DES OVNI SUR DES PEINTURES RELIGIEUSES ET DANS L'ARTS RUPESTRES
Les arts anciens regorgent de faits énigmatiques et d’étranges phénomènes qui devraient sans doute attirer davantage l’attention, nous semble-t-il, que les vagues considérations esthético-nébuleuses dont nous avons l’habitude de nous contenter. L’art en soi, n’est-il pas d’ailleurs, avec cet étrange instinct religieux caractéristique de l’Homo-Sapiens, le plus immense des mystères ?
Quelles sont les origines, les motivations vraiment fondamentales de cette notion exclusive du Beau qui habite l’être humain, de cette recherche à la fois sensitive et raisonnable de l’essence profonde des choses et des manifestations de la vie ? Des intuitions d’une gigantesque portée se sont inscrites au cours des âges dans la pierre, sur la toile, dans des notes ou des mots. Tout semblerait indiquer que l’homme fut jadis nanti d’un mode de connaissance fantastique pour appréhender l’harmonie essentielle de l’univers, qu’elle soit sonore, colorée ou volumétrique. On peut se demander quel dieu, nous dota, à notre conception, d’une faculté prodigieuse de communion immédiate avec la nature véritable du réel et dans quel but il le fit… Il est fort probable que la réponse à cette immense question tant supputée par les philosophes serait la clef de tout le mystère que nous constituons.
« A l’origine, prétendaient les vieux sages du Japon, nous étions tous des artistes. Nous n’avions nul besoin d’apprendre l’art des sons, la beauté des lignes et la musique des couleurs. Nous communiquions directement avec l’âme des choses. Nous ressentions intimement tous les effluves du grand souffle universel qui roulait librement en nos âmes. Puis les dieux nous retirèrent cet état de suprême savoir car ils estimèrent que nous n’en étions plus dignes… »
Cette conception divine de la nature de l’artiste que partageait tout homme à l’aube des temps, est universellement répandue. L’être humain disposait, lors de sa « création », d’un fantastique pouvoir qui lui permettait d’imposer, nous disent les anciens mythes, une volonté sans limite à son environnement et peut-être au cosmos tout entier. Ce pouvoir était d’origine sonore, vibratoire, si l’on en croit les vieilles légendes d’Orphée, d’Amphion ou des dieux initiaux de l’Inde du Sud par exemple. Il faut cependant remarquer que les Anciens n’avaient pas une conception aussi différenciées que la nôtre des différentes disciplines artistiques. Le graphiste des dessins rupestres devait être aussi le danseur incantatoire qui ensorcelait ses futures victimes. Le constructeur des pyramides avait d’immenses connaissances d’acoustique et n’ignorait sans doute rien des autres arts. Et d’ailleurs dans la Grèce de Platon, ne dénommait-on pas Musique l’ensemble des manifestations esthétiques accessibles aux humains ? Ici encore, ce pouvoir de l’humanité du temps que l’Art n’était pas seulement un plaisir, mais une puissance, disparut. Des dieux mystérieux le lui ôtèrent pour des raisons mal définies. Certains textes prétendent qu’ils regagnèrent les cieux et qu’ils en reviendront un jour. D’autres qu’ils se battirent entre eux. D’autres encore que l’homme pécha à leur endroit et qu’ils le punirent en retirant les bienfaits qu’ils lui avaient accordés. Toujours est-il que ce don inimaginable de communiquer intimement avec la réalité cosmique, d’interagir sur elle par le biais de l’Art, ne subsista que chez quelques privilégiés que sont les grands architectes, les peintres de génie ou les musiciens fous ! Il n’est pas nécessaire de s’étendre sur les multiples énigmes que posent les monuments cyclopéens des antiques civilisations. Les architectes qui les ont élaborés et construits possédaient à un tel degré la science des visiteurs célestes de notre monde que même nos modernes maîtres d’œuvre ne sont pas capables d’expliquer et de répéter leurs réalisations !
Nous ignorons totalement quelle était alors la vocation véritable de l’Art. Il ne s’agissait pas d’architecture purement utilitaire mais pas non plus, pensent la majorité des archéologues, d’édifices voués aux seules manifestations de la religion. Qu’elle s’élève au Yucatan, en Egypte ou en Mésopotamie, la pyramide avait un rôle à jouer dans le maintien d’un équilibre harmonieux de la société, et peut-être du cosmos tout entier. Sans doute constitue-t-elle une somme, un grand livre des connaissances et des certitudes perdues. Nous n’en sommes pas encore à décrypter tous les mystères qu’elle enferme. Mais sa pérennité, la résistance qu’elle oppose aux sévices du temps, prouve que ceux qui l’ont construite l’ont fait pour qu’elle dure suffisamment. Quand nous serons en mesure d’en extraire tous les secrets d’enseignements, il y a fort à parier qu’elle sera encore là… Les manifestations graphiques de ces antiques civilisations proposent bien des énigmes à la perspicacité de leurs interprètes.
Quel est cet homme mystérieux et casqué qu’un artiste des temps révolus a représenté dans la grotte du Tassili en Tunisie ? Il ressemble à nos modernes cosmonautes ainsi que ces autres personnages à tête étrange que l’on a retrouvés dans des représentations rupestres du Japon. Un sarcophage découvert dans la pyramide mexicaine de Palenque représente en tout point un humanoïde aux commandes d’un navire spatial. Des experts de la NASA l’ont comparé à des photographies modernes prises dans des capsules. Ils sont formels. Une grande partie des mystérieux graphiques qui entourent ce pilote protohistorique représentent les appareils que doivent manipuler les astronautes du XXe siècle dans leurs missions ! Il en va de même des représentations du dieu Homoyoca dont le mythe prétend qu’il descendit du ciel, qu’il le parcourait en navire volant. Il est toujours dépeint juché sur d’étonnants et mystérieux véhicules… Des savants soviétiques comme Zaïtsev ou Kazantsiev se sont penchés sur les nombreux mystères des peintures religieuses du monde slave. On y voit fréquemment, au-dessus des saints ou des personnages évangéliques qui y figurent, des boules de feu, des étoiles habitées par des hommes qui paraissent les piloter vers une destination stellaire. Ces historiens sont absolument persuadés qu’il s’agit là de peintures représentant des OVNI !
Citons la plus significative d’entre elles, une fresque du monastère de Visoki Decani, en Yougoslavie. Les critiques classiques n’ont voulu reconnaître dans les deux astres mystérieux qui évoluent au-dessus de la crucifixion que des représentations du Soleil et de la Lune. Or, en premier lieu, on ne distingue très nettement qu’un être humain où pour le moins humanoïde est installé à l’intérieur des sphères rayonnantes. Le seul fait de faire débarquer des hommes sur la Lune ou dans le Soleil n’est-il pas en soi déjà particulièrement énigmatique ? De plus, quand les peintres religieux du monde slave représentent notre satellite ou le Soleil, c’est toujours avec des rayons éclairant vers le bas et ils font évoluer les deux astres d’est en ouest. Or ici, les deux objets étranges émettent des rayons horizontaux et se déplacent avec leurs pilotes d’ouest en est…
A droite peinture rupestre aborigène à Kimberley, Australie et à gauche l’astronaute de Madhya, Pradesh, Inde
On sait que Michel-Ange dessina un objet volant non identifié qu’il observa au-dessus de Rome et que le croquis a mystérieusement disparu d’abord dans les rayons infernaux de la bibliothèque vaticane, puis dans la collection secrète d’un étrange collectionneur. Les ufologues sérieux font remarquer que beaucoup de peintres religieux donnent à leurs nuages des formes particulières de soucoupes, de disques… Il s’agit toujours d’une représentation d’une scène de la vie du Christ au cours de laquelle l’évangile nous précise que le ciel s’entrouvrit et que son Père ou l’esprit-Saint en descendit. Nous citerons en particulier deux œuvres de Piero della Francesca qu’a étudiées l’historien russe Zaïtsev, le Baptême du Christ et l’Exaltation de la Croix. Comment ces peintres ont-ils eu l’étrange intuition qu’à l’occasion d’évènements qui allaient profondément marquer l’histoire humaine, une sorte de surveillance s’exerçait depuis des engins venus du ciel ? Il faudrait longuement étudier l’énigmatique symbolique des peintures de l’Egypte ancienne, des sculptures de l’Inde ou d’Amérique latine qui représentent par exemple des constellations que ces peuples ne pouvaient connaître en leur temps, si l’on en croit, bien entendu, les archéologues classiques. Nos cathédrales, dans leurs conceptions architecturales autant que dans les bas-reliefs et les frises qu’elles enferment, sont d’étranges livres que les ésotéristes feuillettent avec prudence et sagacité. Quels secrets multi-millénaires dorment dans ces œuvres d’arts hiératiques dont nous ne pouvons souvent pénétrer le sens et la destination véritables ?
En 1496, dans "L'Annonciation" conservé à la Galerie Nationale de Londres, Carlo Crivelli (1430-1496) a remplacé l'Archange Gabriel par un "OVNI" qui lance un rayon lumineux sur le "chakra" de la couronne de la Vierge.
Les traditions des artistes médiévaux prétendaient qu’ils étaient les héritiers de techniques et surtout de connaissances perdues pour le profane. Leur vocation était de les transmettre par l’œuvre d’art. Là encore, il faudra étudier profondément ce symbolisme obscur qui préside à cette manifestation de la foi d’un Moyen Âge qui fut peut-être grandiose mais certainement pas toujours orthodoxe. L’attitude de l’Eglise catholique, le secret dont elle a recouvert certaines œuvres d’art, certaines techniques et certains enseignements esthético- philosophiques, n’est pas sans laisser préjuger que derrière la plus religieuse des manifestations artistiques, se cache parfois le plus prodigieux des messages. Quelle énigme indécryptable recouvre l’existence de l’un des plus grands esprits de notre occident, Léonard de Vinci ? Il fut à la fois peintre, médecin, ingénieur, chimiste… Son œuvre est à ce point mystérieuse de génie et d’intuition prophétique que des scientifiques très sérieux ont proposé de baptiser « effet Léonard de Vinci » la précognition naturelle de l’avenir, sa perception immédiate et fulgurante que l’on rencontre parfois, mais trop souvent sans lendemain, chez certains médiums. Or l’œuvre entière de Léonard de Vinci paraît baigner dans cette maîtrise du mystérieux pouvoir dont il use sans discontinuer. Il a décrit ou peint une multitude d’inventions qu’il disait « secrètes » et que notre temps est peu à peu parvenu à réaliser : le parachute, l’aéroplane, des canons et d’autres armes d’un étonnant modernisme. Il a inventé le sous-marin, le bathyscaphe… On parle souvent, dans ses biographies, de travaux, dessins, textes ou peintures, qu’il aurait détruits parce qu’il les jugeait trop dangereux, non seulement pour son époque, mais pour notre monde en général sans discrimination de temps… Tout ceux qui l’ont étudié sont d’accord pour reconnaître qu’une vie entière n’aurait pas suffit pour acquérir seulement la moitié des connaissances qui étaient les siennes ! A propos de ses inventions, les plans qu’il réalisa et surtout la fantastique carrière de peintre qu’il mena à bien, on peut se demander quand il trouva le temps d’exercer toutes ces activités en plus de ces études personnelles. Dans son ouvrage, Les Maîtres secrets du Temps, Jacques Bergier prétendait fort justement que l’on est loin encore d’avoir découvert tous les secrets prophétiques contenus dans les travaux de Léonard. Selon lui, le grand peintre serait un voyageur du temps qui aurait profité d’autres existences pour parvenir à de semblables acquisitions.
Des mystères se cacheraient donc encore dans cet œuvre immense et insondable. On ne peut s’empêcher de songer à plusieurs ésotéristes qui ont prétendu, entre autres, que la peinture de Léonard de Vinci, dont on est loin d’avoir découvert tous les secrets qui ne sont pas seulement techniques, aurait des pouvoirs hypnotiques. Ne serait-ce pas une étonnante explication des énigmatiques sourires de la Joconde ou du Jean-Baptiste ?
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