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Pérou- le mystère des trous en spirale résolu !
C'est en fait un système hydraulique qui marcherait encore aujourd'hui !
Après des siècles d'études, les archéologues ont enfin résolu le mystère du désert de Nazca au Pérou !
Ce mystère était constitué d'une série de trous en spirale, appelés "puquios", soigneusement creusés dans le sol. Il était impossible pour les scientifiques de dater ces formations particulières à l'aide du carbone 14. C'est uniquement grâce aux photos satellites haute résolution que la chercheuse Rosa Lasaponara, de l’Institut de Méthodologie pour l’Analyse Environnementale en Italie, a pu établir un lien entre ces "trous" et d'autres emplacement annexes, permettant alors de les dater et d'en déduire leur rôle. Le système de puquios cachent en réalité tout un réseau complexe de tunnels et de caves souterrains permettant aux populations locales de transporter et stocker l'eau dans cette zone aride.
Ce qui est certain c'est que le système, à l'époque, était bien plus développé qu'il ne l'est aujourd'hui, a déclaré la chercheuse italienne. En exploitant cette source d'eau inépuisable, cela permettait aux populations de cultiver les sols d'une des zones les plus arides du monde.
Une telle structure nécessitait, à l'époque, une grande organisation et coopération communautaire. Grâce à leur forme en spirale, le vent s'y engouffrait et exerçait une force suffisamment puissante pour "pousser" l'eau souterraine vers les plantations ou les piscines extérieures qui faisaient office de réservoirs. Cette invention était tellement fiable que certains puquios fonctionneraient encore aujourd'hui.
Les puquios représentent le projet hydraulique le plus ambitieux du Nazca et a permis de rendre l'eau accessible toute l'année, non seulement pour l'agriculture et l'irrigation, mais aussi pour les besoins domestiques, a-t-elle rajouté. Ceci dit, ce n'est qu'un mystère résolu parmi tant d'autres. Encore récemment, des géoglyphes tracés sur le sol ont été découverts par une équipe de chercheurs japonais et péruviens. Espérons que cette fois, ils ne mettrons pas des siècles à nous expliquer leur sens.
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