ) qui suit en 5 volets, a débuté par cette démonstration mathématique administrée par la Sainte Vierge, à travers le quatrain 81 de la première centurie de Nostradamus, associé aux 6 apparitions mariales de Fatima, et aux premières de Paris ( 18 juillet 1830 ) et de Medjugorge le 24 juin 1981, pour atteindre le total de 607. ce nombre représente en années, la différence entre le martyr des 54 templiers brûlés à Senlis le 13 mai 1310, implicitement contenu dans ce quatrain 81, et la première apparition de Fatima le 13 mai 1917 ; compte non tenu et négligeable de 11 jours d’écart entre les calendriers Julien et Grégorien.

    Je rappelle que les chiffres sacrés templiers sont : 8, 9, 17, 64, 81.

    Par ailleurs, j’avais aussi, de manière indépendante, travaillé sur le code secret de la croix templière. Ceci sans le rattacher de manière formelle au quatrième secret de Fatima, tout en remarquant que sur les pointes diamétralement opposées ( 1  et 5 ), on trouvait les chiffres : 1, 9, 17, et 5, 13, 21.

    Cependant, avec : Cotignac et l’opération Louis XIV, le code mathématique de la croix templière faisait reparler de lui, avec la transaction entre le roi soleil et l’empereur d’Allemagne, pour récupérer le trésor de Childéric 1er, roi mérovingien de Tournai, comprenant notamment 300 abeilles d’or. Le partage plutôt curieux se fit sur la base de 273 abeilles pour le roi de France, Léopold 1er gardant bizarrement 27 abeilles.

    Quand on constate que 1 + 9 + 17 = 27, et que l’ensemble des 8 pointes totalise 300, on se dit que la coïncidence est un peu grosse. Et quand en plus on décompose 273 en : 13 X 21, on retrouve exactement les six chiffres des deux pointes opposées !

    Coïncidence ?  QUE  NENNI !!!

    Autrement dit, il est tentant de croire que la croix templière avec son code secret, est à la base de l’Opération Louis XIV, et des six apparitions mariales de Fatima. Il ne faut pas oublier que si le patron des templiers était ( et est toujours ) Saint-Jean-Baptiste, fêté comme par hasard le 24 juin, comme la date officielle de l’Ere Ufologique Moderne en 1947, et la première apparition mariale de Medjugorge, les moines soldats vénéraient la Sainte Vierge, qui a peut-être suggéré le vocable : Notre-Dame, à Bernard de Fontaine, dit de Clairvaux, lors de leur rencontre en 1110. De même, peut-être est-elle à l’origine de la forme de la croix templière, avec le code secret. Croix remise officiellement par le pape au futur Saint-Bernard en 1141. Mais celui-ci en avait-il transmis les éléments ? c’est bien probable.

    Tout ceci converge sur le quatrième volet : la finalité du code 607, qui amène à penser que 800 ans avant Fatima, tout a été prévu pour la création de l’Ordre du Temple, sa fin officielle, son retrait dans l’ombre ( Léopold 1er  en était certainement un haut dignitaire, peut-être le Maître secret ), la naissance et l’ascension de Louis XIV, et les diverses apparitions mariales concernées par le code 607. Sans oublier le jalon principal : le quatrain 81 de Nostradamus, qui ne fut probablement pas qu’une seule personne. Quant au : 5è état ou 4è règne ? il concerne la Vierge du Mexique, Notre-Dame de Guadalupe, dont le tableau imprègne la tilma de Juan Diego. Les dimensions le rapprochent du 4è secret de Fatima, et surtout montrent que le mètre était connu par la Sainte Vierge et consorts, plusieurs siècles avant son utilisation par les hommes.

    Je suis bien conscient que tout ceci n’est pas facile à admettre, mais l’Histoire n’est pas le long fleuve tranquille et bien connu, qui coule dans les manuels scolaires.

    Ceci étant, bonne lecture ; je reste ouvert à toute discussion positive.

     

                                                                                  


       
     

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    partie 1- Mathématiques secrètes de la croix templière
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    partie 2- Cotignac et l'opération Louis XIV
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    partie 3- le 4ème secret de FATIMA (le triangle des templiers)
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    partie 4- la finalité du code 607
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    partie 5- cinquième état ou quatrième règne ?
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    La taverne de l'étrange- 7 janvier 2007

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    LE PAPE  PIE XII ET L’ASSOMPTION<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    A l’intention du lecteur : Attention ce texte n’est pas de moi. J’ai trouvé en 1975 dans un bois situé entre Barges nord-Est et le Vercors au Sud-Ouest, tout près de l’ancienne abbaye de la chaise Dieu (La grande Chartreuse), dans un cahier certainement perdu par un Moine ? A chacun de juger ce texte…<o:p></o:p>

    Le conclave de 1939 fut un conclave unique dans les annales. Elu dès le 2° tour (en 12h 07). Après le traditionnel tour de politesse, le Cardinal Pacelli exigea une élection de confirmation. Cela ne s’était jamais vu, c’était une entorse évidente au légaliste, mais comme il était déjà Pape, les Cardinaux. Obtempérèrent. On alla déjeuner puis, après quelques heures passées, j’ignore à quoi,  un 3° tour eu lieu. A 17 h 27 le pape déjà élu fut réélu une 2° fois, à l’unanimité moins une voix. On avait pas vu une élection aussi rapide depuis 1559. Ce fut un Pape déroutant, savant physicien, mathématicien et astronome, il annonça une jour qu’il avait vu le soleil faire des sauts au zénith, rééditant pour sa Sainteté le miracle dont avaient déjà été gratifiés en mai 1917, d’obscurs bergers de Fatima (Portugal). Habile diplomate, il était en train de réaliser la concentration industrielle des églises chrétiennes, et d’éminents protestants hantaient les couloirs du Vatican, quand il proclama le dogme de L’ASSOMPTION. L’Assomption, comme chacun sait, et « La conséquence de la réunion miraculeuse du corps et de l’âme de Marie mère de Dieu ». Mais ériger cela en dogme, cela revient à décréter que : Si quelqu’un, ce qu’à Dieu ne plaise, osait volontairement nier ou mettre en doute ce que nous (Pape) avons défini, qu’il sache qu’il aurait fait complètement défection dans la foi divine et catholique. Les protestants écoeurés, partirent en claquant les portes. Peut-être Pie XII a-t-il voulu en proclamant le dogme de l’Assomption, indiquer que c’était l’esprit de Marie qui avait rejoint (au moment de la proclamation sans doute) son corps enfoui jadis en Palestine. Ce que cela change, si cela est ? Un peu de patience… Les médicaments homéopathiques sont utilisés non seulement pour soigner les hyper-émotifs suggestionnables, mais aussi en médecine vétérinaire, avec succès, si le diagnostic a été bien établi. On peut raisonnablement admettre que l’autosuggestion ne joue guère, dans la guérison d’un cheval par l’homéopathie. On prend une goutte de produit actif et la met dans un litre de solvant pur, puis une goutte de cette première dilution va dans un autre litre de solvant pur, puis en continue. Très rapidement l’analyse la plus poussée ne peut plus discerner quel produit a été dilué dans le solvant. Or, moins il y a de produit actif, plus la dilution est poussée, plus le médicament se montre actif. On ne sait pas pourquoi, mais c’est comme cela. La centième dilution est plus active que la dixième. Notons en passant que l’analyse la plus poussée ne permet pas de déceler un corps dilué s’il y a moins de 1 gramme pour 10000 litres de solvant. Une solution de mosaïque de tabac reste virulente à une concentration de 10 puissances 14.<o:p></o:p>

    On peut que s’émerveiller devant ce miracle de la nature. <o:p></o:p>

    Pour revenir à la Sainte mère de Jésus, vierge ou pas, elle a indubitablement vécu. Quand elle est morte, elle a été enterrée. La décomposition a transformé son corps en engrais, la décomposition et cet engrais à fait poussée les plantes. Des animaux ont mangés ces plantes. Des hommes se sont nourris de ces plantes et de ces animaux Ces hommes sont morts, on les a enterrés. Et les dilutions ont continué, pendant dix-neuf siècles. Pie XII a-t-il voulu proclamer, par son dogme que le temps écoulé depuis la mort de Marie était enfin suffisant pour que chaque chrétien ait en lui quelques atomes de ce qui fut l’enveloppe charnelle de la dite dame ? Les chrétiens se sont-ils enfin suffisamment multipliés pour que la dilution soit suffisamment poussée ?<o:p></o:p>

    Est-ce cela, LA RESSURECTION DE LA CHAIR ?<o:p></o:p>

    Si Teilhard de Chardin a pu publier malgré de sérieuses entorses à l’orthodoxie, serait-ce pour bien souligner que Pie XII  admettait lui aussi le lien (somme toute pythagoricien) entre le quanta spirituels et le quanta matière ? Apparemment oui, puisque en proclamant son dogme, le scientifique Pie XII ne pouvait guère imaginer le corps de Marie allant rejoindre son âme au ciel. Détail curieux, cette annonce nous a été faite un mois après que le « Soleil » ait indiqué à Pie XII notre entrée dans le signe du Verseau. Dans ce Verseau où, ayant tous en nous un nombre d’atomes de la Sainte mère de Dieu, nous aurions droit ou plutôt le droit théologique de considérer que chacun de nous, parcelle de l’occident chrétien, est aussi une sorte de parcelle de mère de dieu collective. Aurions-nous, désormais, le droit et les dispositions requis pour enfanter notre Dieu, pour la durer du Verseau ? C’est ce que nous on légué le Zodiaque. Vous êtes remis de votre émotion, chère mère de dieu et congénère ? Je ne vous ai jamais dit que c’était vérité d’évangile. C’est simplement une hypothèse : Pie XII a bien l’air de nous suggérer cela dans sa langue inspirée de celle de Jésus et de Moïse.<o:p></o:p>

    La langue qui était aussi celle de Pharaon chez Moïse fut instruite. Nous avons tout le reste du livre pour tenter de déterminer, par une série d’expérience cartésienne, si Moïse, Jésus et Pie XII déraisonnaient. Et en tirer quelques hypothèses. En attendant, voici un peu de Mathématiques :<o:p></o:p>

    Le diamètre en moyen des atomes entrant dans la composition du corps humain est de 2.10-/8cm. Il y a donc 1.25.10-/23 atomes par cm/3 d’humain. En considérant que Marie était une pauvre et ne devait pas peser plus de 50 Kg. Il n’y avait pas moins dans son corps 6.25.10-/2 atomes. La surface de la Terre est de 51.1.10-/8 km/2. En admettant une profondeur de pénétration moyenne de 1000 mètres dans la croûte terrestre et dans la mer, on doit trouver 1.22.10-/19 atomes  de Marie par km/3 de matière, dans le globe, soit 1220 atomes de Marie dans chaque cm/3, de mer, de flore, et de faune. Cela fait une soixantaine de millions d’atomes de Marie par humain vivant, et environ trois fois plus, évidemment, par tête, si l’on considère que la répartition a dû être réservée, pendant de longs siècles, à l’occident chrétien. Je n’étais pas dans la confidence de Pie XII et j’ignore absolument le nombre minimum et maximum d’atomes de Marie que doit contenir un corps appelé à abriter une âme déogène. J’ignore également quelle surface occupe l’occident chrétien, j’ai donc gaillardement négligé ces détails en me contentant d’un ordre de grandeur. L’Eglise aurait, en somme, des raisons valables pour interdire l’incinération  des morts, qui supprime des maillons dans la chaîne.<o:p></o:p>

    Père CHARLES BENOIT.

    <o:p></o:p>

    la taverne de l'étrange- 19 décembre 2007


     

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    Des apparitions célestes ?

    medju0 



    Les apparitions de la Vierge sont-elles de simples hallucinations collectives ou de véritables miracles ?

     

      

    medju1

    Il est 17h 40 dans l’'église Saint-Jacques, à Medjugorje, un petit village de la province de Bosnie-Herzégovine dans le nord de la Yougoslavie. La nef est remplie de fidèles et des milliers d’'autres sont massés à l’'extérieur. Dans le chœoeur, quatre jeunes gens se tiennent devant l’'autel. Soudain, ils fixent leurs yeux sur le mur opposé ; leur regard s’'éclaire comme s’'ils accueillaient quelqu’'un. Avec lenteur, ils tombent à genoux tous les quatre en même temps. Le visage d’'une jeune fille reflète l’'extase et ses lèvres se mettent à bouger. Les trois autres se joignent à elle et commencent à murmurer une prière ; leurs voix se font plus audibles lorsqu’'ils entonnent : « Notre Père qui êtes aux cieux… » D’'autres fidèles suivent leur exemple. Puis, l'’un des jeunes gens bouge à nouveau les lèvres comme s'’il parlait, mais sans bruit, donnant l'’impression aux fidèles de regarder la télévision sans le son. Enfin, les quatre jeunes gens lèvent les yeux vers un point situé à moins d'’un mètre d’eux, comme si un hôte invisible partait.

     

     

    medju2

     

    Le visiteur n’'était autre que la Vierge Marie, la mère du Christ, appelée Gospa en croate, la langue de cette région de la Yougoslavie. Son apparition se reproduit tous les soirs depuis 1981. Elle apporte un message de paix et de réconciliation avec Dieu, grâce à la foi, à la prière et au jeûne. Bien que l’'Eglise continue d'’enquêter sur ces apparitions, Medjugorje est devenu un centre de pèlerinage réputé. Des centaines de milliers de visiteurs des religions les plus diverses se rassemblent chaque année dans ce petit village pour assister au « miracle de la prière ». Car ici, des miracles se produisent quotidiennement. Une pierre de neuf mètres de haut peut se changer, dit-on, en pilier de lumière ou en représentation de la Vierge. Et des milliers de témoins ont vu le soleil danser, tourbillonner, vibrer et émettre des rayons de différentes couleurs. La journaliste protestante Heather Parsons assista à ce dernier phénomène, qui dura quarante minutes, le 24 janvier 1985. Avec stupeur, elle vit des masses nuageuses écrire dans le ciel le mot « paix » en croate et la figure du Christ émerger du disque solaire. D'’autres personnes relatent des évènements plus étonnants encore. Après un voyage à Medjugorje, un couple britannique s’'aperçut que les liens de leurs rosaires s’'étaient transformés en or pur ! On assista aussi à des guérisons miraculeuses. La première fut celle de Danijel Setka, âgé de trois ans, qui fut guéri d’'une paralysie qui l’'avait auparavant empêché de parler et de marcher. En avril 1989, le chanteur irlandais David Parkes se remit presque instantanément d’'une maladie grave de l’'appareil digestif.

     

    *** Les apparitions de la Vierge ***

     

     medju3

    Les apparitions de Medjugorje commencèrent très simplement. Le 24 juin 1981, Mirjana Dragicevic, âgée de 16 ans, et Ivan Ivankovic, âgé de 15 ans, qui habitaient le village, décidèrent de se rendre chez une amie qui habitait de l’'autre côté de la colline de Podbro. En chemin, Ivan aperçut une « silhouette étincelante » qui flottait au-dessus de la colline. Effrayé, il alerta Mirjana qui n’'avait rien remarqué. L'’histoire aurait pu en rester là si une de leurs amies ne les avait rejoints, pour leur demander de l’'aider à retrouver un mouton égaré. Les jeunes gens durent pour cela repasser par la colline de Podbro et, cette fois, ils virent tous trois la Vierge avec le Christ enfant. Trois autres adolescents eurent la même vision. Le lendemain, quatre des jeunes gens entreprirent l’'escalade de la colline de Podbro avec deux autres camarades vers 18h15. Des témoins observèrent une vive lumière au sommet ; et surtout, alors qu'’il faut une bonne demi-heure de marche pour l’'atteindre, ils virent les adolescents les rejoindre en cinq minutes. Les jeunes gens dirent avoir vu une très belle jeune fille de vingt-ans environ, aux yeux bleus et aux cheveux noirs. Elle était vêtue d’une robe argentée, sa tête était ornée d’'une couronne d’'étoiles et il y avait un nuage sous ses pieds. Les six enfants eurent la même vision au même endroit tous les jours, jusqu’'à ce que l’'accès à la colline soit interdit. Depuis, l’'apparition se manifeste à l’'intérieur de l’église.

     

     

    *** Des tests scientifiques ***

     

     

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     Lorsque les adolescents voient une apparition, apparemment ils entrent en transe. Le Dr Henri Joyeux de l'’Université de Montpellier effectua des tests en 1984 ; il en déduisit que les enfants n'’étaient pas victimes d'’une hallucination collective et qu'’ils fonctionnaient à un niveau sensible déconnecté de l’'univers physique. D’'autres scientifiques sont parvenus aux mêmes conclusions. Un médecin dirigea un projecteur de 1000 watts sur les yeux des enfants : leurs pupilles ne s’'élargirent pas ! D’'autres tests prouvèrent qu'’ils ne dormaient pas, ne rêvaient pas et n’'étaient pas victimes d'’une crise d’'épilepsie. Un prêtre piqua deux fois une jeune fille à l’'épaule avec une grosse aiguille : le sang coula, mais elle ne ressentit rien.

     

    *** Une apparition fréquente ***

     

     

     medju5

     

    Des apparitions de la Vierge Marie se produisent dans le monde entier depuis le Moyen-Age. Par exemple, l’'autel de Notre-Dame, à Walsingham dans le Norfolk, fut construit en 1061 après une apparition de la Vierge à la châtelaine de l’'endroit. En 1531, elle apparut à un berger mexicain, Juan Diego ( voir l’'article sur la Vierge de Guadalupe ), et lui demanda de construire une chapelle sur les hauteurs de Tepeyac, qui se trouvent aujourd'’hui dans la ville de Mexico. Certains chercheurs ont remarqué des constantes au XIXème siècle. De nombreuses visions apparurent alors à des petits paysans. Le meilleurs exemple en est la révélation de la source de Lourdes à la petite Bernadette Soubirous, en 1858. Dans quelques cas peu nombreux, la Vierge exige prières et pénitences, prédisant parfois des conséquences terribles en cas de désobéissance. Elle confie souvent des secrets. Ainsi, à Medjugorje, Mirjana et Ivan se virent confier dix secrets. Pour les sceptiques, toutes ces visions sont à tel point semblables qu’elles paraissent relever d’'un phénomène de suggestion collective. Quant aux lumineuses boules de lumière aperçues à Medjugorje, elles sont associées à l’'apparition d’ovnis. Mais savoir si ces visions sont réelles ou non est finalement moins important que l’'extraordinaire atmosphère de paix qui enveloppe l’'endroit où elles se manifestent. Lors de sa description des évènements de Medjugorje, en 1985, l’'archevêque de Split expliqua : « Ces apparitions ont fait plus pour l’'Eglise yougoslave que tous les travaux paroissiaux effectués depuis quarante ans. »

     

     

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    apparition sur la colline de Podbro en 1981

     

    Le 2 avril 1968, dans le quartier de Zeitoun au Caire, Farouk Mohammed Atwa, employé des transports publics, aperçut une jeune fille vêtue de blanc, agenouillée près de la croix de l’'église copte Sainte-Marie. Il s’'écria : « Ne saute pas ! », et alla chercher les pompiers. Ses collègues appelèrent un prêtre lorsqu'’ils virent la silhouette s’'élever, révélant une forme étincelante enveloppée et entourée de créatures ressemblant à des oiseaux. Quelques instants plus tard, elle disparut ; mais ils avaient eu le temps de reconnaître la Vierge Marie. Tout d'’abord, les apparitions se répétèrent presque chaque nuit ; puis elles s’'arrêtèrent en mai 1971. A la différence des autres manifestations de la Vierge, celle-ci fut silencieuse et offerte à tous. Musulmans et chrétiens se rassemblaient chaque nuit autour de l’'église. De nombreuses conversions et guérisons furent enregistrées. Atwa lui-même bénéficia du premier miracle. Il s'’était blessé à un doigt, qu’'il fallait amputer. Mais lorsqu'il se réveilla au lendemain de sa vision, son doigt était guéri…

    *

     

    medju6

     

    http://www.virgoasis.com/
    http://www.medjugorje.ie/index.html
    http://www.medjugorje.org.uk/
    http://www.medjugorjebrasil.com/
    http://www.medjugorje-online.com/
    http://www.zeitun-eg.org/zeitoun1.htm
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernadette_Soubirous

    http://www.cersanmystical.org/Indexof%20PhotosMiracle%20Events.htm

     

    *

     

    Aura2

     

    La taverne de l'’étrange- 29 décembre 2006 - (mise à jour 22/11/2012)

     

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  • Le miracle de la Guadalupe

     

     

    Quels sont les « signes de reconnaissance » de la vierge Morenita ? Quatre cents ans d’'analyses du tissu sur lequel l’'image de la vierge est imprimée de façon indélébile, révèlent une technologie et une connaissance… hors du commun.

     

     

     guadaloupe01 

     

    Le 9 Décembre 1531, Juan Diego, un paysan de Cuauhtitlàn, petit village à quelques kilomètres au nord de Tenochtitlan ( capitale des Aztèques, fondée en 1325 ), aujourd'’hui Mexico, connaît bien des aventures à cause de plusieurs visions qu'’il a de la sainte Vierge; elle lui ordonne de se rendre chez l’'évêque avec un message bien précis. Elle désire que l’'on construise un temple aux pieds de la colline. Par trois fois, le pauvre Juan ira chez l’'ecclésiastique qui, bien entendu, ne croira pas un mot de son histoire. Finalement, devant le nombre important de gens qui demandent à être reçus, le miracle se produira, la cape de Juan tombe par terre et immédiatement une image sacrée de la vierge apparaît sur le tissu.

     

     guadaloupe02

     

    *** LES ANALYSES DE 1666 ***

     

    Au delà de l’'événement en lui-même, il est intéressant de constater le nombre important de fois que l'’on a analysé le fruit de ce miracle. Les résultats finaux, décrits ultérieurement, démontrent que grâce à une grande technologie, quelque chose d'’indélébile a pu être peint sur le tissu de la cape de l'’indien ( Juan ), tissu dont la composition physico-chimique changera. Le plus ancien examen scientifique de l'’image « imprimée » sur la cape remonte à 1666. Celle-ci est formée de deux toiles d’'ayate- un mélange grossier de fibres de lin, utilisé au Mexique, par les indiens pauvres pour se fabriquer des vêtements cousues ensemble d’'un fil très fin. Sur cette toile, on voit l’'image de la Vierge. Légèrement plus petite qu’'au naturel, la taille est de 143 centimètres, la peau un peu brune, d’'où son appellation populaire par les mexicains, de Virgen Morena o Morenita, entourée des rayons du Soleil et sous ses pieds, la Lune. Les traits du visage ne sont pas de type européen ni indien, plutôt métis : sous le croissant argenté de la Lune, un ange, aux ailes ornées de longues plumes rouges, blanches et vertes, soutient la Vierge qui, sous son cape vert-azuré recouvert d’étoiles dorées, porte une tunique rose, brodée de fleurs à bords dorés, prêtes à éclore, et serrée à la taille par une ceinture d’'un violet foncé : cette ceinture- « signe de reconnaissance » chez les aztèques- des femmes enceintes, indique que la vierge va bientôt donner aux hommes le Sauveur. D'’après les analyses faites sur cette image, par les peintres et les chercheurs en 1666, on en déduit qu’'il est impossible qu’'une image aussi claire ait été peinte à l'’huile ou à la détrempé sur l’'ayate puisqu'’il n’'y a pas eu de première couche ; que le climat du lieu où l'’image a été exposée sans aucune protection, pendant 135 ans, est capable de détruire, en bien moins de temps, n'’importe quelle peinture, même peinte sur une toile de bonne qualité et bien préparée, contrairement au grossier ayate de la Tilma de Juan Diego

     

    guadaloupe03

     

    *** D’'APRES LES LOIS CHIMIQUES ***

     

    Successivement au cours des siècles et ce jusqu’'à nos jours, les recherches scientifiques sur l'’image et sur l'’ayate ont continué. Miguel Cabrera ( 1752 ) et ses collègues en arrivent à peu près aux mêmes conclusions que les médecins et les peintres en 1666. L'’image n'’est pas une peinture, puisque les couleurs semblent « incorporées » dans le tramage de la toile et ce même tissu de l’'ayate aurait du se désagréger en peu de temps, vues les conditions climatiques de la clairière aux pieds du Tepeyac. Entre-temps, en 1791, un incident a mis en évidence un autre aspect singulier de l’'ayate : les ouvriers chargés de nettoyer, avec une solution aqueuse composée de 50% d'’acide nitrique, l'’encadrement en or qui depuis 1777 contient l'’image, font tomber par mégarde, sur la toile un peu de la « solution » qui servait au nettoyage. Selon les lois de la chimie, un dégât irréparable, aurait dû se produire, puisque l’'acide nitrique réagit non seulement aux protéines présentes dans les tissus d’'origine animale ou végétale en leur donnant une couleur jaune particulière, mais surtout à la cellulose qui forme la structure portante des fibres végétales, en la désagrégeant. Par contre, en ce qui concerne l’'ayate de la Vierge de Guadalupe, le tissu est resté intact et les deux taches jaunâtres dues à la « réaction xanthoprotéique »- qui de toute façon n’'ont pas atteint la silhouette de la Vierge- tendent à se décolorer avec le temps. A tout ceci, on peut ajouter un autre fait qui a eu lieu dans la deuxième moitié du 18 ème siècle et à plusieurs reprises confirmé de nos jours : l’'ayate repousse les insectes et la poussière, alors qu’'ils s'’accumulent abondamment sur le verre et sur l’'encadrement.

     

    guadaloupe04

     

    *** LE TISSU DE L'’AYATE ***

     

    En 1936, le directeur du département de Chimie de l'’institut Kaiser Wilhelm de Heidelberg, le Dr Richard Kuhn, prix Nobel de Chimie en 1938- a la possibilité d’'analyser deux fils, un rouge et un jaune, provenant de morceaux de la tilma de Juan Diego, découpés peut-être en 1777, pour que l’'ancienne cape s’'adapte à l’'encadrement, puis conservés comme reliques. Les résultats des analyses, effectuées à partir des moyens perfectionnés du moment, sont incroyables : sur les fibres, il n’'y a pas de traces de colorants, d'’aucun type ( ni végétal, ni animal, ni minéral ). Finalement, en 1979, le savant et peintre américain Philip Serna Callahan, réalise une quarantaine de photographies de l’'image aux rayons infra-rouges ; photographies sur lesquelles il peut réaliser une étude très poussée parmi toutes celles réalisées sur les couleurs qui forment l’'image et qui confirme, dans le fond, les études précédentes : presque toute la personne fait corps avec le tissu de l’'ayate à l’'exception de quelques parties, comme les mains, qui sont repeintes pour réduire la longueur des doigts, toute la partie du bas y compris l’ange, l’'argent de la Lune, l’'or des rayons solaires et des étoiles, et le blanc des nuages qui entourent les rayons.

     

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    *** LA TETE DE JUAN DIEGO ***

     

    En 1929, le photographe Alfonso Marcué Gonzàlez, examinant certains négatifs de l’'image de la Vierge de Guadalupe, découvre dans l'oeil droit quelque chose ressemblant au reflet d’'un tronc humain. La découverte tenue secrète dans l’'attente d’'examens plus approfondis est confirmée le 29 mai 1951 par le photographe officiel du sanctuaire, José Carlos Salinas Chàvez, qui déclare publiquement par écrit avoir vu « …se reflétant dans la pupille droite de la Vierge de Guadalupe, la tête de Juan Diego, notant aussi la présence de la tête du côté gauche. » La présence, dans les yeux de la Vierge, de cette prétendue « tête de Juan Diego », est confirmée par la suite par les observations d'’illustres ophtalmologues, réalisées directement sur la tilma sans le verre protecteur, ces derniers réussissent aussi à reconnaître, seulement dans l’œ'oeil droit, la deuxième et troisième image de Purkinje Sanson. C’'est une découverte qui confirme l'’étrangeté de l'’image de Tepeyac. Quand en 1979, l’'ingénieur péruvien José Aste Tonsmann, expert en élaboration électronique des images, apprend la découverte faite par José Salinas Chàvez, 28 ans auparavant, il demande à son tour d'’analyser- selon la méthode d'’élaboration électronique à l’'aide d’'un ordinateur- les reflets visibles dans les yeux de la Vierge de Guadalupe. En appliquant cette méthode, José Aste Tonsmann réussit à agrandir les iris des yeux de la Vierge de 2500 fois et à donner des images les plus claires possibles de leur contenu.

     

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    Le résultat, encore une fois, est incroyable : dans les yeux de la Vierge de Guadalupe, se reflète toute la scène de Juan Diego qui ouvre sa tilma devant l’'évêque Juan de Zumàrraga, en présence des autres témoins ayant assisté au miracle. Voici ce qui est possible de voir, en regardant l’œ'oeil, de gauche à droite : un indien assis qui regarde vers le haut ; le profil d’'un vieil homme à la barbe blanche, un peu chauve, comme les moines qui portent la tonsure, ressemblant étrangement à l’'évêque Juan de Zumàrraga, qui apparaît dans le tableau peint par Miguel Cabrera représentant le miracle de la tilma ; un homme plus jeune sans doute l'’interprète Juan Gonzàlez ; un indien typé, portant barbe et moustaches, certainement Juan Diego, qui ouvre son cape, ne portant encore aucune trace de l'’image, devant l'évêque ; une femme à la peau brune, une esclave noire peut-être ; un homme de type espagnol- celui-là même qui apparaît sur la tilma suite aux examens ophtalmologiques et qu’'on avait pris pour Juan Diego- qui regarde comme perdu dans ses pensées, la tilma en se frottant la barbe. Tous les personnages regardent en direction de la tilma, à l’'exception de premier, l'’indien qui est assis, qui lui, semble plutôt regarder le visage de Juan Diego.

     

    En somme, il y a dans les yeux de l’'image représentant la Vierge, comme un « instantané » filmant se qui se produisit à l’'évêché de Mexico au moment même où l’'image apparaissait sur la tilma. Au milieu des pupilles on remarque, à une échelle plus réduite, une autre « scène », différente de la première, où l’'on voit une « famille » indigène comprenant une femme, un homme, quelques enfants- seulement dans l’œ'oeil droit- et d’'autres personnes qui sont debout derrière la femme.

     

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    *** VUE AU-DELA DU CIEL ***

     

    La présence de ces images dans les yeux confirme définitivement l’'origine extraordinaire ( peut-être surnaturelle ? ) de l’'icône de Guadalupe : il est matériellement impossible de peindre tous ces dessins dans des petits cercles d’'environ 8 millimètres de diamètre, dimension des iris de la Vierge de Guadalupe et qui plus est, en respectant complètement les lois optiques totalement méconnues au XVIIème siècle. De plus, la scène de l’'évêché, telle quelle apparaît dans les yeux de la Vierge pose un autre problème : elle ne peut pas être celle qui pouvait être vue sur une partie de la tilma puisque Juan Diego y apparaît, la tilma à la main, dépliée  devant l’'évêque. Une autre étude scientifique qui a donné des résultats très intéressants est celle concernant la disposition des étoiles sur le cape de la Vierge, disposition qui, tout en étant différente des dispositions « géométriques » typiques des cieux peints, par exemple, sur les voûtes de certaines églises, ne semble pas due au hasard. Ce fait, en contradiction avec la définition hâtive « d’'ajouts » faite par Philip Serna Callahan, aux étoiles du cape et au dessin du brocart de la tunique, pousse le père Mario Rojas Sànchez, traducteur des textes « nahuatl » parlant de l’'apparition et spécialiste de la culture aztèque, a effectué une analyse approfondie de ces deux détails de l'’image de Guadalupe. Le point de départ étant la ressemblance entre les grandes fleurs en éclosion, visibles sur la tunique de la Vierge, et le symbole aztèque du tépetl, c’'est-à-dire du mont, le père Sànchez a reconnu sur la tunique une « carte » des principaux volcans mexicains ; quant aux étoiles, lui même a pu vérifier, grâce à la collaboration d’'astronomes et à l’'observatoire de Mexico, qu’elles correspondent aux constellations se trouvant dans le ciel de Mexico au moment du solstice d'’hiver de 1531- solstice qui, vu le calendrier julien alors en vigueur, tombait le 12 décembre- vues selon une prospective « cosmocentrique » et non selon la prospective normale « géocentrique », c'’est-à-dire comme les verrait un observateur « placé au dessus de la voûte céleste ».

     

    Grande technologie donc et grande connaissance des paramètres de la voûte céleste…

     

     

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    La taverne de l'’étrange- 21 avril 2006- (mise à jour le 22/11/2012)

     


     

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    Les reliques, vraies ou fausses, ont jalonné l’'histoire de la chrétienté. Une multitude de linceuls ayant soi-disant appartenues au Christ ont été exhibés lors d’'ostensions telles d'’authentiques reliques sacrées. Le linceul de Turin correspondrait au suaire dont se serait servi Joseph d’'Arimathie pour recouvrir le corps de Jésus lors de sa mise au tombeau. Le suaire de Turin, plus connu sous le nom de Saint Suaire est considéré par beaucoup comme étant authentique. La science moderne s'’est penchée sur la question et a tenté d’apporter des réponses à cette énigme qui passionne l'’opinion depuis des siècles.

     

     

    Voici son histoire : Ce linge sacré est conservé dans la cathédrale de Turin ( Italie ) depuis 1578 et n’est présenté à la foule que lors de rares cérémonies. Il est remarquable de noter que la dernière ostension autour du linceul a rassemblé plus de trois millions et demi de pèlerins durant trois jours ! Cet engouement populaire est la preuve que l’opinion publique considère cette relique comme authentique. Ce linge cristallise les passions religieuses et scientifiques car on y distingue une image en négatif qui serait celle du Christ. Il est évident qu'’une telle relique, si elle s’avérait être authentique, serait un témoignage quasi-historique de l’existence du Christ ; c’est pourquoi son authenticité est sujette à caution depuis déjà bien longtemps. Certains affirment qu’'il s’'agirait d'’un faux datant du Moyen Age, tandis que d’'autres estiment, preuves scientifiques à l’'appui, être en face du véritable linceul funéraire de Jésus. Avant de retracer l'’histoire mouvementée de cette relique, attardons-nous quelques instants sur un ouvrage médiéval datant du XII° siècle ; le codex Pray.

     

     

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    Il s’'agit du plus ancien texte conservé en langue hongroise. Il contient notamment des partitions musicales qui ont permis de le dater d’avant 1150. Dans cet ouvrage figurent plusieurs petites illustrations représentant des scènes de la Passion du Christ. Sur ces illustrations, ont remarque que le Christ décédé est représenté complètement nu, ce qui est rare dans la tradition funéraire juive, de plus, comme sur l’'image du linceul, les illustrations ne laissent apparaître que quatre doigts au lieu de cinq. Sur une autre illustration on reconnaît le Suaire en question, et le dessin figure quatre petits points qui correspondent à quatre petits trous existants sur la relique ; des trous consécutifs à un accident d'’encensoir. Il semble logique que l'’enlumineur de codex Pray ait été en contact avec le linceul, ainsi, la relique serait déjà antérieure à 1150 !

     

     

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     On sait que le linceul en question a disparu de Constantinople en 1204 pour réapparaître à Lirey en France en 1357. On sait que la quatrième croisade s’'est terminée par le sac de Constantinople par les croisés vénitiens et français. On sait également qu'’en 1237, le roi Saint Louis a acheté à l’'empereur d’'Orient une grande quantité de reliques dont une partie de suaire du Christ. Mais cette hypothèse peut-être remise en question car elle supposerait que le suaire disparaisse de Constantinople en 1204 pour y réapparaître en 1237 lors de la vente de reliques aux roi de France. Le morceau de suaire acquis dans le lot par Saint Louis serait donc vraisemblablement faux. La piste athénienne est sans doute la plus fiable ; on apprend par un certain Théodore Ange que le linceul en question se trouverait en Grèce. Certains historiens pensent qu’'un chevalier croisé, Othon de la Roche aurait dérobé le linceul à Constantinople en 1204, puis l’'aurait caché à Athènes avant de le rapatrier en France où, par le biais des mariages et des héritages, il serait passer en possession de la famille de Charny. Si cette famille a acquis la relique de façon illégale, on comprend mieux le fait que la présence du linceul soit passée sous silence pendant une longue période… En possession de Geoffroy 1er de Charny, noble influent, la relique est exposée lors de diverses ostensions ; c'’est à partir de ce moment que les contestations quant à son authenticité apparaissent. En effet, le suaire ne peut-être authentique car les Evangiles n’'en font pas mention. Les guerres et autres aléas de l’histoire vont alors ballotter le linceul de ville en ville ; en 1578, le suaire est à Turin d’'où il ne bougera plus jusqu’à nos jours.

     

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    C'’est justement à l’'occasion de la dernière ostension, en 1898, que des clichés révélèrent l'’image d’'un homme imprimée en positif sur le linceul. Les négatifs étaient plus précis encore et montraient l'’image d'’un homme, certainement celle du Christ ! Immédiatement, la controverse débute, certains développent la théorie de la falsification médiévale, tandis que d’'autres, partisans de l’'authenticité de la relique, tentent d’étayer leur point de vue à grand renfort de théories scientifiques. Les uns avancent l’'argument de la radioactivité, d’'autres celle de la vapographie…. En 1950 a lieu en Italie le premier congrès de sindonologie : la science du suaire. Mais les études menées n’'ont que les clichés pour support, il faut attendre 1969 pour qu’'une commission étudie dans le plus grand secret le vrai linceul. En 1976, une quarantaine de scientifiques se regroupe dans une association d’étude du Suaire de Turin. Les résultats de ces recherches semblent déboucher vers le verdict de l’'authenticité du linge. Il s’'agirait bien du linceul dans lequel le Christ aurait été porté au tombeau. Légué au Saint Siège en 1983, la vérité sur son origine est confié à des spécialistes par Sa Sainteté Jean Paul II qui encourage la science à authentifier la véritable origine de la relique. Récemment, le linge a subi une foule d’'études et d'’analyses scientifiques dans le but de montrer son origine véritable. Le tissu est d'’une matière et d’'une facture très rare en Occident, tandis qu'’on rencontre fréquemment ce type de tissu dans la Syrie antique. La facture des points est la même que celle que l’'on rencontre sur des tissus antiques fabriqués sur des métiers à tisser à quatre pédales tels ceux que l’'on pouvait rencontrer dans la Syrie de l’'antiquité. De plus le tissu est d'’excellente qualité et les chercheurs pensent que l’'on aurait pas utilisé un tel tissu pour envelopper n’'importe qui. De plus le linceul avait été acquis par Joseph d’'Arimathie que les Evangiles mentionnent comme quelqu'’un de fortuné. Le linge comprend des fibres de coton d’'une qualité que l’'on trouve au Moyen Orient, le métier à tissé utilisé pour le linceul aura servi à tisser des tissus de coton auparavant. Ces indications, si elles ne constituent pas des preuves formelles de l’'authenticité du linceul, montre que ce linge date de l'’Antiquité. Les poussières et les pollens présents sur le linceul proviennent majoritairement du bassin méditerranéen. De plus, on a relevé à l’'emplacement du nez et des pieds du linge des traces d’'aragonite, poudre de calcium qui viendrait des pierres utilisées dans la construction des villes méditerranéennes, et notamment de Jérusalem. Les détracteurs de l’'authenticité du suaire affirment que l’'image ne serait en fait qu’'une peinture, ils avancent comme preuve le fait que le linge comprennent des traces d’'éléments chimiques servant à la peinture. En fait, ces éléments proviennent des nombreux peintres qui ont été en contact avec la relique pour en faire des tableaux où des enluminures. La silhouette que l’on distingue sur le linceul est pleine de blessure et de marques qui font penser à des tâches de sang. Des chercheurs italiens ont confirmé qu’il s’agissait bien de sang, du groupe AB.

     

     

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     L'’image révèle un homme relativement jeune d’'une taille approchant les 1m80 ; la forme du nez et du front serait de type sémite, et sa coiffure aux cheveux longs et tressés rappelle les disciples de Moïse qui ne se coupaient pas les cheveux conformément aux vœoeux du naziréat. D'’autres détails plaident en faveur de l’'authenticité du linceul car il le confirment comme datant de l’'antiquité. Effectivement, le corps a été enseveli nu dans un linceul, coutume funéraire courante pour l’'époque dans cette partie du monde. Par contre, le corps ne semble ne pas avoir été nettoyé, détail étrange qui ne correspond pas à la tradition juive ; vraisemblablement, la mise au tombeau s'’est effectuée rapidement à cause de la proximité du shabbat qui interdit toute manipulation funéraire. Une autre hypothèse explique ce non lavement du corps ; la religion juive proscrit le nettoyage du corps d'’un homme mort de mort violente. Si le linceul est un faux réalisé à l’'époque médiévale, le faussaire devait maîtriser parfaitement les rites juifs antiques, ce qui est peu probable car le Moyen Age est une période parfaitement ignorante des coutumes de l’'Antiquité, censure ecclésiastique oblige. Sur le suaire, on distingue un net renflement à l’'emplacement des yeux du défunt, cette protubérance correspondrait à des pièces de monnaies qui auraient été posées sur les yeux afin de les fermer, tradition très répandue dans le Moyen Orient antique. La position du corps montre de façon très nette que le défunt a subit le supplice romain de la crucifixion, l'’homme du suaire a été crucifié à l’'aide de trois clous plantés dans les os à la manière des bourreaux romains. L’'abdomen semble enflé, comme celui de quelqu’'un mort par étouffement ; c’'est le sort qui attendait les crucifiés. Dans l’'Evangile selon Jean il est mentionné qu’'un soldat a violemment frappé le cadavre du Christ de sa lance, l'’image du suaire montre une plaie restée béante, donc produite après la mort puisqu’'elle n’a pas commencé son processus de cicatrisation. Le visage porte de nombreuses marques brunes occasionnées par la couronne d’épines.

     

    *** info 2005/08 ***

     

    ***Jésus serait mort...d'une embolie pulmonaire; la crucifixion engendre en effet 3 facteurs déclencheurs de thromboses: des traumatismes multiples, une immobilisation et une déshydratation. Jésus aurait succombé après qu'un vaisseau sanguin ait atteint ses poumons. Le fait que Jésus de Nazareth soit originaire d'une région ( galilée ), où les hommes présentent une forte prédisposition à développer des caillots sanguins... ***

     

     

     

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    Les genoux sont abîmés comme ceux de quelqu'’un qui aurait chuté de nombreuses fois sous un poids important, celui de la croix. L’'image du dos du cadavre montre des traces venant de deux côtés, le supplicié aurait été fouetté par deux tortionnaires certainement romains car il y a plus de quarante traces de coups et la loi juive limite le châtiment à quarante coups.… En conclusion, l’'analyse des liquides, du tissu et celui de l’'image démontre bien que ce linceul a recouvert un homme sémite du bassin méditerranéen ayant vécu dans l’'Antiquité et mort sur la croix ! Jusqu’'en 1988, les analyses scientifiques du Suaire de Turin semblaient accréditer la thèse de l’'authenticité de la relique.

     

     

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    Mais, coup de tonnerre, en 2000, la datation au carbone 14 des fibres du linceul jetaient un pavé dans la mare : le linceul daterait des années 1260-1390 ! Les partisans de la thèse du faux médiéval relancèrent la polémique. Les fragments du suaire analysés au carbone 14 correspondent à des régions abîmées et légèrement brûlées qui ont été soumises à plusieurs manipulations à travers les siècles, de plus les résultats de l’'analyse des trois morceaux ont été compilés en une seule fourchette large de 130 ans. Cette évaluation est controversée par les spécialistes de la datation eux-mêmes car il est très difficile de dater une étoffe ; dans certains cas, des erreurs de quatre cents ans se sont déjà produites. En effet, les tissus sont des matières facilement contaminables par l'’atmosphère ambiante et les manipulations. Une historienne affirme que comme la relique a été plusieurs fois restaurée, les fragments d’'étoffes étudiés pourraient effectivement dater du Moyen Age, ce qui n'’implique donc pas qu'’il s’'agisse d’'un faux. La quasi-totalité des études récentes effectuées sur le linceul, à l’'exception de celle au carbone 14 soumise à caution, semble pencher vers l’'accréditation de la thèse de l’'authenticité du linceul. L'’hypothèse du faux est presque improbable, il aurait fallu que le falsificateur soit un génie universel pour cumuler autant de connaissances relatives à l‘'époque, à la région et à la coutume. De plus, il aurait du lire le fameux codex Pray qui n’'existe qu'’en un seul exemplaire. Le Suaire de Turin est donc le linceul d'’un crucifié antique du Moyen Orient, qu'’il soit celui du Christ est une autre affaire. En comparant les autres reliques christiques, on constate une concordance entre elle concernant les stigmates de la Passion. La présomption qu’'il s'’agisse du vrai linceul du Christ est donc forte…

     

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    Le Christ vu par la Nasa d'après le linceul

     

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    Aura2

     

    La taverne de l’'étrange- 27 janvier 2006- (mise à jour 22/11/2012)

     


      

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