• LES LIVRES INTERDITS

     

    LES LIVRES INTERDITS

     

    Toutes les grandes traditions sacrées de l’histoire humaine assurent qu’il existe des connaissances auxquelles le profane ne saurait accéder sans danger. Elles sont réservées à l’initié. Et il en serait même qui font l’objet d’ouvrages maudits ou secrets qui ne doivent sous aucun prétexte tomber entre n’importe quelles mains. Ce sont les fameux livres interdits.

     

     

    Dans ces livres « maudits » l’on trouve l’énigmatique Stances de Dzyan, la Stéganographie du non moins curieux abbé Trithème, le Nécronomicron mille fois évoqué par Lovecraft et dont on ne sait s’il existe ou non, le manuscrit Voynich et bien d’autres…

    Connaissances secrètes qui seraient trop dangereuses pour le peu de responsabilités que manifestent les hommes devant leur propre destin ? Savoir mystérieux qui viendrait d’un autre monde que le nôtre, que ce soit l’au-delà cosmique ou des mondes aujourd’hui disparus comme Mu ou l’Atlantide ? Mystifications ? Il est souvent bien difficile de parler des livres interdits dans la mesure où, justement, il est rare qu’on y ait accès ! Pourtant, des informations circulent à leur sujet. Il arrive qu’au fond d’une bibliothèque dont on ne soupçonnait pas la richesse, on mette accidentellement la main sur de bien curieux extraits. Des personnages mystérieux se manifestent de temps à autre qui semblent posséder ces ouvrages et acceptent d’en parler si l’on a su gagner leur confiance. Oui, les livres interdits existent. Et ils paraissent véritablement véhiculer un savoir tout à fait différent de celui qu’on enseigne dans nos écoles. D’autres mondes, terrifiants ou curieux, se dessinent à travers les quelques éléments d’information auxquels il nous est donné d’accéder. Des univers périlleux bien souvent ou tellement différents du nôtre qu’ils ne sauraient s’intégrer dans nos structures de connaissance. Il serait difficile d’évoquer tous les livres interdits de l’histoire. Certains sont d’ailleurs perdus ou peut-être purement hypothétiques. D’autres sont absolument inaccessibles et le simple fait d’en parler, de les citer peut-être, nous vaudrait les pires calamités. Nous en examinerons seulement quelques-uns dans le cadre de ce dossier. Les plus célèbres, bien sûr, mais aussi les plus vraisemblables. Car l’existence d’un livre maudit fait toujours plus ou moins l’objet de quelques doutes, il a été tellement facile à certains charlatans d’en inventer de toutes pièces.

    L’un des plus connus et des plus authentiques fut révélé au monde par l’illustre fondatrice de la théosophie, Madame H.P. Blavatsky. Il s’agit des mystérieuses Stances de Dzyan. Dans cet ouvrage, Hélèna Blavatsky dit avoir tiré toutes ses connaissances. Cette femme inculte dont toute la bibliothèque était composée de romans à quatre sous et de littérature de gare a écrit des ouvrages d’une extraordinaire lucidité intellectuelle. Jacques Bergier disait-elle : « C’est la seule personne la mieux informée du XIXe siècle en ce qui concerne les sciences ».

    « Il suffit de lire, poursuit-il, des livres comme la Doctrine secrète, Isis dévoilée, le Symbolisme archaïque des religions pour constater une immense culture allant de la linguistique (elle est le première à étudier la sémantique du sanscrit archaïque) jusqu’à la physique nucléaire en passant par toutes les connaissances de son époque, de la nôtre, plus quelques sciences qui sont encore à inventer… » Où avait-elle donc puis » tout ce savoir ?

    Dans un livre interdit auquel elle avait eu accès par télépathie cognitive dans un premier temps, puis directement, un mystérieux correspondant lui en ayant envoyé un exemplaire depuis les Indes : les Stances de Dzyan. Elle voulut à plusieurs reprises le présenter au public. A Londres, par exemple, au cours d’une conférence de presse. Mais un homme lui tira dessus à coups de pistolet. Elle en réchappa, ainsi qu’à bien d’autres tentatives de parler des Stances. Le livre serait écrit dans une langue appelée senzar qui serait la plus ancienne de toutes les langues humaines. Il véhiculerait sous forme plus ou moins symbolique les connaissances des premiers continents de la Terre, Mu en particulier, qui fut habité par une civilisation supérieure à tout ce qui a suivi et qui se serait détruit par une mauvaise exploitation de son fantastique savoir. C’est pour cela que les Maîtres du Monde interdisent la diffusion de ce savoir. Nous nous détruirions à notre tour si nous y avions accès. Les habitants de Mu n’étaient pas prêts à vivre avec de telles informations. Nous le sommes encore moins. Que sait-on du contenu des Stances ? Il en existerait un exemplaire, en version anglaise, à la bibliothèque du Congrès de Washington. A vrai dire, peu de gens paraissent avoir pu le consulter. Il est effectivement porté aux fichiers mais il n’est pas possible de l’obtenir en lecture. Curieux et troublant ou bien un plaisantin a introduit cette fiche et le livre n’existe pas ou bien un blocage se produit à un niveau ou l’autre pour que l’ouvrage, véritablement dangereux, ne tombe pas en n’importe quelles mains.

    On y lirait les modes de communication avec les mondes lointains du cosmos et des créatures mille fois plus intelligences que nous. On y trouverait aussi la description d’armes terrifiantes, toutes fondées sur l’exploitation des possibilités parapsychologiques de l’homme et sur certaines énergies que nous ne connaissons pas encore. Une partie du livre serait consacrée à la réincarnation et aux divers moyens de la contrôler consciemment. Si l’homme comprenait les Stances, il pourrait acquérir l’immortalité. D’autres secrets sont enfermés dans le mystérieux exemplaire qu’une véritable protection occulte entoure depuis des siècles, si l’on en croit Jacques Bergier qui a reconstitué son histoire dans sa thèse sur les livres maudits. Il en irait de même pour la Stéganographie de l’abbéTrithème. Ce dernier, un moine bénédictin du XVe siècle, a réuni ses recherches secrètes sous ce titre qui aurait compté huit volumes. « … Aucun exemplaire complet de ce livre ne subsiste, écrit Bergier. Insistons bien là-dessus, le manuscrit original qui contenait la clé de très grands pouvoirs fut détruit. Il n’en existe aucune copie… » L’abbé Trithème a lui-même dressé le plan de son ouvrage dans un fragment qui nous est parvenu. On peut donc savoir en gros de quoi il traitait. Il annonce la divulgation de secrets merveilleux, depuis la communication à distance de pensée à pensée jusqu’à de mystérieux moyens pour contrôler le comportement de n’importe qui à son insu. La Congrégation du Saint Office mit le livre à l’index le 7 septembre 1909. Les supérieurs ecclésiastiques de l’abbé estimèrent que sa publication pouvait nuire aux intérêts de l’Eglise. Mais ils ne furent pas les seuls à redouter le contenu de la Stéganographie. D’autres mystérieux personnages intervinrent. Hommes en noir, Maître du Monde, le saurons-nous jamais ? Toujours est-il que même aujourd’hui les secrets de l’abbé Trithème sont inaccessibles aux chercheurs.

     

    jacques Bergier

    « Selon nous, écrit toujours Jacques Bergier, Trithème aurait trouvé un moyen, en manipulant des symboles à partir du langage, de produire des effets qui peuvent être constatés par d’autres esprits à grande distance et qui permettent de contrôler ces esprits. Cela paraît extraordinaire mais fort possible. Trithème voyait le monde avec des yeux neufs et il était parfaitement capable d’avoir inventé quelque chose d’entièrement nouveau… » Notre exégète ajoute que l’abbé avait mis au point un appareillage assez proche de nos radios actuelles. Jouait-il sur certaines fréquences secrètes ? Avait-il trouvé le moyen d’amplifier techniquement le phénomène télépathique ? Nous pouvons simplement constater que l’œuvre était dangereuse pour son époque et qu’elle l’est toujours aujourd’hui puisque l’édition complète du livre n’est jamais reparue. Il faut aussi ajouter que tous ceux qui ont entrepris des recherches au sujet du secret fabuleux de l’abbé Trithème se sont attiré tous les ennuis du monde. Il existe donc bien quelqu’un qui protège ces informations. Dans les salles secrètes du British Museum, à Londres, il y a certains manuscrits que personne ne peut jamais consulter. Parmi eux, les œuvres de John Dee. Celui-ci était alchimiste, magicien mais aussi un savant de grande envergure ; il avait découvert un procédé mystérieux pour communiquer avec des entités tout aussi énigmatiques. C’est le fameux miroir noir de John Dee par le truchement duquel il recevait des informations secrètes d’êtres spirituels s’exprimant en langue énochienne. Il nota un certain nombre de ces conversations. Malheureusement, ses manuscrits lui furent volés. Ce sont eux que l’on a soigneusement enfermés dans les archives maudites du grand musée londonien. Que contiennent-ils ? Là encore, on en est réduit à de pures hypothèses. Certains chercheurs qui ont pu en consulter au moins des fragments parlent de connaissances mathématiques en avance sur l’époque de John Dee et sur la nôtre. Il y aurait aussi le secret du voyage dans le temps. On a prétendu que les correspondants de Dee n’étaient ni des esprits ni des extraterrestres mais des voyageurs du temps. Certains sont mêmes allés jusqu’à écrire qu’il s’agirait d’êtres mi-humains mi-spirituels qui vivraient dans les replis du temps et qui, par l’intermédiaire de l’invention de John Dee, seraient parvenus à communiquer avec nous. Tout est possible, évidemment. Tant qu’il ne sera pas donné à un scientifique autorisé l’autorisation de lire in extenso les notes du British Museum, nous n’en saurons pas davantage. Et il semble que cette éventualité ne soit pas pour demain. John Dee était par ailleurs un collectionneur invétéré de manuscrits étranges. C’est lui qui, entre 1584 et 1588, offrit à l’empereur Rodolphe II l’étonnant manuscrit de Voynich.

     

    C’est un document chiffré. Bergier le décrit « comme un octavo de 15 cm sur 27. La couverture manque et vingt-huit pages sont perdues. Le texte est enluminé de bleu, de jaune, de rouge, de brun et de vert. Les dessins représentent des femmes nues de petite taille, des diagrammes (astronomiques ?) et environ quatre cents plantes imaginaires. L’écriture semble une écriture médiévale tout à fait courante… » Le chiffre a beau être simple, an n’a jamais réussi à le décrypter. Des dizaines de savants s’y sont attachés et dans les années 80, on l’a même soumis à un traitement informatique. Le mystère du Voynich demeure entier… Entre 1919 et 1921, une photocopie en parvient au célèbre linguiste et cryptographe William Newbold, doyen de l’université de Pennsylvanie. Il travaille deux ans sur la question et annonce qu’il en a découvert la clé. De fait, au cours d’une série de conférences, il fait quelques révélations sensationnelles. Le Voynich contiendrait une description des habitants de la nébuleuse Andromède qui seraient entrés à une époque très lointaine en contact avec nous. Il recèlerait aussi des connaissances scientifiques, en biologie plus particulièrement, qui, même en 1982, demeurent encore des hypothèses. Mais Newbold, malgré le succès de ses révélations, est combattu par le reste du corps scientifique. Des pressions s’exercent sur lui et il devient de plus en plus vague dans ses déclarations. On a réussi- mais qui et pourquoi ?- à occulter le message du mystérieux manuscrit.

    « Encore une fois, conclut Jacques Bergier, certains ont pensé et pensent encore qu’une révélation qui vient trop tôt des divers secrets d’une science supérieure à la nôtre détruirait notre civilisation… » John Dee et l’auteur du Voynich, tout comme l’abbé Trithème, ont eu accès à ces secrets. On s’est empressé, Hommes en noir de ce temps ou Supérieurs inconnus, de jeter le voile sur leurs informations. Il existe sur terre une organisation qui veille jalousement sur la connaissance et qui n’en autorise la diffusion que dans des conditions bien précises. Remarquons encore, à propos du Voynich, que le traitement informatique de son chiffre a fait apparaître qu’il s’agissait d’une langue incompréhensible et totalement artificielle. S’agit-il du langage d’une civilisation perdue qui était en contact avec les étoiles ou de celui des extraterrestres eux-mêmes que Newbold faisait venir d’Andromède ? Laissons encore une fois la conclusion à Jacques Bergier : « Si, réellement, le manuscrit Voynich contient le secret des novas et des quasars, il serait préférable qu’il reste non déchiffré, car une source d’énergie supérieure à la bombe à hydrogène et suffisamment simple à manipuler pour qu’un homme du XIIIe siècle puisse la comprendre constitue très exactement ce genre de secret dont notre civilisation n’a absolument pas besoin. Nous ne survivons que parce qu’on a réussi à contenir péniblement la bombe H. S’il est possible de libérer des énergies supérieures, il vaut mieux que nous ne le sachions pas, ou pas encore. Sinon notre planète disparaîtrait bien vite dans la flamme brève et éclatante d’une supernova. »

    Autre document maudit et toujours chiffré, l’énigmatique manuscrit Mathers. C’est un ecclésiastique anglais, le révérend A.F.A. Woodford, qui le découvrit par hasard à Londres chez un marchand de livres d’occasion, en 1880. Une lettre en allemand l’accompagnait. Elle signalait que celui qui parviendrait à déchiffrer le texte pourrait prendre contact avec une société germanique très secrète, la Sapiens Donabitur Astris. S’il en était digne, il recevrait d’autres informations qu’il ne devrait sous aucun prétexte révéler car elles renferment de quoi détruire l’humanité si elles tombaient en de mauvaises mains. Woodford est franc-maçon et Rose-Croix. Avec deux amis, éminents cabalistes, Wescott et Woodman, il entreprend d’en savoir davantage. La société secrète existe et compte surtout des alchimistes qui ont mis au point des médications d’une prodigieuse efficacité dans la tradition des abstracteurs de quintessence. Avec l’aide d’un quatrième personnage, Samuel Liddell Mathers, époux de la sœur du philosophe Bergson, on traduit le texte, ou plus exactement on le « déchiffre ». Cela paraît assez simple. Mathers rédige un vaste ensemble à partir du document. Ces textes n’ont toujours pas été publiés. Ils seront à l’origine de la fameuse Golden Dawn in the Outer, l’une des plus mystérieuses sociétés secrètes de l’histoire. Fondé tout entier sur le manuscrit Mathers, l’enseignement de la Golden Dawn paraît contenir des éléments proprement stupéfiants. Le manuscrit trouvé par Woodford était une bombe.

    Il y était, paraît-il, décrit comment communiquer avec les créatures que rencontrait John Dee dans son miroir. On y trouvait également le moyen de développer certains phénomènes parapsychologiques extraordinaires chez les membres les plus évolués. Il y avait aussi des techniques magiques ou supra-scientifiques, comme on voudra, pour exercer un contrôle sur les foules à distance… Les rites permettaient de plus de créer de toutes pièces des entités psychiques d’une prodigieuse puissance. Et le manuscrit Mathers contenait en prime le secret de l’immortalité. Bien entendu, les autorités de la société étaient en contact avec ces fameux Supérieurs Inconnus qui surveillent les agissements humains. « Je crois, en ce qui me concerne, écrit Mathers en 1896 dans un manifeste, qu’ils sont des hommes et qu’ils vivent sur cette terre. Mais ils possèdent d’effrayants pouvoirs surhumains. Lorsque je les ai rencontrés dans des lieux fréquentés, rien dans leur apparence ou leurs vêtements ne les séparait des gens ordinaires, sauf la sensation de santé transcendante et de vigueur physique. » Mathers n’en dit pas plus et se réfère au secret du manuscrit trouvé chez le bouquiniste. Mais nul, parmi les profanes, n’en sait davantage à propos de ce texte que les rumeurs que nous avons évoquées plus haut. Le manuscrit Mathers existe toujours et il fait l’objet d’une vénération totale de la part de ceux qui y ont accès. Et ils n’ont certainement pas l’intention d’en révéler les secrets de si tôt.

    Nous pourrions de la sorte analyser d’autres livres maudits. Certains grimoires le sont et une protection occulte les entoure jalousement. Le grand public n’en connaît que des éditions expurgées qui ne peuvent lui apprendre que quelques vagues « ficelles » magiques présentant peu de dangers. Si l’on en livrait la version intégrale au lecteur, il y  aurait certainement quelqu’un pour y découvrir la formule d’une arme tellement terrible que nos bombes à neutrons paraîtraient de vulgaires pétards de carnaval auprès d’elle. C’est du moins ce que disent les exégètes de ces ouvrages interdits. Actuellement la science progresse à pas de géant. Nous pouvons être certains que plus d’une découverte fait l’objet d’un black-out. A l’époque de la publication de la double hélice, la formule de l’ADN dont ont procédé tous les progrès de la biologie depuis une trentaine d’années, on a dit que de mystérieuses influences s’étaient exercées sur les deux inventeurs Crick et Watson. De fait, ils ont eu beaucoup de mal à faire publier leur texte. Il gênait sans doute nos mystérieux censeurs. Le livre est paru mais ses auteurs sont allés d’ennuis en ennuis. Il paraît que Crick, qui vit en Californie, craint toujours pour sa vie. Peut-être n’est-ce qu’une légende que le personnage, au demeurant plutôt fantaisiste, s’est forgée par humour. Mais, près tout, cela pourrait fort bien être vrai. L’étude de quelques livres maudits nous a montré que les Hommes en noir ne plaisantaient pas. Qui aurait cru, par exemple, à l’assassinat de savants comme Dirac ou le Russe Filippov ?

    Il existe évidemment fort peu d’informations sur ces livres interdits. Ces informations elles-mêmes, on le comprend, sont systématiquement censurées. La meilleure thèse et la plus courageuse sur la question est celle de Jacques Bergier. Son ouvrage les Livres maudits est très complet et il permet des recherches dans de multiples directions. Il est paru aux éditions J’ai Lu dans la collection L’Aventure mystérieuse. On trouvera d’autres informations dans la collection de Retz, Personnages mystérieux et sociétés secrètes, que dirigeait à l’époque Louis Pauwels. Cette collection est épuisée et il faut la rechercher dans les livres d’occasion. Les livres interdits existent et le secret est bien gardé. Tout comme celui de ces mystérieux surveillants de l’évolution humaine. Les hommes les intéressent-ils vraiment ou conduisent-ils à travers eux une politique plus lointaine dans laquelle nous ne serions que de vulgaires pions sur un échiquier beaucoup trop vaste pour nous ? C’est encore un autre secret soigneusement protégé. Mais qui sont donc ces Hommes en noir décrit plus haut ?

    On dit qu’ils apparaissent, le plus souvent vêtus, à chaque fois qu’il est question de « protéger l’humanité contre elle-même ». Bel euphémisme pour signifier que ces « Hommes en noir » (les MIB, Men in Black, des américains) constituent une sorte de police secrète n’obéissant à aucune puissance de ce monde et dont le rôle est d’interdire par tous les moyens les actes et les connaissances dont nous ne serions pas dignes. On les voit à tous les moments de l’histoire et aussi bien lorsqu’il s’agit de phénomènes mystérieux dont le secret ne doit pas être divulgué que pour « briefer, intimider et même assassiner » les témoins gênants et les savants trop audacieux ou brûler leurs œuvres. Le regretté Jacques Bergier, dont le sérieux ne peut être mis en doute, prétendait avoir eu affaire à eux. En particulier lors de la publication de certaines informations dans la revue Planète ou dans ses œuvres propres.

    « A mon avis, leur rôle est d’empêcher une diffusion trop rapide et trop étendue du savoir, écrivait-il, diffusion qui aurait conduit à leur destruction les civilisations qui nous ont précédés. En même temps que la trace de ces civilisations, nous est restée, à mon avis, une tradition dont le principe consiste à prétendre que le savoir peut être terriblement dangereux. Les techniques de conservation de la magie et de l’alchimie rejoignent, semble-t-il, ce point de vue… »

    Ainsi des rescapés d’Atlantide ou de Mu auraient-ils créé une sorte de chaîne à travers le temps pour surveiller l’humanité. Bien que cela paraisse difficile à imaginer, beaucoup de personnes autorisées le pensent. Et les Homme en noir ne sont pas une légende puisqu’ils ont été vus par des témoins dignes de foi partout et à n’importe quelle époque. Il y aurait d’ailleurs des savants parmi eux. La chaîne recruterait ceux qu’elle parvient à sensibiliser à ses conceptions d’une malédiction de la connaissance. Après tout, si le scientifique est aussi intelligent qu’il le prétend, il conçoit le péril encouru par la planète à la suite de l’application de certaines découvertes. Il est donc logique qu’avec d’autres hommes de science et en union avec la chaîne intemporelle des MIB il essaie de protéger le monde de sa folie. Notons la présence de ces Hommes en noir est régulièrement constatées lors des observations d’OVNI, surtout lorsqu’il y a rencontre de type III. Ces étranges gardiens sauraient-ils quelque chose du mystère ufologique ? Les anciennes civilisations de la Terre auraient-elles établi des contacts dangereux avec des civilisations de l’espace ? Y-aurait-il un danger pour l’homme à rencontrer trop tôt des êtres plus intelligents et plus conscients que lui ? Force nous est de laisser ces questions sans réponses. Les Hommes en noir interviennent, c’est tout ce qu’il est possible de constater. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à user de violence et même à recourir à l’assassinat pour mener à bien leur mission. Des savants sont morts mystérieusement à la veille d’une fantastique découverte dans leur laboratoire. Rien n’est resté de leurs œuvres. Des écrivains se sont fait voler et détruire leurs manuscrits dangereux. Comme il n’était pas question de « laver » jusqu’au bout leur mémoire, on les a froidement supprimés. Curieusement, il n’y a jamais d’enquête approfondie dans de tels cas. On conclut immédiatement et sans chercher plus loin à l’accident. Certains disent que les Hommes en noir ont des émissaires haut placés qui étouffent les affaires de cette sorte. Cela paraît plus que probable. Mais dans ce cas, il faudrait admettre qu’une immense censure occulte suit de près les progrès et les erreurs humaines. Il se passe tant et tant de choses mystérieuses que ce n’est peut-être pas impossible…

     


    La taverne de l’étrange- mars 2009


    Source- mes recherches et documents personnels

    « PETER SELLERS & L'AU-DELALES DINOSAURES- L'ETRANGE DISPARITION... »
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  • Commentaires

    1
    SIRENE26
    Mardi 30 Novembre 2010 à 12:12
    je reviendrai : ça a l'air un peu compliqué pour moi....
    2
    stefymedium
    Mardi 30 Novembre 2010 à 14:47
    super ces genre de livres!
    3
    amala
    Mardi 30 Novembre 2010 à 21:19
    bonsoir tyron
    ça vaut la peine de prendre du temps pour cet article passionnant sur les livres maudits...décidement nous sommes sous haute (surveillance).
    autre chose pour les curieux le moment est venu de vérifier l'endroit de la forêt ou la neige est absente du paysage, mais attention! c'est la période de chasse au bois.mais c'est accessible par la route forestière i ln'ya pas de problème.
    j'y retourne la semaine prochaine pour filmer et prendre des photos..
    ENCORE GRAND MERCI POUR CES ARTICLES PASSIONNANTS;
    4
    Tyron29 Profil de Tyron29
    Mardi 30 Novembre 2010 à 21:38
    Oui Amala j'ai compris le message ! J'espère que vous aurez l'amabilité de m'envoyer quelques photos des lieux que je connais bien... Rien n'est du au hasard et chaque acte ou effort est toujours récompenser !
      • DIRIE
        Samedi 7 Octobre 2017 à 02:12

        Bonjour, serait-il possible de discuter?

    5
    amala
    Mercredi 1er Décembre 2010 à 13:26
    bonjour tyron
    bien volontiers pour les photos et commentaires sur cet endroit.
    à très bientôt.
    bien cordialement
    amala.
    6
    fredo51
    Vendredi 3 Décembre 2010 à 00:00
    Merci, pour ton travail .
    7
    Celadon
    Lundi 3 Décembre 2012 à 22:14
    Bonjour,

    j'ai été l'une des dernières personnes à rencontrer/ bavarder/échanger  avec Jacques Bergier.
    Fascinant, on se sent petit mais à sa hauteur.

    Les legs de sa bibliothèque sont à Saint Germain en Laye, pas loin du Musée des Antiquités Nationales, un de mes nids
    8
    Pr Stéphane Feye
    Samedi 22 Décembre 2012 à 00:00
    Les lettre s de Trithème viennent d'être publiées en français: PARACELSE  DORN  TRITHÈME, pare Caroline Thuysbaert,  chez Beya Éditions 2012.
    9
    ge30
    Mercredi 8 Janvier 2014 à 13:31
    super article merci
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    10
    predator
    Jeudi 9 Janvier 2014 à 13:19
    bonjour !!!je suis sur que toutes personnes de bons sens sait que les livres "maudits" ne le sont pas ,mais certaines personnes de mauvaises intentions ,sont prés a faire la rassiat sur des livres qui bousculerait des cultures ,des religions ,est du pouvoir mondial ;qui sont encraient depuis quelques millénaires !!! pourquoi ???ils ne veulent en aucun cas révéler les secrets ,de la terre est des étoiles ,tout a une corrélation avec les livres "maudits"les secrets sont devant nous ,mais des gens feraient n'importe quoi pour éviter de mettre la vérité au public !!!! bref c'est personnes tueraient si ca devait ètre publier par de grands noms de la tele est radio est journaux ,mais tout a un prix du sang est de l'argent est de la pression morale !!!!!! sur c'est bonnes paroles franches est directes ,bonne journée a vous tous!!!!
    11
    Albret
    Dimanche 15 Avril 2018 à 11:00
    Puisque les livres interdits sont inaccessibles, mais qu'inconsciemment nous savons qu'ils contiennent des révélations, ma curiosité m'a ouvert les portes sans aucuns efforts à une partie de ce savoir. Dès lors, plus rien ne me surprend.souvent je me couche sans aucune pensées particulières et je me réveille avec de nouvelles connaissances allucinantes. En fait, j'ai réussi à me connecter involontairement à une banque de données qui m'ouvre des archives. Riche de connaissances nouvelles, je n'ai plus qu'à les écrire pour ne pas les oublier. Le problème, c'est que je ne peux pas en parler à mon entourage direct qui est à des années lumières d'un nouveau savoir qui du reste ne les intéresse pas plus que ça. Je me sens donc bien seul.
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